Elle ne dit pas "******-***", parce qu'elle châtie son langage. Sinon, même l'accent y serait. Farida Belamri aime raconter que Toulouse est sa «ville natale». Elle promène sa coiffure brune et ses pétantes lunettes rouges dans le quartier historique Saint-Cyprien qu'elle a toujours habité depuis 35 ans. Sauf qu'elle est née en 1956 en Algérie. «Mais c'était encore la France, en 56. Si l'Algérie a voulu prendre son indépendance, je n'y suis pour rien, moi». Que la nationalité française lui soit refusée depuis 2002 qu'elle en fait la demande, lui est incompréhensible.
«J'écoute ses discours; j'ai tout ce que monsieur Sarkozy demande...» Ce petit bout de femme très chic qui a toujours pris soin de se tenir à la plus grande distance des cités est pour le moins "intégrée". Elle travaille, diplômée comme assistante maternelle, parle un parfait français, l'écrit tout aussi bien, énumère les rues de briques roses où elle a habité, élevé et scolarisé ses quatre enfants qui n'ont jamais connu le moindre ennui policier ni judiciaire.
Farida Belamri croit savoir que son dossier de demande est resté sous un coude quelconque à la préfecture et n'a jamais été instruit. C'est un reportage de France 3 consacré à son cas en 2010 qui lui a valu un premier appel des services préfectoraux lui indiquant que son dossier était traité. La réponse du ministère de l'Intérieur est tombée plus d'un an plus tard, en juin 2011, puis à nouveau hier matin: ces contrats CDD ne lui assureraient pas la situation pérenne indispensable à l'acquisition de la nationalité...
La dame remonte ses lunettes sur le nez, brandit ses feuilles d'impôts (588 sur ses revenus 2010) et feuilles de paie attestant de ses diverses cotisations sociales: «Pas de revenus suffisants? Et comment j'ai fait tout ce temps pour élever seule mes quatre enfants et me nourrir sans jamais de retards pour payer mes loyers?
LibéTse.
http://www.libetoulouse.fr/2007/201...laccent-y-serait-farida-belamri-aime-rac.html
«J'écoute ses discours; j'ai tout ce que monsieur Sarkozy demande...» Ce petit bout de femme très chic qui a toujours pris soin de se tenir à la plus grande distance des cités est pour le moins "intégrée". Elle travaille, diplômée comme assistante maternelle, parle un parfait français, l'écrit tout aussi bien, énumère les rues de briques roses où elle a habité, élevé et scolarisé ses quatre enfants qui n'ont jamais connu le moindre ennui policier ni judiciaire.
Farida Belamri croit savoir que son dossier de demande est resté sous un coude quelconque à la préfecture et n'a jamais été instruit. C'est un reportage de France 3 consacré à son cas en 2010 qui lui a valu un premier appel des services préfectoraux lui indiquant que son dossier était traité. La réponse du ministère de l'Intérieur est tombée plus d'un an plus tard, en juin 2011, puis à nouveau hier matin: ces contrats CDD ne lui assureraient pas la situation pérenne indispensable à l'acquisition de la nationalité...
La dame remonte ses lunettes sur le nez, brandit ses feuilles d'impôts (588 sur ses revenus 2010) et feuilles de paie attestant de ses diverses cotisations sociales: «Pas de revenus suffisants? Et comment j'ai fait tout ce temps pour élever seule mes quatre enfants et me nourrir sans jamais de retards pour payer mes loyers?
LibéTse.
http://www.libetoulouse.fr/2007/201...laccent-y-serait-farida-belamri-aime-rac.html