Certains savants disent qu’il y’a la possibilité pour une femme en période de menstruation de lire le Coran; ceci est la doctrine de Malick. Ibn Taymiya a choici l’avis d’Ahmed . Shaoukni aussi l’a préféré pour les arguments suivants :
1- Le statut originel des chose veut qu’elle fasse l’objet une permission jusqu’à ce qu’on ait une preuve de leur interdiction. Cependant, il n’y a pas de preuve pour interdire à la femme en période de sa menstruation de lire le Coran. Cheikh al-Islam Ibn Taïmiya a dit : « Il n y’a pas de textes clairs et vrais pour interdir à la femme en période de sa menstruation de lire le Coran .» Puis il poursuit en disant : « Les femmes qui voyaient leur menstruation à l’époque du Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui ) étaient autorisées par le Prophète à lire le Coran, à invoquer Allah et à formuler des prières .»
2- Allah a demandé qu’on lise le Coran et récompensera celui qui le fait. Il a promis de bonnes et grandes récompenses dont on ne doit priver personne sans preuves. Cependant, il n’y a pas de preuves pour interdire à la femme qui voit sa menstruation de lire le Coran.
3- La comparaison entre celle qui voit sa menstruation et celui qui a la souillure, pour ce qui concerne l’interdiction de la lecture du Coran, est une comparaison invalide parce que le souillé peut enlever cet obstacle en se lavant contrairement à celle qui voit sa menstruation. Aussi, la durée de la menstruation peut être longue, en générale, contrairement au souillé qui doit se laver avant l’heure de la prière.
Dans ce cas, si celle qui voit sa menstruation veut lire le Coran, elle le prend par quelque chose comme un morceau propre, un gang, et tourne les pages du livre par un bâton, un bic ou par tout ce qui est similaire. La peau cousue ou collée autour du livre est traîté à cet égard de la même façon que le livre. Allah le sait mieux.