Fatima Houda-Pepin, de Meknès à l’Assemblée nationale du Québec

Devenue Première vice-présidente de l’Assemblée nationale du Québec, Fatima Houda-Pepin se bat au quotidien pour rapprocher les communautés et vaincre les extrémistes.

Dans son bureau de Brossard, une ville située dans la banlieue sud-ouest de Montréal, au Canada, Fatima Houda-Pepin affiche fièrement les grandes étapes de sa carrière politique. Une photo la montre en compagnie du président français Nicolas Sarkozy le jour de sa venue à l’Assemblée nationale du Québec en octobre 2008; sur d’autres articles de journaux, elle pose en compagnie du Premier ministre québécois, Jean Charest. Des souvenirs de voyage sont aussi disséminés un peu partout sur les murs. Son Maroc d’origine n’est pas non plus oublié: un grand tableau représentant une médina trône dans la salle de réunion.

La députée de la Pinière, une circonscription de la Montérégie, a décoré avec soin le bureau de son comté, mais ce n’est pas ici qu’elle passe le plus clair de son temps. Quatre jours par semaine elle officie à Québec, capitale de la province canadienne, en tant que Première vice-présidente de l’Assemblée nationale.

Dans le cadre de ses fonctions, elle est amenée à diriger les débats du jour et à présider la commission plénière (formée de l’ensemble des députés). Elle est la seconde femme au Québec à avoir atteint un tel niveau dans la hiérarchie parlementaire, et la première à être issue de la diaspora maghrébine.

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Bravo pour elle et heureusement pour elle qu'elle vit au Canada car elle n'aurait probablement pas fait une telle carrière à domicile.

En tant que seule femme musulmane à l'Assemblée nationale du Québec, elle s'oppose fermement à l'introduction du droit islamique dans les ménages musulmans du Canada.
 
Oui, car ce n'est pas avec ce genre de citation qu'elle aurait été élue:

Wikipédia
Citation: La charia est un système de droit complet, un système juridique superposé. Je ne peux pas accepter comme femme, qu'un segment de la population québécoise et canadienne ne puisse pas bénéficier des mêmes droits que les autres citoyens »[1].
 
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