La femme rurale, maîtresse de son destin

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Casablanca d'antan
VIB
Le programme de développement entrepreneuriat féminin dans les zones rurales et périurbaines a tenu ses promesses. Dix ans après le lancement de trois projets, les femmes ont acquis leur indépendance et exportent leurs produits.

Prenez trois régions rurales du Maroc. Donnez à leurs femmes les moyens de travailler par le biais de coopératives. Saupoudrez de formations et d’aides financières. Laissez mijoter. Dix ans plus tard, soulevez le couvercle. Leur vie se trouvera irrémédiablement changée !

La recette est celle testée par le programme de développement de entrepreneuriat féminin dans les zones rurales, dont les résultats ont été présentés jeudi dernier par le ministère de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, accompagné de ses partenaires. L’ONUDI par son savoir-faire, et l’Agence espagnole de coopération internationale pour le développement (AECID), par son appui financier.

Trois centres pilotes avaient été choisis au début du programme en 2001. Un projet de trituration d’olives à Ouezzane, de séchage de figues et de prunes près de Taounate, et de tissage de tapis traditionnels dans le village d’Aït Hamza près de Boulemane. « Avant, la femme rurale ne sortait qu’à de rares exceptions. Ce programme prouve qu’elle peut avoir un rôle à jouer dans la société, et réussir à trouver sa place sur le marché du travail », a lancé Ahmed Réda Chami, :love: ministre du département à l’origine de l’initiative.

Grâce à l’aide qui leur a été apportée (modules de formation, accompagnement dans la production et la commercialisation), ces femmes engagées dans le programme ont pu diversifier leur gamme de produits, et même les vendre sur les marchés internationaux.
 
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