La faillite de l'enseignement public

"On ne peut plus continuer avec la logique du tout gratuit à l'enseignement supérieur du Maroc". C'étaient les déclarations de Lahcen Daoudi, ministre de l'enseignement supérieur au Maroc. Pour étaler plus de détails, ce dernier avait affirmé que "les plus aisés devraient contribuer au financement de leurs études puisqu'elles sont très coûteuses pour l'état".
Le ministre n'a pas cessé depuis de de retirer et de réaffirmer ses propos dont on aura un avant-goût avec la prochaine loi de finances ? L'adoption de (...)

-Economie /Mohamed El Ouafa,Education,Alphabétisation,Etudiants

La faillite de l'enseignement public...
 
On subventionnera les plus démunis nous dit-on, mais depuis quand les riches fréquentent-ils les facultés publiques ?

Ton journal de 100 lignes vaudrait un zéro pointé à cause de cette énormité..

Mais c'est quoi cette mauvaise foi chez les gens?

Depuis quand le ministre, qui n'a cessé de reformuler et clarifier ses propos, à parler de facultés publiques (sous entend à accès libre) ?
Il a à maintes reprises répété que les établissements concernés sont ceux à accès très sélectif, où la formation coute un vrai pactole pour l’état.. (les facs de médecine et écoles d’ingénieurs).
Et puis toi monsieur l’élève ingénieur, tu devrais le savoir pourtant, ces établissements sont également fréquentés par une part non négligeable de gens aisés, dont la situation permet sans problèmes de s’acquitter de ces frais d’inscription.. Tout le monde ne fait pas le choix de la France ou le Canada juste parce qu'il en a les moyens.

Malheureusement, malhonnêteté et la critique rien pour la critique deviennent l'apanage de certains pseudos plumes libres en quête de sensationnel.
 
Ton journal de 100 lignes vaudrait un zéro pointé à cause de cette énormité..

Mais c'est quoi cette mauvaise foi chez les gens?

Depuis quand le ministre, qui n'a cessé de reformuler et clarifier ses propos, à parler de facultés publiques (sous entend à accès libre) ?
Il a à maintes reprises répété que les établissements concernés sont ceux à accès très sélectif, où la formation coute un vrai pactole pour l’état.. (les facs de médecine et écoles d’ingénieurs).
Et puis toi monsieur l’élève ingénieur, tu devrais le savoir pourtant, ces établissements sont également fréquentés par une part non négligeable de gens aisés, dont la situation permet sans problèmes de s’acquitter de ces frais d’inscription.. Tout le monde ne fait pas le choix de la France ou le Canada juste parce qu'il en a les moyens.

Malheureusement, malhonnêteté et la critique rien pour la critique deviennent l'apanage de certains pseudos plumes libres en quête de sensationnel.
A vouloir par tous les moyens défendre ce daoudi que même benkirane n'appuie pas dans son projet ,tu t'en prends à tous ceux qui disent le contraire de ce que tu penses.
Effectivement les riches envoient leurs enfants dans des écoles privées ou étrangères ,même que des gens pas assez nantis le font en utilisant tous les moyens possibles.
 
A vouloir par tous les moyens défendre ce daoudi que même benkirane n'appuie pas dans son projet ,tu t'en prends à tous ceux qui disent le contraire de ce que tu penses.
Effectivement les riches envoient leurs enfants dans des écoles privées ou étrangères ,même que des gens pas assez nantis le font en utilisant tous les moyens possibles.
Je le défends avec des arguments... et en attendant les tiens, j'ai le droit à du vent.
 
Je le défends avec des arguments... et en attendant les tiens, j'ai le droit à du vent.
Mes arguments sont mon vécu de père de famille qui connais très bien la situation de notre enseignement ,quand ce même daoudi se plaint qu'une manne de devises importante va à l'étranger pour la scolarisation de nos enfants en France et ailleurs.Cet argent ce ont les familles Marocaines qui l'envoient pas le ministère et ce sont celles qui le peuvent parce que notre enseignement public est foutu de l'avis de tout le monde.
Les transferts d’argent réalisés pour le compte des étudiants marocains à l’étranger sont à 2,6 milliards de dirhams en 2011 contre 2,4 en 2010.
Tu crois que les Marocains s'ils trouvaient que notre enseignement faisait l'affaire ils dépenseraient toute cette manne?
http://www.leconomiste.com/article/893811-etudes-l-tranger-la-liste-des-facilit-s
 
Mes arguments sont mon vécu de père de famille qui connais très bien la situation de notre enseignement ,quand ce même daoudi se plaint qu'une manne de devises importante va à l'étranger pour la scolarisation de nos enfants en France et ailleurs.Cet argent ce ont les familles Marocaines qui l'envoient pas le ministère et ce sont celles qui le peuvent parce que notre enseignement public est foutu de l'avis de tout le monde.
Les transferts d’argent réalisés pour le compte des étudiants marocains à l’étranger sont à 2,6 milliards de dirhams en 2011 contre 2,4 en 2010.
Tu crois que les Marocains s'ils trouvaient que notre enseignement faisait l'affaire ils dépenseraient toute cette manne?
http://www.leconomiste.com/article/893811-etudes-l-tranger-la-liste-des-facilit-s
Tu crois que si un élève trouve sa place dans une fac de médecine ou école d’ingénieurs marocaine, son père l'enverrait faire une licence ou un master dans une fac française ?

L’étranger vaut le coup dans deux cas, si tu es à la recherche d'une spécialité inexistante localement, ou si tu as la chance d’être admis dans une prestigieuse école d’ingénieurs ou de commerce..

Et si tu persistes à croire que notre enseignement supérieur est tellement foutu, tu devras m'expliquer pourquoi attire-t-il aujourd'hui plus de 8000 étudiants subsahariens dont la quasi-majorité méritante et boursière. Ces mêmes étudiants, qui une fois diplômés, arrivent à décrocher de bons postes en revenant dans leurs pays.
 
Tu crois que si un élève trouve sa place dans une fac de médecine ou école d’ingénieurs marocaine, son père l'enverrait faire une licence ou un master dans une fac française ?

L’étranger vaut le coup dans deux cas, si tu es à la recherche d'une spécialité inexistante localement, ou si tu as la chance d’être admis dans une prestigieuse école d’ingénieurs ou de commerce..

Et si tu persistes à croire que notre enseignement supérieur est tellement foutu, tu devras m'expliquer pourquoi attire-t-il aujourd'hui plus de 8000 étudiants subsahariens dont la quasi-majorité méritante et boursière. Ces mêmes étudiants, qui une fois diplômés, arrivent à décrocher de bons postes en revenant dans leurs pays.
Les étudiants subsahariens pour la plupart suivent un enseignement privé parce que leurs moyens le permettent ,le reste ils viennent dans le cadre de la coopération bilatérale sachant au passage que le Maroc prend le relais pour la France pour certaines formations mais cela ne veut absolument pas dire que nous avons un enseignement à la hauteur même que dans un rapport on nous avait situé derrière Gaza ,cette portion de la terre sous embargo.
S'agissant de la prétendue gratuité de notre enseignement un article fort intéressant signé daoudi aussi:

Seuls, les lycées voient leur gratuité appréciée par les parents qui n’ont pas les moyens de payer la scolarité du secteur privé qui, comme chacun le sait, va crescendo ou ceux qui n’ont pas pu franchir la forteresse des missions étrangères au pied desquelles ils étaient prêts à laisser piétiner leur dignité. Les parents se trouvent, alors, confrontés aux différentes grèves des enseignants, à leur absentéisme et à la dictature des cours particuliers.

Nous voilà arrivés à la gratuité de l’enseignement supérieur qui elle est une réalité mais j’allais dire à quel prix ? Un enseignement devenu quasiment indigent suite à l’hémorragie causée par un départ volontaire favorisé par une décision gouvernementale irresponsable. Les meilleurs professeurs partis, sont restés des enseignants à de rares exceptions sans grande envergure et complaisants envers le « copier-coller » des étudiants qui fait des ravages dans nos universités. Ces dernières connaissent une autre tare : l’absentéisme des enseignants qui préfèrent consacrer leur temps aux expertises « sonnantes et trébuchantes » qu’aux cours pour lesquels ils sont rémunérés, quelques uns poussant l’outrecuidance jusqu’à s’absenter le jour des examens.
http://www.yabiladi.com/articles/details/12177/vous-avez-gratuite-l-enseignement-maroc.html
 
]Les étudiants subsahariens pour la plupart suivent un enseignement privé parce que leurs moyens le permettent ,le reste ils viennent dans le cadre de la coopération bilatérale sachant au passage que le Maroc prend le relais pour la France pour certaines formations mais cela ne veut absolument pas dire que nous avons un enseignement à la hauteur même que dans un rapport on nous avait situé derrière Gaza ,cette portion de la terre sous embargo.
S'agissant de la prétendue gratuité de notre enseignement un article fort intéressant signé daoudi aussi:

http://www.yabiladi.com/articles/details/12177/vous-avez-gratuite-l-enseignement-maroc.html
Pas vraiment vrai, la plupart des étudiants subsahariens au Maroc suivent l'enseignement public! Et la quasi majorité est méritante, et triplement boursière (au Maroc, dans leurs pays et chez l’UNESCO).
Et il y en a bien qui prennent le relais pour la France comme tu as dit, mais ceux qui ont la chance d'avoir une bonne place dans une école d’ingénieurs par exemple, ils s'en suffisent crois moi! j'ai fait une faculté de sciences et techniques puis une école d’ingénieurs, où j'ai pu côtoyer des étudiants très brillants issus de plusieurs pays africains, venant parfois des meilleurs lycées sur place.. De Tchad, Niger, Cameroun, Cote d'ivoire, Mali, Bénin, Centre Afrique, Madagascar.. etc et même des pays anglo-saxons Nigeria et Liberia! Qui se prennent la peine de faire une année de langue au centre culturel français à Rabat avant d’intégrer leurs cursus.

Et s'agissant de ce que tu mentionnes sur le rapport qui nous classe derrière une Gaza en embargo, je mets cela sur le compte de la... allez on va dire la fatigue wella jou3 7it Remdan 8ada! compte tenu qu'on parle ici de l'enseignement supérieur et non pas l’éducation.

Pour revenir maintenant au cœur de la question, j'aimerais juste savoir, en quoi l'idée serait mauvaise ? On craint que la mesure touche les classes défavorisés et moyennes ? si c'est cela le soucis, attendant donc au moins d'avoir une idée sur les critères retenus pour l'éligibilité au paiement et des montants à verser pour pouvoir se prononcer avec crédibilité et pertinence.

En tout cas, se fiant aux déclarations rassurantes du ministre, seuls les gens qui ont les moyens, paieront des sommes qui ne représentent même pas le 10% de ce qui leur serait demandé pour l’étranger, où les conditions se font d'ailleurs de plus en plus resserrer (augmentation des droits d’études pour la France et l'Espagne, limitation d’accès en instaurant des quotas pour étrangers en Belgique.. etc )

Alors que la mesure de Sir Lahcen, si jamais adoptée, résultera par allouer plus de ressources financières à ces établissements, ce qui ne manquera sans doute pas d’impacter positivement la qualité des études, et permettra l’accès à une plus large base estudiantine en offrant la possibilité d'ajouter des places pédagogiques supplémentaires.

Alors pourquoi la critique destructive ???? C'est la question ce qui me taraude l'esprit :prudent:
 
Pas vraiment vrai, la plupart des étudiants subsahariens au Maroc suivent l'enseignement public! Et la quasi majorité est méritante, et triplement boursière (au Maroc, dans leurs pays et chez l’UNESCO).
Et il y en a bien qui prennent le relais pour la France comme tu as dit, mais ceux qui ont la chance d'avoir une bonne place dans une école d’ingénieurs par exemple, ils s'en suffisent crois moi! j'ai fait une faculté de sciences et techniques puis une école d’ingénieurs, où j'ai pu côtoyer des étudiants très brillants issus de plusieurs pays africains, venant parfois des meilleurs lycées sur place.. De Tchad, Niger, Cameroun, Cote d'ivoire, Mali, Bénin, Centre Afrique, Madagascar.. etc et même des pays anglo-saxons Nigeria et Liberia! Qui se prennent la peine de faire une année de langue au centre culturel français à Rabat avant d’intégrer leurs cursus.

Et s'agissant de ce que tu mentionnes sur le rapport qui nous classe derrière une Gaza en embargo, je mets cela sur le compte de la... allez on va dire la fatigue wella jou3 7it Remdan 8ada! compte tenu qu'on parle ici de l'enseignement supérieur et non pas l’éducation.

Pour revenir maintenant au cœur de la question, j'aimerais juste savoir, en quoi l'idée serait mauvaise ? On craint que la mesure touche les classes défavorisés et moyennes ? si c'est cela le soucis, attendant donc au moins d'avoir une idée sur les critères retenus pour l'éligibilité au paiement et des montants à verser pour pouvoir se prononcer avec crédibilité et pertinence.

En tout cas, se fiant aux déclarations rassurantes du ministre, seuls les gens qui ont les moyens, paieront des sommes qui ne représentent même pas le 10% de ce qui leur serait demandé pour l’étranger, où les conditions se font d'ailleurs de plus en plus resserrer (augmentation des droits d’études pour la France et l'Espagne, limitation d’accès en instaurant des quotas pour étrangers en Belgique.. etc )

Alors que la mesure de Sir Lahcen, si jamais adoptée, résultera par allouer plus de ressources financières à ces établissements, ce qui ne manquera sans doute pas d’impacter positivement la qualité des études, et permettra l’accès à une plus large base estudiantine en offrant la possibilité d'ajouter des places pédagogiques supplémentaires.

Alors pourquoi la critique destructive ???? C'est la question ce qui me taraude l'esprit :prudent:
Sir Lahcen parle d'une contribution entre 500 et 1000 DH pour les gens aisés ,il se moque de qui? Nous faire avaler que les couches aisées financent notre enseignement avec cette contribution minable ,c'est nous prendre pour des ****.
Le problème se trouve dans l'ouverture de cette parenthèse qui risque de nous couter cher dès lors que le principe de la gratuité de l'enseignement sera remis en cause.Il faut se méfier des promesses rassurantes ,on n'a aucune visibilité de ce qu'il va accoucher après.
Ce sieur de l'enseignement j'aurais apprécié qu'il aie le courage du ministre de la santé qui a interdit aux médecins du publics d'exercer dans le privé.J'aurais aimé qu'il fasse de même qu'il interdise d'un commun accord avec l'autre ministre de l'éducation nationale ,aux écoles privées de recruter les enseignants du public.
Quand on sait que pour une séance de mathématiques ,certaines familles sont obligées de débourser entre 100 et 500 DH ,on est en droit de se demander où est cette gratuité qui fait délirer le sieur daoudi.
 

_coucou

Athée grace à Dieu !
VIB
sous tous les cieux, une personne a d'"autant plus de chance de faire des études supérieurs que ses parents y ont eut eux même accès
l'argent n'est pas le seul élément pour accéder aux études, car environnement est aussi un facteur non négligeable

Seulement, une société qui de donne pas de chance de faire valoir les capacités a étudier pour les fils de pauvre est en droite ligne de deux vision d'avenir
_ une justice de classe, le riche restera riche et éduqué ...
_ se couper des potentialités populaires nécessaires au développement du pays

( peut etre a tord :sournois:, j'ai toujours soupçonné les élites d'avoir peur de l'éducation des masses)
 
Alors que la mesure de Sir Lahcen, si jamais adoptée, résultera par allouer plus de ressources financières à ces établissements, ce qui ne manquera sans doute pas d’impacter positivement la qualité des études, et permettra l’accès à une plus large base estudiantine en offrant la possibilité d'ajouter des places pédagogiques supplémentaires.

Alors pourquoi la critique destructive ???? C'est la question ce qui me taraude l'esprit :prudent:


Ayant moi meme fait l'ecole publique du jame3 dlf9ih jusqu'a l'ecole d'ingenieur, je ne peux m'empecher de rester sceptique quant a l'argent comme garant de meilleure qualite d'enseignement. On vient de se faire fouetter aux JO et au foot. L'exemple n'est peut etre pas pertinent, mais le sport me semble-t-il etait aussi sujet aux memes lamentations avant (et pourtant on avait des champions), et l'on se demande ou est passe l'argent et pourquoi cela n'a pas produit d'athletes de niveau.


Le probleme de l'enseignement a mon avis est tout autre; le marocain. Sans vouloir tomber dans les generalites, j'ose dire que toute est question d'honnete. Or, le marocain n'est pas honnete..................attends un peu pour la maticha, je m'explique!!


A la base, un enfant au primaire ne demande qu'a apprendre. Peu importe l'environnement social dans lequel il evolue, l'ecole est sensee le "conditionner" l'apprentissage. Il apprecierait l'instit patient, craindrait le severe, et noterait celui qui n'est la que pour faire acte de presence. Meme a six ans, on est capable de discerner cela. Mme n3ini3a Que Dieu lui pardonne (ou pas) me marque encore comme exemple ultime de ce qui ne va pas dans l'ecole marocaine. Les anectotes, TOUS ceux qui ont fait l'ecole publique gardent le souvenir de ces "Allah yesme7 lihoum....ou pas". Entre l'instit qui ne vient jamais, qui dors en classe, qui envoit ses eleves lui faire du the, qui les utilise comme coursiers, ou celles qui comme madame n3ini3a profitait du temps des classes pour passer ses cheveux au peigne fin. Heureusement qu'il y'avait quelque honnetes gens pour sauver la barque. L'honnetete a ce niveau ne demande pas d'argent, plutot des valeurs qu'on a ou qu'on a pas.

Ajouter a cela, le syndrome de toute une societe, le weld flen qui vaut mieux parce qu'il le vaut bien. A 12ans a peine, bel3ellali, on anoncait ma note de fin d'annee en tant que 2eme de promo, puis on applaudissait la note inferieure a la mienne de bent lmoudir en tant que 1ere. Joli exemple donne a un enfant.


Au college, ou on critique souvent le manque d'equipement de labos et installations sportives, avec un bon bouquin et un bon prof, on arrivait t a faire avec ce manque, et avancer. A ce stade le role du prof est determinant car c'est l'age ou l'on fait le choix d'adopter l'ecole ou pas. Pour une mysterieuse raison, mes profs a cette epoque etaient corrects, dont un envers qui je resterais toujours reconnaissante. Cela etant dit, on cultive encore le culte de la nonchalence, l'absenteisme et le laxisme.

...... a suivre
 
......suite

Le lycee quant a lui est moins un probleme de profs qu'il n'est un probleme des "heures sup", le fleau de l'education nationale. Sous pretexte que les profs du public ne sont pas bons, CES MEMES PROFS se permettent de donner des cours prives pour "aider les eleves", s'adonaent ainsi a un exercice de favoritisme a peine devoile ou les malheureux en classe public se font dire bla 7ya bla 7echma "les exercices de ce chapitre vont etre corriges ce soir....pour ceux qui assistent aux cours de soir!!!" Encore une fois, un tres joli exemple que l'on donne a la nouvelle generation. Pareil, l'argent ne saura redresser ce mal, car un prof bien n'a pas besoin de faire sentir a ses eleves qu'ils recoivent moins d'effort de lui que ceux qui le payent le soir; il fera son devoir, avec honnete, et cela ne l'empecherait pas de soutenir des eleves faibles, le soir, et moyennant argent.

Si je blame les instits et profs avant tout c'est que ce sont eux qui prennent les eleves en hotage dans leur bras de fer avec le ministere pour les salaires (rarement pour l'equipement qui se fait manquant il faut le dire). C'est d'eux qu'on a apprit le laxisme, le retard, l'absenteisme, que le travail est sans valeur et l'honnetete rarement recompensee.

Au final, je ne dis pas que l'enseignement n'a pas besoin de financement, je dis plutot que le seul garant d'un enseignement de qualite est l'honnetete de se son corps enseignant avant tout. S7ab lkhir s'occuperont bien de tout argent injecte pour sauver les generations futurs..........comme ils l'ont fait pour l'argent des sports.


Desolee si j'ai froisse quelqu'un avec mon franc parler. L'education me tient vraiment a coeur. Dans mon ecole primaire je me rappelle d'une peinture sur le mur qui disait "zara3ou fa7asadna, wa nazra3ou faya7soudoun". Il y'a longtemps qu'on n'a seme que du vent, on ne recolte que le fruit de notre mediocrite.


wa ssalam :D


ps: je reviendrais sur l'enseignement superieur...................avec moins de critiques, promis.
 
Sir Lahcen parle d'une contribution entre 500 et 1000 DH pour les gens aisés ,il se moque de qui? Nous faire avaler que les couches aisées financent notre enseignement avec cette contribution minable ,c'est nous prendre pour des ****.
Le problème se trouve dans l'ouverture de cette parenthèse qui risque de nous couter cher dès lors que le principe de la gratuité de l'enseignement sera remis en cause.Il faut se méfier des promesses rassurantes ,on n'a aucune visibilité de ce qu'il va accoucher après.
Ce sieur de l'enseignement j'aurais apprécié qu'il aie le courage du ministre de la santé qui a interdit aux médecins du publics d'exercer dans le privé.J'aurais aimé qu'il fasse de même qu'il interdise d'un commun accord avec l'autre ministre de l'éducation nationale ,aux écoles privées de recruter les enseignants du public.
Quand on sait que pour une séance de mathématiques ,certaines familles sont obligées de débourser entre 100 et 500 DH ,on est en droit de se demander où est cette gratuité qui fait délirer le sieur daoudi.
Puis-je savoir d'où tu tiens cette info ? C'est vraiment minable comme contribution qu'il n'est même pas utile d'en parler :prudent:
 
Puis-je savoir d'où tu tiens cette info ? C'est vraiment minable comme contribution qu'il n'est même pas utile d'en parler :prudent:
وكشف وزير التعليم العالي، في تصريح لـ "الصباح" أنه يقترح إعفاء الفئات الاجتماعية التي تحصل على أجر صاف يبلغ 10 آلاف درهم شهريا وما دونها من أداء رسوم تسجيل أبنائها في كليات الطب والهندسة، كما يقترح أداء الحاصلين على ما بين 10 و15 ألف درهم ما بين 500 و1000 درهم سنويا

http://www.assabah.press.ma/?view=article&tmpl=component&layout=default&id=30061
 

Moadx

FREE SYRIA
VIB
Tu crois que si un élève trouve sa place dans une fac de médecine ou école d’ingénieurs marocaine, son père l'enverrait faire une licence ou un master dans une fac française ?

L’étranger vaut le coup dans deux cas, si tu es à la recherche d'une spécialité inexistante localement, ou si tu as la chance d’être admis dans une prestigieuse école d’ingénieurs ou de commerce..

Et si tu persistes à croire que notre enseignement supérieur est tellement foutu, tu devras m'expliquer pourquoi attire-t-il aujourd'hui plus de 8000 étudiants subsahariens dont la quasi-majorité méritante et boursière. Ces mêmes étudiants, qui une fois diplômés, arrivent à décrocher de bons postes en revenant dans leurs pays.

C'est parce qu'ici c'est mieux qu'en afrique subsaharienne , mais on reste tout de même très très médiocre que ce soit enseignement supérieur ou pas
 
C'est parce qu'ici c'est mieux qu'en afrique subsaharienne , mais on reste tout de même très très médiocre que ce soit enseignement supérieur ou pas

je presume que tu as fait et fini tes etudes superieures au maroc pour en avoir une telle idée. :prudent: bizarrement, j'ai fait mes etudes d'ingénieurs dans ce meme maroc et je n'en garde aucunement une idee de "mediocrite" o_O
 
وكشف وزير التعليم العالي، في تصريح لـ "الصباح" أنه يقترح إعفاء الفئات الاجتماعية التي تحصل على أجر صاف يبلغ 10 آلاف درهم شهريا وما دونها من أداء رسوم تسجيل أبنائها في كليات الطب والهندسة، كما يقترح أداء الحاصلين على ما بين 10 و15 ألف درهم ما بين 500 و1000 درهم سنويا

http://www.assabah.press.ma/?view=article&tmpl=component&layout=default&id=30061
Si cela s’avère vrai (perso je me méfie généralement des chiffres dans les quotidiens arabophones) il n'y a pas lieu à se taper toute cette polémique pour une si modeste contribution.
 
je presume que tu as fait et fini tes etudes superieures au maroc pour en avoir une telle idée. :prudente: bizarrement, j'ai fait mes etudes d'ingénieurs dans ce meme maroc et je n'en garde aucunement une idee de "mediocrite" :eek:hoh:
Il vient de commencer ses études supérieurs.. en première année de fac si je ne m'abuse hein Moad :D

Et ironiquement, si une telle mesure venait d’être appliquée, ça bénéficierait surtout à des futurs bacheliers dans son ancienne condition, qui n'auront pas des 16+/20 pour pouvoir passer les concours des facs de médecine et des écoles d'ing. Mais ça, soit il l'a pas bien saisi, soit il se dit: tiens yak dazt 3liya ana! iwa ghir tdouz 3li8oum ta 8oma :D
 

Moadx

FREE SYRIA
VIB
je presume que tu as fait et fini tes etudes superieures au maroc pour en avoir une telle idée. bizarrement, j'ai fait mes etudes d'ingénieurs dans ce meme maroc et je n'en garde aucunement une idee de "mediocrite" o_O

ah c'est pour ça qu'on est classé parmis les derniers au niveau de l'éducation o_O
 
ah c'est pour ça qu'on est classé parmis les derniers au niveau de l'éducation o_O
A sahbi! wech mazal sayem ? :D Enseignement supérieur et éducation sont deux choses différentes! on a même deux ministères séparés! wa narééé!

Et de grâce! épargnez-nous cette histoire de classement que vous rabâchez toutes les deux secondes! car finalement.. elle ne concerne que le taux de scolarité des enfants ^^
 
En attendant ton retour... car c'est justement ça le sujet :D
wakha a sidi.

je n'ai pas été complètement hors sujet car il s'agit bien de discuter de "la faillite de l'enseignement public" et pas seulement de la proposition du ministre, meme si je le reconnais le passage que j'ai cite de toi concernait cette dernière.

Pour moi, la base de l'enseignement public est bien les premieres 12 années. Les consequences de la faillite de cette phase, nous les vivons en ce moment : une catastrophe nationale de manque d'éducation (pas seulement académique) et ce qui s'en suit en calamités !!!!!
L'enseignement superieur quant a lui, bien que primordial, il ne sert qu'a définir les compétences. Sa faillite produit des chômeurs, des formations inadéquates, des ressources gaspillées...etc. En gros, un manque a gagner pour la productivite (economique, scientifique et culturelle) de la société. Vouloir le reformer est une necessite bien évidement, mais je ne pense pas que l'on doit voir l'un sans l'autre, bien que leurs problemes soient diametralement opposes.

Si l'on parle de la faillite de l'enseignement superieur au maroc, on se doit bien de preciser que c'est des facultés que l'on parle et non pas des grandes ecoles d'ingénieurs et les bonnes ecoles de commerce qui font honneur de très bons eleves. La proposition du ministre dans ce sens est completement inadéquate parce qu'elle vise la seul issue "actuelle" pour les marocains, toute categories sociales confondues, d'avoir une bonne éducation. En augmentant les frais de scolarité, on freine un élan bien lancee de la couche moyenne a accéder a des poste qui pas tres longtemps deja etaient reserves a notre valeureuse aristocratie. Sans vouloir douter de la parole du ministre, je ne crois pas une seconde a l'idee de "seulement les riches vont payer", car traditionnellement, ce sont justement les riches qui ne payent jamais au maroc.

Les incubateurs a chaumeurs par contre (les universites pour qui ont pas captes) devrait etre le seul point focal de toute idée réformatrice. et la encore, je ne pense pas que l'argent serait garant d'une meilleure qualité d'enseignement dans les universités car dans ma petite tete (de personne qui n'a jamais ete a l'universite), ces endroits ne sont que la prolongation du système des 12 premieres annees, avec tous les problemes que j'ai cite avant, mais avec une nouvelle composante en plus, une masse estudiantise démotivée ou l'etablissement scolaire n'est autre qu'un passe-temps purgatoire en attendant de rejoindre les camarades au chômage.


j'avais promis que ca n'allait pas etre que du négatif, mais bon, je garde mes etoiles aux ecoles d'ingenieurs et commerce qui n'ont pas attendu les eternels projet ministeriaux pour trouver la formule adequante pour une bon enseignement supérieur.
 
Si cela s’avère vrai (perso je me méfie généralement des chiffres dans les quotidiens arabophones) il n'y a pas lieu à se taper toute cette polémique pour une si modeste contribution.
Il n'a pas démenti ces propos qui ont été relayés par la presse électronique aussi et qui ont fait réagir beaucoup d'internautes.Les politiques agissent de cette manière pour faire passer la pilule ,on parle d'une fourchette qui à la fin prend d'autres proportions.
J'ai donné mon avis en toute honnêteté n'étant concerné ni de près ni de loin par cette mesure ,juste parce que ça me fait mal de voir ce qu'est devenu notre enseignement.
On ne peut pas comparer les niveaux de nos bacheliers des derniers temps avec ceux des années 60 ou 70 ,toutes ces prétendues réformes ont mis à mal notre enseignement qui ne se remettra pas de son mal sans un retour à l'école citoyenne du lendemain de notre indépendance.
 
ah c'est pour ça qu'on est classé parmis les derniers au niveau de l'éducation o_O

pour ca quoi?????


J'avais pose ma question car j'ai remarque l'age que tu affiches pres de ton peusdo, et Erolisk jazahou Allahou khayran a confirme.

Je n'aime pas voir des etudiants en debut de parcours decourages par une vision paralysante. Alors, voila ce que j'ai a te dire Moadx. A 19 ans, tu n'es pas en mesure de juger de la mediocrite ou pas de l'enseignement superieur, car ton seul objectif devrait etre de reussir ton parcours scolaire, peu importe les conditions et peu importe les obstacles. Tu t'en mordra les doigts si tu negliges ton éducation a cause du mecontentement general. De mon époque, il y'avait des grèves a gogo, des profs qui y mettaient de leur zele pour nous inciter a suivre les grèves....mais il y'avait les sages qui continuaient a etudier, et ceux qui se laissaient vite emporter par le vent des grèves, repetant exactement ce que tu viens de dire sur la mediocrite de l'enseignement, allant meme jusqu'a dire que les etudes ne mènent a rien.....des annees plus tard, ils s'en mordent les doigts, crois moi.

Si tu suis tes cours bien, persevere, et sinon, tu as encore le temps, et toutes les opportunites pour reussir.


Finit de la parenthese moralisatrise (c'est de bon coeur crois moi).
 
Il n'a pas démenti ces propos qui ont été relayés par la presse électronique aussi et qui ont fait réagir beaucoup d'internautes.Les politiques agissent de cette manière pour faire passer la pilule ,on parle d'une fourchette qui à la fin prend d'autres proportions.
J'ai donné mon avis en toute honnêteté n'étant concerné ni de près ni de loin par cette mesure ,juste parce que ça me fait mal de voir ce qu'est devenu notre enseignement.
On ne peut pas comparer les niveaux de nos bacheliers des derniers temps avec ceux des années 60 ou 70 ,toutes ces prétendues réformes ont mis à mal notre enseignement qui ne se remettra pas de son mal sans un retour à l'école citoyenne du lendemain de notre indépendance.
Je comprend ton ressenti, qui est d'ailleurs largement partagé. Tout le système est à revoir de fond en comble, la grogne atteint son paroxysme.

Cela dit, tu peux ne pas voir une sympathie pour les membres du Pjd c'est ton plein droit, mais en l’occurrence avec cette mesure Daoudi va certainement dans le bon sens, puisque c'est une initiative dont l’idée est tout à fait louable, ce qu'il faut plutôt encourager.
Et plus concrètement, on devra attendre d'avoir davantage d’éléments pour mieux apprécier.

Perso je reste positif et optimiste, car j'ai confiance en ces responsables de la trempe de Lahcen Daoudi qui veulent le changement et qui œuvrent pour le réaliser.
 
Si l'on parle de la faillite de l'enseignement superieur au maroc, on se doit bien de preciser que c'est des facultés que l'on parle et non pas des grandes ecoles d'ingénieurs et les bonnes ecoles de commerce qui font honneur de très bons eleves. La proposition du ministre dans ce sens est completement inadéquate parce qu'elle vise la seul issue "actuelle" pour les marocains, toute categories sociales confondues, d'avoir une bonne éducation. En augmentant les frais de scolarité, on freine un élan bien lancee de la couche moyenne a accéder a des poste qui pas tres longtemps deja etaient reserves a notre valeureuse aristocratie. Sans vouloir douter de la parole du ministre, je ne crois pas une seconde a l'idee de "seulement les riches vont payer", car traditionnellement, ce sont justement les riches qui ne payent jamais au maroc.
A vrai dire, là ce que tu fais est justement de douter de la parole du ministre. Et c'est de ton droit.
 
A vrai dire, là ce que tu fais est justement de douter de la parole du ministre. Et c'est de ton droit.

loin de la. Je doute de l'adequation de sa parole avec la realite marocaine...et ce n'est pas du fatalisme de ma part non plus.

Sa parole et ses intentions sont une chose dont je ne me permettrais pas de mettre en doute, mais la realite en est une autre. L'application de frais de scolarite eleves uniquement pour les riches ne pourrait pas se faire au maroc. Avec de la pression (que dis-je? la nature des choses), cela finirait par s'appliquer a tout le monde, et l'on dira encore que les pauvres ne pourraient etre touches car ils beneficieraient de bourses, et l'on trainerait a adopter une augmentation de ces bourses (deja derisoires en ce moment, ne permettant meme pas de payer les frais d'internats d'aujourd'hui), et ainsi de suite.

Naturellement, les frais seraient plus eleves pour les ecoles d'ingenieurs/comerce que les universites, et ca pour moi serait la plus grande injustice faite a la classe moyenne. Dans un maroc ou meme les etudiants les plus brillants font des fois face a des choix d'economie : choisir une ecole dans une telle ville par ce les parents ne peuvent se permettre de payer le transport pour l'autre ville, ou parce que le frere y est deja, donc ca economiserait (je sais, j'ai du le faire moi meme), choisir une formation courte pour ne pas agoniser les parents davantage, choisir une filiere dont les debouches sont SURS au lieu d'une autre plus risquee, et dans l'extreme faire annee blanche car elghaleb Allah par de moyens (ca aussi je parle d'experience, pas la mienne)......et j'en passe, tu penses vraiment qu'une promesse de bourse va balayer le poids des frais de scolarites dans la balance du choix des bacheliers et leurs parents? L'equite dans une equation d'argent n'aurait aucune chance de se realiser?

Si Mr le ministre veut faire quelque chose pour changer les universites, bismillah, ca ne pourrait etre pire, mais de grace qu'il ne touche pas aux ecoles d'ingenieurs et de comerce, ni meme a la faculte de medecine. Les quelques millions qu'ils veulent recuperer de ces ecoles peuvent tres bien etre prise du salaire de Geret..............par exemple.


wa ssalam :)
 
"On ne peut plus continuer avec la logique du tout gratuit à l'enseignement supérieur du Maroc". C'étaient les déclarations de Lahcen Daoudi, ministre de l'enseignement supérieur au Maroc. Pour étaler plus de détails, ce dernier avait affirmé que "les plus aisés devraient contribuer au financement de leurs études puisqu'elles sont très coûteuses pour l'état".
Le ministre n'a pas cessé depuis de de retirer et de réaffirmer ses propos dont on aura un avant-goût avec la prochaine loi de finances ? L'adoption de (...)

-Economie /Mohamed El Ouafa,Education,Alphabétisation,Etudiants

La faillite de l'enseignement public...


Plusieurs points discutables:

- Coût de l'enseignement supérieur: Un des principes universels de l'enseignement supérieur public et gratuit, c'est qu'il est gratuit pour tout le monde. La différence entre pauvres et riches doit se faire au niveau des prélèvements d'impôts (taxe sur la fortune refusée par Benkirane) et non pas au niveau du paiement des frais de scolarité. Cette idée hasardeuse risque de créer des tensions à l'intérieur du corps estudiantin, professoral, avec des frais de gestion monstrueux et des trafics de tout genre (pistons pour étudier gratuitement, falsification des justificatifs de revenus, etc...). La solution simple serait de mettre en place les tranches d'imposition convenables et de combattre l'évasion fiscale des plus riches, pas besoin de toucher à la gratuité de l'enseignement.


- "arabisation hasardeuse et bâclée": peut être au début aux temps où Azzeddine Laraki était ministre de l'éducation, mais je pense que les programmes en arabe ont muri, et toutes les matières scientifiques se sont stabilisées finalement en termes de maîtrise par les professeurs et en termes de lexique scientifique. Il n' y a plus de problème d'arabisation dans le primaire et le secondaire, le seul problème réside dans l'enseignement supérieur toujours francisé, alors qu'il aurait dû être arabisé+anglicisé pour avoir de vrais échanges avec les universités de part le monde.

Exemple: dans le système israélien, c'est bien le cas (enseignement supérieur en hébreu - langue morte ressuscitée, ce qui n'est pas le cas de l'arabe, langue vivante et vivace - avec un focus sur l'anglais pour les échanges avec l'international). Et les résultats sont là: Les universités sionistes sont parmi les plus performantes du monde.

En tout cas, le français n'a rien à faire dans notre système éducatif, j'avais compris que le protectorat français s'était terminé en 1956...mais j'ai l'impression qui l'est toujours là, présent de manière hideuse et insidieuse, dans les esprits avant tout.
 
loin de la. Je doute de l'adequation de sa parole avec la realite marocaine...et ce n'est pas du fatalisme de ma part non plus.

Sa parole et ses intentions sont une chose dont je ne me permettrais pas de mettre en doute, mais la realite en est une autre. L'application de frais de scolarite eleves uniquement pour les riches ne pourrait pas se faire au maroc. Avec de la pression (que dis-je? la nature des choses), cela finirait par s'appliquer a tout le monde, et l'on dira encore que les pauvres ne pourraient etre touches car ils beneficieraient de bourses, et l'on trainerait a adopter une augmentation de ces bourses (deja derisoires en ce moment, ne permettant meme pas de payer les frais d'internats d'aujourd'hui), et ainsi de suite.

Naturellement, les frais seraient plus eleves pour les ecoles d'ingenieurs/comerce que les universites, et ca pour moi serait la plus grande injustice faite a la classe moyenne. Dans un maroc ou meme les etudiants les plus brillants font des fois face a des choix d'economie : choisir une ecole dans une telle ville par ce les parents ne peuvent se permettre de payer le transport pour l'autre ville, ou parce que le frere y est deja, donc ca economiserait (je sais, j'ai du le faire moi meme), choisir une formation courte pour ne pas agoniser les parents davantage, choisir une filiere dont les debouches sont SURS au lieu d'une autre plus risquee, et dans l'extreme faire annee blanche car elghaleb Allah par de moyens (ca aussi je parle d'experience, pas la mienne)......et j'en passe, tu penses vraiment qu'une promesse de bourse va balayer le poids des frais de scolarites dans la balance du choix des bacheliers et leurs parents? L'equite dans une equation d'argent n'aurait aucune chance de se realiser?

Si Mr le ministre veut faire quelque chose pour changer les universites, bismillah, ca ne pourrait etre pire, mais de grace qu'il ne touche pas aux ecoles d'ingenieurs et de comerce, ni meme a la faculte de medecine. Les quelques millions qu'ils veulent recuperer de ces ecoles peuvent tres bien etre prise du salaire de Geret..............par exemple.


wa ssalam :)
Je ne suis pas très sûr que vous ayez très bien compris la démarche qu'il désire entreprendre. En quelques lignes ça donne ça..

1- Les boursiers sont d'office issus la classe défavorisée (hormis les bénéficiaires de bourses d'excellence) et donc ne sont pas concernés.

2- Les frais d'inscription seront uniquement appliqués à des gens dont la situation le permet (on attendra de voir les critères retenus pour designer cette population).

3- la mesure s'appliquera uniquement aux facs de médecine et écoles d’ingénieurs (il n'est donc pas question de parler des universités).

Et par rapport à l'autre méthode de prélèvements d’impôts, je crois que celle-ci à l'avantage de permettre une distribution directe, sans avoir à centraliser tout un système qui devra interagir avec la direction d’impôts.
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Ton journal de 100 lignes vaudrait un zéro pointé à cause de cette énormité..

Mais c'est quoi cette mauvaise foi chez les gens?

Depuis quand le ministre, qui n'a cessé de reformuler et clarifier ses propos, à parler de facultés publiques (sous entend à accès libre) ?
Il a à maintes reprises répété que les établissements concernés sont ceux à accès très sélectif, où la formation coute un vrai pactole pour l’état.. (les facs de médecine et écoles d’ingénieurs).
Et puis toi monsieur l’élève ingénieur, tu devrais le savoir pourtant, ces établissements sont également fréquentés par une part non négligeable de gens aisés, dont la situation permet sans problèmes de s’acquitter de ces frais d’inscription.. Tout le monde ne fait pas le choix de la France ou le Canada juste parce qu'il en a les moyens.

Malheureusement, malhonnêteté et la critique rien pour la critique deviennent l'apanage de certains pseudos plumes libres en quête de sensationnel.
on appelle ça, 9elete chghal ou madire :cool:
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Je ne suis pas très sûr que vous ayez très bien compris la démarche qu'il désire entreprendre. En quelques lignes ça donne ça..

1- Les boursiers sont d'office issus la classe défavorisée (hormis les bénéficiaires de bourses d'excellence) et donc ne sont pas concernés.

2- Les frais d'inscription seront uniquement appliqués à des gens dont la situation le permet (on attendra de voir les critères retenus pour designer cette population).

3- la mesure s'appliquera uniquement aux facs de médecine et écoles d’ingénieurs (il n'est donc pas question de parler des universités).

Et par rapport à l'autre méthode de prélèvements d’impôts, je crois que celle-ci à l'avantage de permettre une distribution directe, sans avoir à centraliser tout un système qui devra interagir avec la direction d’impôts.
encore faut il qu'on le laisse faire, et quand il le réussira pas là on peut s'y mettre à coup de marteau même sur son dos :)
 
J
3- la mesure s'appliquera uniquement aux facs de médecine et écoles d’ingénieurs (il n'est donc pas question de parler des universités).

Si c'est le cas, alors je suis frouchement opposee a cette initiative. On ne reforme PAS la seule composante du systeme educatif qui fonctionne bien. Le chantier est enorme pour ressussiter les universites, pourquoi vouloir intervenir la ou il ne faut pas. Ca me depasse.
 
Si c'est le cas, alors je suis frouchement opposee a cette initiative. On ne reforme PAS la seule composante du systeme educatif qui fonctionne bien. Le chantier est enorme pour ressussiter les universites, pourquoi vouloir intervenir la ou il ne faut pas. Ca me depasse.
Il est où le hic ? j'aimerais comprendre.

Selon le ministre, ça ne concernera que ces établissements à accès très sélectif, car la formation y coute très cher à l’état, ce qui ne lui permet pas de répondre aux besoins croissants des nouveaux bacheliers qui arrivent sur le marché, ce qui induit une inflation des seuils de notes exigés pour passer les concours, et par ricochet, exclut une bonne partie des élèves du rêve d’intégrer ces écoles.

Je te donne un exemple concret sur cette situation, aujourd’hui un bachelier scientifique qui a eu une Mention BIEN (15/20) n'est pas admis à passer les concours pour intégrer de l'ENSA (école d'ing) et les facs de médecine. Si ce n'est pas malheureux!
 
encore faut il qu'on le laisse faire, et quand il le réussira pas là on peut s'y mettre à coup de marteau même sur son dos :)

D'habitude, je suis la premiere a soutenir l'action pour le changement, je me vois dans cette question faire l'avocat du diable au risque de paraitre defailliste, et de mauvaise foi. Ce n'est nullement le cas. Je concois que l'on soit tres mal informes par une presse incompetente et haineuse envers le pjd, je le concois bien, et j'ai peut etre tord d'etre si cathegorique, mais je ne peux m'empecher devant une telle proposition de voir noir. Ceux qui ont frequente ces ecoles savent tres bien que 90% de leurs etudiants sont des wled echa3b. Il n'y a qu'a faire un petit tour a l'ecole Hassania puis a L'ISCAE pour s'en rendre compte. Qui est-ce qui payera alors?

Les enjeux de l'enseignement superieurs sont beaucoup plus importants pour les prendre a la legere et attendre de voir les resultats d'une reforme avant de la juger. Il en va de l'avenir de generations. C'est maintenant qu'on discute si c'est une bonne idee ou pas, pas apres. Si j'ai une demande a faire a Mr le ministre, est qu'il fournisse un document PUBLIC qui explique son plan, et l'etude que son bureau a fait sur sa faisabilite pour que l'on puisse tous etre juges de sa pertinence, au lieu de se contenter de s'adresser a une presse partisane.

C'est un debat national qu'il faut.
 
Il est où le hic ? j'aimerais comprendre.

Selon le ministre, ça ne concernera que ces établissements à accès très sélectif, car la formation y coute très cher à l’état, ce qui ne lui permet pas de répondre aux besoins croissants des nouveaux bacheliers qui arrivent sur le marché, ce qui induit une inflation des seuils de notes exigés pour passer les concours, et par ricochet, exclut une bonne partie des élèves du rêve d’intégrer ces écoles.

Je te donne un exemple concret sur cette situation, aujourd’hui un bachelier scientifique qui a eu une Mention BIEN (15/20) n'est pas admis à passer les concours pour intégrer de l'ENSA (école d'ing) et les facs de médecine. Si ce n'est pas malheureux!



en effet c'est malheureux. Proposerait-il d'augmenter la capacite d'accueil de ces ecoles?
 
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