Au faubourg st-denis (paris), les chibanis sont menacés d’expulsion

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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A l’hôtel, tous sont immigrés, algériens ou marocains. Pas une seule femme. Dans les petites chambres miteuses du meublé, beaucoup sont retraités et se font soigner dans les hôpitaux environnants. Zakia Ait-Tayeb, la gérante de leur taudis, qui n’est pas propriétaire des lieux, les a priés de déguerpir. Elle-même étant sommée de s’en aller par une lettre de la préfecture de police de Paris, datée du 7 juillet. A défaut de départ spontané, celle-ci s’expose à une expulsion «sous quelques semaines» et les habitants de l’hôtel par la même occasion. Alors que la procédure d’expulsion était lancée depuis des mois, elle leur a demandé de libérer leur chambre à la dernière minute. Les locataires n’ont été mis au courant du jugement rendu par le tribunal de grande instance de Paris du 26 juillet 2013 que début juin.

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