Faits divers marocains

Cinq Marocains écroués: ils localisaient des "trésors" en échange d'argent


Cinq Marocains, qui se déclaraient spécialistes de la recherche de trésors à l'aide de litanies et d'encens ont été arrêtés par la police qui a lancé un mandat d'arrêt international contre sept "complices", dont quatre Tunisiens.

L'enquête a été lancée lorsqu'un agriculteur s'est déclaré victime de fquihs (doctes musulmans) qui lui ont soutiré 3,5 millions de dirhams (318.000 euros), a indiqué la police de Fquih Ben Saleh (centre) citée mardi par l'agence marocaine MAP.

Le réseau l'avait convaincu qu'il était en mesure de "localiser et d'extraire des trésors ensevelis dans ses terres".

Avant d'entamer leurs "recherches", les escrocs réclamaient une avance pour l'achat de substances nécessaires à l'encensement des lieux. Le but déclaré était d'en "déloger les démons gardiens du trésor".



Auteur : AFP

ah ben dis donc sont riches les gesn de fqih ben saleh:D
 

Khalide34

mektoub dial allah
Cinq Marocains écroués: ils localisaient des "trésors" en échange d'argent


Cinq Marocains, qui se déclaraient spécialistes de la recherche de trésors à l'aide de litanies et d'encens ont été arrêtés par la police qui a lancé un mandat d'arrêt international contre sept "complices", dont quatre Tunisiens.

L'enquête a été lancée lorsqu'un agriculteur s'est déclaré victime de fquihs (doctes musulmans) qui lui ont soutiré 3,5 millions de dirhams (318.000 euros), a indiqué la police de Fquih Ben Saleh (centre) citée mardi par l'agence marocaine MAP.

Le réseau l'avait convaincu qu'il était en mesure de "localiser et d'extraire des trésors ensevelis dans ses terres".

Avant d'entamer leurs "recherches", les escrocs réclamaient une avance pour l'achat de substances nécessaires à l'encensement des lieux. Le but déclaré était d'en "déloger les démons gardiens du trésor".



Auteur : AFP

Ah lalala la loucalizatiounnneeee une vrai épidimi
 
Suite à un malentendu au bain maure, elle tue sa voisine

Rares sont les femmes qui comparaissent devant la chambre criminelle pour une affaire de meurtre. Fatiha est l’une d’elles. Cette jeune femme a été condamnée à dix ans de prison pour avoir tué sa voisine du quartier.


Nous sommes à la Cour d’appel de Casablanca. Comme à l’accoutumée, la salle d’audience est archicomble. Au point que la majorité de l’assistance suit l’examen des affaires depuis le hall. « Fatiha… » appelle le président de la Cour qui vient d’ouvrir un nouveau dossier. Âgée de vingt-quatre ans, Fatiha, qui était assise au banc des accusés, s’est levée et a traîné ses pas vers le box.
La jeune femme portait une djellaba bleue et un foulard beige sur ses cheveux. «Tu t’appelles Fatiha. Tu es née en 1984 à Casablanca, célibataire et sans profession…», lui rappelle le président de la Cour qui consulte le dossier. «Tu es poursuivie pour coups et blessures ayant entraîné la mort sans l’intention de la donner…», lui précise-t-il avant de la fixer avec ses regards comme s’il attendait une réponse. Fatiha garde le silence. Le président de la Cour attend qu’elle s’exprime. En vain. «Nous sommes là pour écouter ta version… », lui dit le président de la Cour avant de lui demander si elle a vraiment tué sa voisine. «Je n’avais pas l’intention de la tuer…», répond-elle les larmes aux yeux. Le président lui explique que la poursuite consignée par le juge d’instruction précise qu’elle n’avait pas l’intention de la tuer. Mais elle l’a tuée. Comment et pourquoi ? Fatiha était au bain maure quand elle a été éclaboussée par l’eau chaude. C’était Samira qui était à côté d’elle. Une jeune femme de trente-trois ans, mère de deux enfants, qui n’était autre que sa voisine du quartier. «Tu m’as brûlée avec de l’eau chaude…», a crié Fatiha en s’adressant à Samira. Cette dernière lui a demandé des excuses. Mais, Fatiha a continué à crier et à l’insulter. Hors d’elle, Samira l’a frappée avec un seau. Fatiha lui a jeté un autre sur son visage. Les femmes qui se trouvaient dans le bain maure sont intervenues pour les calmer. Tout est rentré dans l’ordre. La situation semblait normale. Quand Samira est sortie du bain maure, elle s’est retrouvée face-à-face avec Fatiha qui avait quitté le bain maure avant elle. Munie d’un seau, elle l’a agressée. Au fil des coups, Samira est tombée par terre. Sa tête a heurté le trottoir. Le sang a coulé de sa tête. Pas moins de quelques secondes plus tard, Samira est décédée.
La police est arrivée sur les lieux. Fatiha était entourée de badauds. Elle a été conduite au commissariat.
Devant la Cour, elle n’a pas nié l’accusation. Et la Cour l’a condamnée à dix ans de réclusion criminelle. En écoutant le verdict, elle a lancé un cri assourdissant.
 
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