Des fafs rouent de coups un homme de 69 ans pour « se faire un noir » : 2 mois de prison avec sursis

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
On apprend cette semaine une grave affaire, au détour d’un filet du Progrès (réservé aux abonné·es sur leur site) et d’un petit article de Lyon Mag. Il s’agit pourtant du procès d’une agression raciste d’un correspondant local du Progrès, Boniface Akpah, âgé alors de 69 ans, par une bande qui avait annoncé son intention de « se faire un noir ».

Dans son court article publié le lendemain du procès dans une colonne de sa page 13, Le Progrès raconte rapidement :

Le 12 avril 2015, alors qu’il "couvrait" pour Le Progrès le vide-greniers de Saint-Jean-de-Touslas se déroulant dans une ambiance bon enfant, Boniface avait été pris à partie en passant devant la buvette par un groupe de jeunes buvant de la bière et tous fiers de lancer à la cantonade : « On va se faire un noir. » Le malheureux a vite été entouré et jeté au sol recevant des coups sous les injures, avant que ses agresseurs se dispersent, sauf Antoine, 20 ans.

Cet « apprenti électricien », seul assaillant apparemment inquiété pour ces violences, était jugé mardi. D’après Le Progrès, lors de son interrogatoire par les gendarmes, il n’avait pas nié l’intention politique et raciste du tabassage :

« Interrogé par les gendarmes peu après les faits, il tiendra des propos sans ambiguïtés », « ne cachant pas ses penchants et ses amitiés pour les mouvements de la droite la plus extrême. »

https://rebellyon.info/home/chroot_ml/ml-lyon/ml-lyon/public_html/IMG/jpg/bonifaceakpah.jpg
Le correspondant local du Progrès depuis 10 ans, Boniface Akpah, n’aura pas pu assister mardi au procès de son agresseur. Un an après « cet épisode qui l’avait marqué », il est décédé en juin d’un malaise cardiaque. Antoine écope lui de deux mois avec sursis, « il dit avoir tourné la page. » Tout va bien.

« Le Progrès » met régulièrement en scène les plus insignifiants faits divers en assignant souvent une origine aux supposé·es coupables. Le journal n’a manifestement pas trouvé nécessaire de visibiliser davantage cette agression raciste sur son « collaborateur apprécié de tous », même s’il la qualifie de « faits graves ». Etonnant, la presse nous a pourtant habitué·es à davantage de corporatisme. Les agressions racistes et concertées, en bande, peuvent continuer longtemps.

https://rebellyon.info/Des-fafs-rouent-de-coups-un-homme-de-69-17219
 
Une justice honteusement laxiste pour ne pas dire raciste elle même


On apprend cette semaine une grave affaire, au détour d’un filet du Progrès (réservé aux abonné·es sur leur site) et d’un petit article de Lyon Mag. Il s’agit pourtant du procès d’une agression raciste d’un correspondant local du Progrès, Boniface Akpah, âgé alors de 69 ans, par une bande qui avait annoncé son intention de « se faire un noir ».

Dans son court article publié le lendemain du procès dans une colonne de sa page 13, Le Progrès raconte rapidement :

Le 12 avril 2015, alors qu’il "couvrait" pour Le Progrès le vide-greniers de Saint-Jean-de-Touslas se déroulant dans une ambiance bon enfant, Boniface avait été pris à partie en passant devant la buvette par un groupe de jeunes buvant de la bière et tous fiers de lancer à la cantonade : « On va se faire un noir. » Le malheureux a vite été entouré et jeté au sol recevant des coups sous les injures, avant que ses agresseurs se dispersent, sauf Antoine, 20 ans.

Cet « apprenti électricien », seul assaillant apparemment inquiété pour ces violences, était jugé mardi. D’après Le Progrès, lors de son interrogatoire par les gendarmes, il n’avait pas nié l’intention politique et raciste du tabassage :

« Interrogé par les gendarmes peu après les faits, il tiendra des propos sans ambiguïtés », « ne cachant pas ses penchants et ses amitiés pour les mouvements de la droite la plus extrême. »

Le correspondant local du Progrès depuis 10 ans, Boniface Akpah, n’aura pas pu assister mardi au procès de son agresseur. Un an après « cet épisode qui l’avait marqué », il est décédé en juin d’un malaise cardiaque. Antoine écope lui de deux mois avec sursis, « il dit avoir tourné la page. » Tout va bien.

« Le Progrès » met régulièrement en scène les plus insignifiants faits divers en assignant souvent une origine aux supposé·es coupables. Le journal n’a manifestement pas trouvé nécessaire de visibiliser davantage cette agression raciste sur son « collaborateur apprécié de tous », même s’il la qualifie de « faits graves ». Etonnant, la presse nous a pourtant habitué·es à davantage de corporatisme. Les agressions racistes et concertées, en bande, peuvent continuer longtemps.

https://rebellyon.info/Des-fafs-rouent-de-coups-un-homme-de-69-17219
 

Ahava

Bénis soient ceux qui doutent !
VIB
Au delà de la condamnation gerbante à 2 mois de sursis pour le seul coupable ( alors qu'ils étaient plusieurs : à croire que les investigations n'ont pas été trés loin )

c'est aussi ceci qui est écoeurant :

" Le journal n’a manifestement pas trouvé nécessaire de visibiliser davantage cette agression raciste sur son « collaborateur apprécié de tous », même s’il la qualifie de « faits graves »."
 
Venant d'une feuille de chou comme Le Progrès, je ne suis pas étonnée.

2 mois avec sursis pour une agression en bande à caractère raciste :eek:.
 
Deux mois de prison? Avec sursis? Et pour un seul agresseur? mais bien sûr...:prudent:

Y a pas moyen de médiatiser un peu plus cette affaire? Parce que là c'est quand même vraiment, vraiment un déni de justice...
 
ces lâches se sont rués sur un vieux, devant des jeunes noirs ils détallent comme des lapins, on a l'impression que les petits blancs de leur genre tapent soit des vieux ou des femmes
 
Si ils avaient tabassé un fromage, ils auraient pris pour 3 mois :p
non sincerement j en vus se faire lyncher quand j etais mome a l ecole sans qu il ne se passe rien pour autant

la betise est universel la lacheté et le manque de morale aussi ,autant se taper quand on jeunes et idiots je peux comprendre mais s en prendre a plus faible que soit non
 
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