Il faut se toucher

Mims

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Date limite de consommation : 26/01/2033
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Conséquences de la privation de toucher
Il n’y a pas de meilleur moyen de démontrer l’importance du toucher que de regarder ce qui se passe quand on en est privé. Nombre d’entre nous connaissent la privation de toucher – le besoin de ressentir les bienfaits d’être touché – à un moment de la vie. Mais la privation de toucher peut aussi avoir des conséquences plus graves.

Au XIXe siècle, les enfants dans leur première année de vie mouraient communément d’une maladie appelée marasme, mot grec qui signifie « s’atrophier ». Les médecins ont découvert plus tard que cette maladie était causée par l’absence de toucher : les bébés que l’on ne touchait pas régulièrement cessaient de s’alimenter et dépérissaient.

Une étonnante étude terminée au XXe siècle par un chercheur specialisé dans le toucher, Ashley Montagu, révéla que les enfants privés de toucher affectueux en ressentent les conséquences dans leurs os : de petites lignes de croissance retardée, appelées lignes de Harris, apparaissent à l’extrémité du tibia et du radius.

Et il ne faut pas croire que le besoin d’être touché diminue avec l’âge. En fait, des recherches effectuées sur des adultes ont révélé que le toucher était essentiel pour le bien-être physique et émotionnel. Être touché régulièrement peut allonger la durée de vie et diminuer le nombre de visites chez le médecin. Le toucher réconforte, sécurise, et apporte tendresse et apaisement.

Bienfaits du toucher
Les bienfaits du toucher se font surtout sentir dans quatre domaines.

Effets biologiques
Les études sur des nouveaux-nés et de jeunes enfants relient très clairement le toucher à un bon développement physique. Et chez les personnes de tous âges, le toucher réduit le stress, stimule la production de sérotonine et d’oxytocine et réduit le taux de cortisone dans le corps.

Effets sur la communication
Il n’y a peut-être pas de moyen plus efficace de communiquer que par le toucher. En fait, le toucher produit des changements neuraux, glandulaires, musculaires et mentaux que nous interprétons comme des émotions.

Effets psychologiques
Le toucher réassure et réconforte ; il stimule l’acquisition de sa propre identité et du respect de soi.

Effets sociaux
Des recherches ont établi des liens entre la qualité du toucher et les compétences en relations interpersonnelles. La capacité de faire confiance à autrui et de comprendre les autres relève directement du toucher.

Touchez… touchez… il en restera toujours quelque chose
Vous ressentez le besoin d’utiliser davantage votre sens du toucher ? Pourquoi ne pas essayer…

1) Étreignez vos proches de différentes façons, plus longtemps, plus souvent. Voyez quel type d’étreinte vous préférez et quand (le cas échéant) vous voulez y mettre fin.
2) Faites la lecture à un(e) enfant, même s’il ou elle est en maternelle Faites-en une activité tactile familiale.
3) Effectuez le contact assez tôt. Dans les deux premières minutes où vous rencontrez une personne qui vous est chère, manifestez votre affection en la touchant.
4) Choisissez une journée de toucher affectif : utilisez le toucher pour exprimer chacune des émotions que vous ressentez ce jour-là.
5) Préparez votre peau. Une peau saine et douce vous rend plus enclin à recevoir et à donner un message tactile. Une étude de marketing récente a révélé que les trois cinquièmes des Canadiens préfèrent toucher ou être touchés lorsqu’ils sentent que leur peau est saine.
 
mam80

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
10 mn par jour de câlin , c'est prodigué en inde, depuis des années , par Amma :
https://scribium.com/francoise-angrand/a/amma-femme-guru-indienne-la-mere-de-tous-les-hommes/

On évalue à 29 millions le nombre de personnes que Mata Amritanandamayi, surnommée Amma (la mère), a serrées dans ses bras.
Car voici un guru qui a une bien étrange manière de dispenser son enseignement, en enlaçant chaque personne durant quelques minutes, pour un câlin qui, aux dires de certains, transforme le cœur et l'âme pour toujours.
Embracing the World, le nom donné à l'ONG fondée par Amma, a désormais ses disciples dans le monde entier. Retour sur une aventure humaine et spirituelle hors normes.

La jeunesse d'Amma
Est-ce la véritable histoire que celle qui se répète sur toutes les biographies d'Amma publiées sur tous les médias ? Ou avons-nous affaire ici au travail des historiographes, des conteurs d'histoires qui, après coup, remodèlent le passé pour que brille plus fort le présent ?

Soudhamani est née dans une famille modeste de pêcheurs, au Kerala, dans le sud de l'Inde. On la décrit comme une petite fille sensible et généreuse, déjà marquée par la compassion et l'amour du prochain. A 5 ans, elle invente déjà des chants "dévotionnels" pour Krishna. A la mort de sa mère, elle prend en charge sa maisonnée avec dévouement, et sa spiritualité ne fait que se développer. Adolescente, ses séances de méditation se transforme parfois en extases, où elle ne fait plus qu'un avec Krishna. Jusqu'au jour où elle a une vision d'Adi Parashakti, la Mère divine, et de ce jour, elle n'aura plus qu'un objectif : s'unir à la Mère de tous les hommes.

Il faut savoir qu'en Inde, un tel comportement n'est guère apprécié que chez les hommes. Les filles quant à elles doivent se marier et occuper leur vie avec les tâches matérielles du quotidien. Soudhamani finit par être rejetée de sa famille et de toute la communauté ; elle quitte la maison familiale et prend la voie du renoncement. Désormais totalement dévouée à sa méditation, jusqu'à ne plus devenir qu'un pur esprit en communication avec l'Esprit de ce monde, elle parvient à la "révélation", qu'elle décrit ainsi :

"Souriante, la Mère divine devint une masse de lumière et Se fondit en moi. Mon mental s'épanouit, baignant dans la lumière multicolore du Divin..."

Habitée par le Divin, elle était désormais capable de le dispenser aux hommes, en devenant Mata Amritanandamayi. Avec ses premiers disciples, elle fonde le premier ashram, le Mata Amritanandamayi Math. Aujourd'hui, une vingtaine d'ashrams portant son nom existent en Inde et dans le monde.

L'enseignement d'Amma
Entre-temps, quelques disciples de la première heure ont déjà été touchés par la grâce émanant de Soudhamani. Il n'y a au début aucun discours, les messages passent par ce que cette jeune femme dégage d'elle-même. Elle ne sait parler qu'avec son sourire et son regard, et surtout, ses bras : déjà, elle a compris l'importance de l'embrassement, le don de soi et la transmission de l'amour par le simple contact. Ce sera désormais sa "marque de fabrique", son unique message.

L'universalité de ses discours la place dans la grande tradition des "mystiques", qui se sont affranchis des religions pour rejoindre cet espace que l'on pourrait qualifier, non de libre pensée, mais de libre amour.
Amma rafraîchit le discours de Bouddha – "Aimez chacun sans être attaché. Une personne spirituelle devrait devenir comme le vent" – tout autant que celui d'Ibn Arabi – "Ma religion est l'Amour".

"L'amour est notre véritable essence. L'amour ne connaît pas de frontières de caste, de religion, de race ou de nationalité. Nous sommes tous des perles enfilées sur le même fil de l'amour."

Les voyages d'Amma dans le monde entier

Sur la demande des disciples étrangers, Amma commence à voyager. Elle ne prêche pas, n'enseigne pas, ne fait pas sortir des montres en or de ses manches. Elle se contente du darshan, offrant sa simple présence, son regard, son sourire, et surtout, ses bras ; car elle ne se lasse pas d'étreindre tous ceux qui viennent à elle, durant des heures, des journées entières. La "câlinothérapie" comme l'appelle l'une de ses disciples, un langage universel et un don de soi, qui n'est pas sans nous rappeler le baiser aux lépreux d'un saint François.

Du coup, toute une organisation s'est mise en place pour accompagner ses déplacements. La plupart des bénévoles qui gèrent l'accueil et le déroulement des darshan sont recrutés sur place, dans chaque pays d'accueil. La machine est bien rodée, et Amma rassemble les foules, comme ces 20 000 personnes venues à Pontoise en octobre dernier. Malheureusement, ces séances prennent vite l'allure d'un marathon, les embrassades sont de plus en plus brèves, et quelque chose de "mécanique" est en train de prendre le pas sur l'émotion.

Une ONG au service des démunis
Ce serait aujourd'hui plutôt au cœur de l'Inde qu'il faudrait regarder Amma "agir". Les dons récoltés ont permis d'organiser l'ONG "Embracing the world", qui construit des hôpitaux et des résidences pour les plus pauvres, et luttent contre la déscolarisation précoce des petites filles indiennes.

Les darshan sont recherchés en priorité par les Occidentaux en mal d'expérience mystique, cherchant à donner un sens à leur vie. En Inde, les plus démunis cherchent tout simplement de quoi manger pour leurs enfants. Dans ce sens, les autorités indiennes soutiennent depuis longtemps les actions de l'ONG d'Amma. D'autant qu'il s'agit d'une femme, et que le comportement de celle-ci reste pour le moins irréprochable au quotidien. On est loin des gourous indiens qui ont fait parler d'eux ces dernières décennies en raison de leurs excès.

En 2005, Jan Kounen a réalisé un film documentaire d'1h30 sur Amma, produit par Manuel de la Roche, intitulé Darshan (L'Etreinte), qui retrace la vie de cette Mahatma. Une étrange histoire, un destin qui nous interroge. Car à première vue, rien ne différencie les cérémonies d'Amma à toutes celles qui se déroulent dans les temples hindous chaque jour. Pourtant, tous vous diront que l'expérience des Darshan d'Amma sont une expérience inénarrable.


mam
 
Mims

Mims

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Moi aussi je dis Amma pour la mère comme en Inde :intello:

J'aimerai trop lui faire un calin, elle doit avoir accumuler toute l'énergie de tous les calins du monde qu'elle sillonne et tu dois la ressentir cette énergie.
 
F

fouziaaaa

Mims à dit:
Conséquences de la privation de toucher
Il n’y a pas de meilleur moyen de démontrer l’importance du toucher que de regarder ce qui se passe quand on en est privé. Nombre d’entre nous connaissent la privation de toucher – le besoin de ressentir les bienfaits d’être touché – à un moment de la vie. Mais la privation de toucher peut aussi avoir des conséquences plus graves.

Au XIXe siècle, les enfants dans leur première année de vie mouraient communément d’une maladie appelée marasme, mot grec qui signifie « s’atrophier ». Les médecins ont découvert plus tard que cette maladie était causée par l’absence de toucher : les bébés que l’on ne touchait pas régulièrement cessaient de s’alimenter et dépérissaient.

Une étonnante étude terminée au XXe siècle par un chercheur specialisé dans le toucher, Ashley Montagu, révéla que les enfants privés de toucher affectueux en ressentent les conséquences dans leurs os : de petites lignes de croissance retardée, appelées lignes de Harris, apparaissent à l’extrémité du tibia et du radius.

Et il ne faut pas croire que le besoin d’être touché diminue avec l’âge. En fait, des recherches effectuées sur des adultes ont révélé que le toucher était essentiel pour le bien-être physique et émotionnel. Être touché régulièrement peut allonger la durée de vie et diminuer le nombre de visites chez le médecin. Le toucher réconforte, sécurise, et apporte tendresse et apaisement.

Bienfaits du toucher
Les bienfaits du toucher se font surtout sentir dans quatre domaines.

Effets biologiques
Les études sur des nouveaux-nés et de jeunes enfants relient très clairement le toucher à un bon développement physique. Et chez les personnes de tous âges, le toucher réduit le stress, stimule la production de sérotonine et d’oxytocine et réduit le taux de cortisone dans le corps.

Effets sur la communication
Il n’y a peut-être pas de moyen plus efficace de communiquer que par le toucher. En fait, le toucher produit des changements neuraux, glandulaires, musculaires et mentaux que nous interprétons comme des émotions.

Effets psychologiques
Le toucher réassure et réconforte ; il stimule l’acquisition de sa propre identité et du respect de soi.

Effets sociaux
Des recherches ont établi des liens entre la qualité du toucher et les compétences en relations interpersonnelles. La capacité de faire confiance à autrui et de comprendre les autres relève directement du toucher.

Touchez… touchez… il en restera toujours quelque chose
Vous ressentez le besoin d’utiliser davantage votre sens du toucher ? Pourquoi ne pas essayer…

1) Étreignez vos proches de différentes façons, plus longtemps, plus souvent. Voyez quel type d’étreinte vous préférez et quand (le cas échéant) vous voulez y mettre fin.
2) Faites la lecture à un(e) enfant, même s’il ou elle est en maternelle Faites-en une activité tactile familiale.
3) Effectuez le contact assez tôt. Dans les deux premières minutes où vous rencontrez une personne qui vous est chère, manifestez votre affection en la touchant.
4) Choisissez une journée de toucher affectif : utilisez le toucher pour exprimer chacune des émotions que vous ressentez ce jour-là.
5) Préparez votre peau. Une peau saine et douce vous rend plus enclin à recevoir et à donner un message tactile. Une étude de marketing récente a révélé que les trois cinquièmes des Canadiens préfèrent toucher ou être touchés lorsqu’ils sentent que leur peau est saine.
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Un médecin m'a dit un jour que le "manque d'etre toucher" ou stimulation pouvait provoquer meme des cancer il y a une étude qui a montré que dans un couvent il y avait des soeurs qui n'avaient aucun contact (du moins pas avec des hommes) et le taux de cancer du sein était beaucoup plus élevés que dans une population de femmes ayant des rapports ou des stimulations .
 
Mims

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Contributeur
fouziaaaa à dit:
Un médecin m'a dit un jour que le "manque d'etre toucher" ou stimulation pouvait provoquer meme des cancer il y a une étude qui a montré que dans un couvent il y avait des soeurs qui n'avaient aucun contact (du moins pas avec des hommes) et le taux de cancer du sein était beaucoup plus élevés que dans une population de femmes ayant des rapports ou des stimulations .
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Oui, je veux bien le croire , il ne faut pas hésiter à demander des caresses et des calins et à en faire pour rester en bonne santé :)
 
F

fouziaaaa

Perso bébé j'avais pas trop de câlins de la part de ma mère (pour une raison que je ne veux pas évoquer) du coup aujourd'hui j'ai beaucoup de mal avec le toucher, je ne parle pas de relations sexuelles, juste dans la vie de tous les jours je ne supporte pas mais pas du tout qu'on me touche, il m'est déjà arrivé que quelqu'un passe sa main sur moi ou une main sur mon épaule c'est horrible je ressens comme une chaleur insupportable et j'ai remarqué que depuis peu les calins de mes enfants aussi je ne les supporte plus ça me rends terriblement triste parce que je ne veux pas qu'ils ressentent le manque que j'ai eu jusqu'a présent je me suis toujours forcé a leur donner des câlins .
 
A

AncienMembre

Non connecté
fouziaaaa à dit:
Perso bébé j'avais pas trop de câlins de la part de ma mère (pour une raison que je ne veux pas évoquer) du coup aujourd'hui j'ai beaucoup de mal avec le toucher, je ne parle pas de relations sexuelles, juste dans la vie de tous les jours je ne supporte pas mais pas du tout qu'on me touche, il m'est déjà arrivé que quelqu'un passe sa main sur moi ou une main sur mon épaule c'est horrible je ressens comme une chaleur insupportable et j'ai remarqué que depuis peu les calins de mes enfants aussi je ne les supporte plus ça me rends terriblement triste parce que je ne veux pas qu'ils ressentent le manque que j'ai eu jusqu'a présent je me suis toujours forcé a leur donner des câlins .
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Wooooohhh, on se réveille! Ah non, pas les mioches... commence par aller vers eux et apprends à leur faire de gros calins! ;)

Sinon, tu risques de répéter le même scénario que celui de ton enfance et ça, je suis sûre que tu ne veux pas le faire.
 
Mims

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fouziaaaa à dit:
Perso bébé j'avais pas trop de câlins de la part de ma mère (pour une raison que je ne veux pas évoquer) du coup aujourd'hui j'ai beaucoup de mal avec le toucher, je ne parle pas de relations sexuelles, juste dans la vie de tous les jours je ne supporte pas mais pas du tout qu'on me touche, il m'est déjà arrivé que quelqu'un passe sa main sur moi ou une main sur mon épaule c'est horrible je ressens comme une chaleur insupportable et j'ai remarqué que depuis peu les calins de mes enfants aussi je ne les supporte plus ça me rends terriblement triste parce que je ne veux pas qu'ils ressentent le manque que j'ai eu jusqu'a présent je me suis toujours forcé a leur donner des câlins .
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Oui, ils vont avoir besoin de ta chaleur humaine, de ta douceur. Essaie de façon progressive à t'habituer à ce rituel de tendresses, ne te force pas plus que tu ne peux car ils vont ressentir que ce n'est pas naturel. Il faut que tu ressentes cela comme un abandon, un lâcher prise dans leurs bras, un geste où s'exprime ton amour pour eux. Avec le temps, cela deviendra un jeu, un plaisir et non plus une contrainte.
 
F

fouziaaaa

Mims à dit:
Oui, ils vont avoir besoin de ta chaleur humaine, de ta douceur. Essaie de façon progressive à t'habituer à ce rituel de tendresses, ne te force pas plus que tu ne peux car ils vont ressentir que ce n'est pas naturel. Il faut que tu ressentes cela comme un abandon, un lâcher prise dans leurs bras, un geste où s'exprime ton amour pour eux. Avec le temps, cela deviendra un jeu, un plaisir et non plus une contrainte.
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Bien sur que ça ne me fait pas plaisir de reproduire ça avec mes enfants mais c'est comme ça
 
Iman07

Iman07

VIB
Mims à dit:
Conséquences de la privation de toucher
Il n’y a pas de meilleur moyen de démontrer l’importance du toucher que de regarder ce qui se passe quand on en est privé. Nombre d’entre nous connaissent la privation de toucher – le besoin de ressentir les bienfaits d’être touché – à un moment de la vie. Mais la privation de toucher peut aussi avoir des conséquences plus graves.

Au XIXe siècle, les enfants dans leur première année de vie mouraient communément d’une maladie appelée marasme, mot grec qui signifie « s’atrophier ». Les médecins ont découvert plus tard que cette maladie était causée par l’absence de toucher : les bébés que l’on ne touchait pas régulièrement cessaient de s’alimenter et dépérissaient.

Une étonnante étude terminée au XXe siècle par un chercheur specialisé dans le toucher, Ashley Montagu, révéla que les enfants privés de toucher affectueux en ressentent les conséquences dans leurs os : de petites lignes de croissance retardée, appelées lignes de Harris, apparaissent à l’extrémité du tibia et du radius.

Et il ne faut pas croire que le besoin d’être touché diminue avec l’âge. En fait, des recherches effectuées sur des adultes ont révélé que le toucher était essentiel pour le bien-être physique et émotionnel. Être touché régulièrement peut allonger la durée de vie et diminuer le nombre de visites chez le médecin. Le toucher réconforte, sécurise, et apporte tendresse et apaisement.

Bienfaits du toucher
Les bienfaits du toucher se font surtout sentir dans quatre domaines.

Effets biologiques
Les études sur des nouveaux-nés et de jeunes enfants relient très clairement le toucher à un bon développement physique. Et chez les personnes de tous âges, le toucher réduit le stress, stimule la production de sérotonine et d’oxytocine et réduit le taux de cortisone dans le corps.

Effets sur la communication
Il n’y a peut-être pas de moyen plus efficace de communiquer que par le toucher. En fait, le toucher produit des changements neuraux, glandulaires, musculaires et mentaux que nous interprétons comme des émotions.

Effets psychologiques
Le toucher réassure et réconforte ; il stimule l’acquisition de sa propre identité et du respect de soi.

Effets sociaux
Des recherches ont établi des liens entre la qualité du toucher et les compétences en relations interpersonnelles. La capacité de faire confiance à autrui et de comprendre les autres relève directement du toucher.

Touchez… touchez… il en restera toujours quelque chose
Vous ressentez le besoin d’utiliser davantage votre sens du toucher ? Pourquoi ne pas essayer…

1) Étreignez vos proches de différentes façons, plus longtemps, plus souvent. Voyez quel type d’étreinte vous préférez et quand (le cas échéant) vous voulez y mettre fin.
2) Faites la lecture à un(e) enfant, même s’il ou elle est en maternelle Faites-en une activité tactile familiale.
3) Effectuez le contact assez tôt. Dans les deux premières minutes où vous rencontrez une personne qui vous est chère, manifestez votre affection en la touchant.
4) Choisissez une journée de toucher affectif : utilisez le toucher pour exprimer chacune des émotions que vous ressentez ce jour-là.
5) Préparez votre peau. Une peau saine et douce vous rend plus enclin à recevoir et à donner un message tactile. Une étude de marketing récente a révélé que les trois cinquièmes des Canadiens préfèrent toucher ou être touchés lorsqu’ils sentent que leur peau est saine.
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Ca ne m'étonne pas.
 
Hibou57

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Mims à dit:
Conséquences de la privation de toucher
Il n’y a pas de meilleur moyen de démontrer l’importance du toucher que de regarder ce qui se passe quand on en est privé. Nombre d’entre nous connaissent la privation de toucher – le besoin de ressentir les bienfaits d’être touché – à un moment de la vie. Mais la privation de toucher peut aussi avoir des conséquences plus graves.

Au XIXe siècle, les enfants dans leur première année de vie mouraient communément d’une maladie appelée marasme, mot grec qui signifie « s’atrophier ». Les médecins ont découvert plus tard que cette maladie était causée par l’absence de toucher : les bébés que l’on ne touchait pas régulièrement cessaient de s’alimenter et dépérissaient.

Une étonnante étude terminée au XXe siècle par un chercheur specialisé dans le toucher, Ashley Montagu, révéla que les enfants privés de toucher affectueux en ressentent les conséquences dans leurs os : de petites lignes de croissance retardée, appelées lignes de Harris, apparaissent à l’extrémité du tibia et du radius.

Et il ne faut pas croire que le besoin d’être touché diminue avec l’âge. En fait, des recherches effectuées sur des adultes ont révélé que le toucher était essentiel pour le bien-être physique et émotionnel. […]
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Mais avec l’âge, ça dépend de tes revenus (si tu es un homme)
 
A

AncienMembre

Non connecté
fouziaaaa à dit:
Je sais bien et ça me fait peur
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Fais ne serait-ce qu'une seul geste par jour.... tu peux également le faire quand ils sont au lit, entrer tout doucement, les caresser un instant et leur faire un petit bisou! :love:

fouziaaaa à dit:
Bien sur que ça ne me fait pas plaisir de reproduire ça avec mes enfants mais c'est comme ça
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Mais c'est "comme ça"? :prudent: Awili... non, ça ne doit pas être comme puisque toi-même tu sais que ça ne doit pas être comme ça!
 
Marok19

Marok19

Dernière résistante stouta
VIB
fouziaaaa à dit:
Un médecin m'a dit un jour que le "manque d'etre toucher" ou stimulation pouvait provoquer meme des cancer il y a une étude qui a montré que dans un couvent il y avait des soeurs qui n'avaient aucun contact (du moins pas avec des hommes) et le taux de cancer du sein était beaucoup plus élevés que dans une population de femmes ayant des rapports ou des stimulations .
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On dit bien que le cancer du sein est un cancer affectif :timide:
 
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