Les retombées financières de la violence contre les femmes sont importantes. Le dernier rapport de lorganisation non-gouvernementale, Global Rights, vient de le prouver par les chiffres.
Le phénomène de la violence contre les femmes prend de lampleur, et une loi punissant ses auteurs est toujours attendue. Cependant, cette violence a un coût : la prise en charge des victimes dans les hôpitaux, les frais des médicaments, le traitement des plaintes dans les tribunaux, les pertes financières pour les entreprises
Pour convaincre le législateur de lurgence de la situation, lorganisation non gouvernementale Global Rights a réalisé des évaluations et des enquêtes informelles auprès des institutions publiques et privées telles que les syndicats, les écoles, les établissements médicaux et les compagnies dassurance pour mettre en exergue les coûts financiers de ce phénomène.
Des victimes démunies
Constat : la violence à légard des femmes impacte fortement les ressources humaines et financières de ces institutions.
Illustration : « La violence physique perpétrée contre une femme coûte au moins 500 DH. Si la personne violentée est une démunie, lhôpital prend en charge les frais des médicaments, des analyses, des radios, Lévaluation de cette violence dépend de la gravité de létat de santé de la personne violentée. Les coups peuvent entraîner une infirmité permanente», affirme la délégation de la Santé à Taza, citée dans le rapport de Global Rights.
http://www.lesoir-echos.com/2011/09/28/femmes -tres-chere-violence/
Le phénomène de la violence contre les femmes prend de lampleur, et une loi punissant ses auteurs est toujours attendue. Cependant, cette violence a un coût : la prise en charge des victimes dans les hôpitaux, les frais des médicaments, le traitement des plaintes dans les tribunaux, les pertes financières pour les entreprises
Pour convaincre le législateur de lurgence de la situation, lorganisation non gouvernementale Global Rights a réalisé des évaluations et des enquêtes informelles auprès des institutions publiques et privées telles que les syndicats, les écoles, les établissements médicaux et les compagnies dassurance pour mettre en exergue les coûts financiers de ce phénomène.
Des victimes démunies
Constat : la violence à légard des femmes impacte fortement les ressources humaines et financières de ces institutions.
Illustration : « La violence physique perpétrée contre une femme coûte au moins 500 DH. Si la personne violentée est une démunie, lhôpital prend en charge les frais des médicaments, des analyses, des radios, Lévaluation de cette violence dépend de la gravité de létat de santé de la personne violentée. Les coups peuvent entraîner une infirmité permanente», affirme la délégation de la Santé à Taza, citée dans le rapport de Global Rights.
http://www.lesoir-echos.com/2011/09/28/femmes -tres-chere-violence/