Salam. Hamiduddin Farahi (1863-1930) a soulevé une approche très originale et pertinente au sujet des hurûf-i muqatta'at qui est fort peu connue. Je voudrais partager son approche ici, afin de montrer combien sa thèse est intéressante point de vue linguistique et historique.
Farahi propose de repenser ces lettres isolées, à la lumière de l'écriture proto-cananéenne primitive qui figurait les lettres du futur alphabet arabe par des images. Soutenant que les écritures sémitiques, dont l'écriture arabe n'en sont que des dérivées.
Dans le lien infra, le symbole primitif de chaque lettre est donné suivant l'alphabet phénitien dont l'alphabet arabe dérive.
Farahi souligne des liens étranges entre des lettres isolées figurant en tête de sourates qui semblent en rapport sémantique avec le contenu des sourates :
La sourate mentionnant le récit de Jonas et du poisson, par exemple, dit-il débute avec un nun, or la lettre nunest représentée dans l'écriture originelle par un dessin de poisson. Il mentionne la lettre Ta de la sourate TaHa qui est représenté dans ce même proto-alphabet par un dessin de serpent, or la sourate mentionne le bâton de Moïse qui se transforme en serpent. Farahi cite de même le alif de la sourate Baqara, qu'il rapproche du récit du veau d'or et du récit de la vache rousse.
Je voudrais ajouter une thèse personnelle, plus étendue qui s'étend à la juxtaposition des lettres isolées d'une sourate pour initier un message d'introduction codé :
Ainsi Alif-Lam-Mim, correspond à "Taureau-bâton-eau" or, le taureau symbolise la puissance, le bâton le fait de diriger et l'eau la science dans la sémantique sémite ancienne... Ce qui rejoint l'idée d'un enseignement divin incommensurable...
Le Kaf-ha-ya-'ayn-çad de la sourate al-kahf aussi est très intéressant à analyser puisqu'on obtient : paume-battant-main-oeil-papyrus, on comprends l'ouverture d'une porte pour voir un papyrus : donc l'idée d'une science cachée ou oubliée, correspondant avec le contenu de la sourate qui mentionne les récits des enfants de la caverne ou encore de Gog et Magog...
L'analyse de toutes les séries se révèle ainsi porteuse d'un sens enigmatique qui peut consister en une forme de rhétorique ancienne désuète..
1. Alif-Lam-Mim : Puissance (commencement) - Enseignement - Science
2. Alif-Lam-Mim-çad : Puissance (commencement) - Enseignement - Papyrus
3. Alif-Lam-Ra : Puissance (commencement) - Enseignement - Tête
4. Alif-Lam-Mim-Ra : Puissance (commencement) - Enseignement - Science - Tête
5. Kaf-ha-Ya-'Ayn-çad : paume (transmission) - battant - main - oeil - papyrus
6. Ta-ha : Serpent - Battant
7. Ta-Sin-Mim : Serpent - Soleil - Science
8. Ta-Sin : Serpent - Soleil
9. Ya-Sin : main - Soleil
10. çad : Papyrus (savoir)
11. Ha-Mim : Mur - Science (Eau)
12. 'Ayn-Sin-Qaf : Oeil - Soleil - Paume
13. Qaf : Main
14. Nun : Poisson
Farahi propose de repenser ces lettres isolées, à la lumière de l'écriture proto-cananéenne primitive qui figurait les lettres du futur alphabet arabe par des images. Soutenant que les écritures sémitiques, dont l'écriture arabe n'en sont que des dérivées.
Dans le lien infra, le symbole primitif de chaque lettre est donné suivant l'alphabet phénitien dont l'alphabet arabe dérive.
Farahi souligne des liens étranges entre des lettres isolées figurant en tête de sourates qui semblent en rapport sémantique avec le contenu des sourates :
La sourate mentionnant le récit de Jonas et du poisson, par exemple, dit-il débute avec un nun, or la lettre nunest représentée dans l'écriture originelle par un dessin de poisson. Il mentionne la lettre Ta de la sourate TaHa qui est représenté dans ce même proto-alphabet par un dessin de serpent, or la sourate mentionne le bâton de Moïse qui se transforme en serpent. Farahi cite de même le alif de la sourate Baqara, qu'il rapproche du récit du veau d'or et du récit de la vache rousse.
Je voudrais ajouter une thèse personnelle, plus étendue qui s'étend à la juxtaposition des lettres isolées d'une sourate pour initier un message d'introduction codé :
Ainsi Alif-Lam-Mim, correspond à "Taureau-bâton-eau" or, le taureau symbolise la puissance, le bâton le fait de diriger et l'eau la science dans la sémantique sémite ancienne... Ce qui rejoint l'idée d'un enseignement divin incommensurable...
Le Kaf-ha-ya-'ayn-çad de la sourate al-kahf aussi est très intéressant à analyser puisqu'on obtient : paume-battant-main-oeil-papyrus, on comprends l'ouverture d'une porte pour voir un papyrus : donc l'idée d'une science cachée ou oubliée, correspondant avec le contenu de la sourate qui mentionne les récits des enfants de la caverne ou encore de Gog et Magog...
L'analyse de toutes les séries se révèle ainsi porteuse d'un sens enigmatique qui peut consister en une forme de rhétorique ancienne désuète..
1. Alif-Lam-Mim : Puissance (commencement) - Enseignement - Science
2. Alif-Lam-Mim-çad : Puissance (commencement) - Enseignement - Papyrus
3. Alif-Lam-Ra : Puissance (commencement) - Enseignement - Tête
4. Alif-Lam-Mim-Ra : Puissance (commencement) - Enseignement - Science - Tête
5. Kaf-ha-Ya-'Ayn-çad : paume (transmission) - battant - main - oeil - papyrus
6. Ta-ha : Serpent - Battant
7. Ta-Sin-Mim : Serpent - Soleil - Science
8. Ta-Sin : Serpent - Soleil
9. Ya-Sin : main - Soleil
10. çad : Papyrus (savoir)
11. Ha-Mim : Mur - Science (Eau)
12. 'Ayn-Sin-Qaf : Oeil - Soleil - Paume
13. Qaf : Main
14. Nun : Poisson
Pièces jointes
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