Des femmes doublement discriminées

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belgika

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L'Observatoire bruxellois de l'emploi a étudié les chômeuses des quartiers fragilisés. 35% de ces femmes sont sans emploi.


Leur chance de trouver un travail est moindre car elles sont victimes d'une double discrimination : être femme et d'origine étrangère.


Le chômage continue sa lente mais régulière progression à Bruxelles. En septembre, il a atteint les 20,8 % de la population active, soit un point de plus qu’en septembre 2011.


L’Observatoire bruxellois pour l’emploi a étudié le chômage des femmes dans les quartiers les plus pauvres de la capitale. Cette population très fragilisée demande des réponses précises et globales.

De manière générale, les hommes sont plus nombreux à être inscrits chez Actiris.


Fin septembre 2012, on dénombrait 125.300 inscrits dont 109.769 demandeurs d’emploi inoccupés, 11.235 demandeurs d’emploi occupés et 4.296 demandeurs d’emploi en formation.


Parmi les 75.525 chômeurs indemnisés, 45 % sont des femmes. Par contre, dans la classe d’âge des 25-29 ans, les femmes sont majoritaires.

On constate évidemment de grandes différences entre les communes. Si Saint-Josse affiche un taux de chômage de 30,1 %, Woluwe-Saint-Pierre atteint tout juste les 10 %.


Cet écart se retrouve également dans la population féminine. Dans les 25 quartiers fragilisés étudiés, le taux de chômage moyen des femmes est de 35,8 % contre une moyenne régionale de 22,4 %.

L’étude démontre que ces femmes sont victimes d’une double discrimination : d’une part parce que ce sont des femmes et d’autre part en raison de leur nationalité « sociologiquement perçue ».


En effet, les origines jouent un rôle prédominant par rapport à la nationalité légale.

Dans le croissant pauvre où le taux de chômage des femmes est plus élevé qu’ailleurs, on constate également que le taux d’activité des femmes est moins haut que la moyenne régionale. Elles restent plus souvent à la maison pour s’occuper des enfants. Elles considèrent également qu’elles ont très peu de chance d’accéder à un travail à cause de leur méconnaissance de la langue, de leur faible qualification, d’une durée d’inactivité trop longue…

Le manque de places d’accueil pour les enfants en bas âge joue également un rôle prépondérant.


Chez les femmes indemnisées et faiblement qualifiées, 54 % ont deux enfants et 60 % en ont plus trois ou plus.


Le taux de couverture très faible ne les incite pas à chercher un emploi.

Leur qualification est également problématique puisqu’elles ont souvent effectué leur cursus scolaire à l’étranger et que leur diplôme n’est pas reconnu en Belgique.


Par contre, les femmes hautement qualifiées sont plus nombreuses que les hommes dans ces quartiers.

La majorité d’entre elles cherchent du travail dans le domaine du nettoyage (28,1 %) ou de la puériculture (8,2 %).

Elles sont plus nombreuses à suivre une formation que dans les autres quartiers de Bruxelles mais, malgré cela, leur probabilité de sortir du chômage reste moins importante.



http://www.lesoir.be/109223/article...2012-10-30/des-femmes-doublement-discriminées
 
Quels travail tu veux trouvé en ville, a part le tertaire, donc service. les villes c'est jamais bien tu réspire ce que l'autre expire de ses poumons, ou la fumée des voitures, en plus entourré de bétons comme ca, quelle vie quand meme.
 
B

belgika

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Quels travail tu veux trouvé en ville, a part le tertaire, donc service. les villes c'est jamais bien tu réspire ce que l'autre expire de ses poumons, ou la fumée des voitures, en plus entourré de bétons comme ca, quelle vie quand meme.


Et celles qui vivent dans les villages elles ont le "bon air" mais pas de travail ni de transports en commun pour les conduire au travail si elles en trouvent un ou alors il faut une voiture pour aller polluer l'air des gens de la ville


N'importe quoi :npq:
 
La marche et le bon vieux vélo, il faut au moins habité a la campagne et aller travaillé dans une ville, mais travaillé et habiter en meme temps dans une ville ca c'est le cancer assuré et une tonne de médicaments dans le sac.
 
B

belgika

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La marche et le bon vieux vélo, il faut au moins habité a la campagne et aller travaillé dans une ville, mais travaillé et habiter en meme temps dans une ville ca c'est le cancer assuré et une tonne de médicaments dans le sac.


tu es vraiment sérieuse? :D
 
Les femmes n'ont jamais eu facile et ca depuis Eve la femme d Adam, elle sont plus vulnerable, plus fragile, et on a beaucoup de désagrement, pas facile quoi.
 
En Belgique, une femme étrangère et voilée doit fait plus d'étude qu'une femme de souche sinon elle se retrouve au nettoyage,la belge de souche elle,on(interim) lui réserve du travail de bureau, secrétariat,....
 
Les femmes n'ont jamais eu facile et ca depuis Eve la femme d Adam, elle sont plus vulnerable, plus fragile, et on a beaucoup de désagrement, pas facile quoi.

À part les menstruations et l'accouchement, je ne vois pas en quoi c'est plus dur d'être une femme, faut s'assumer, foncer et surtout se foutre du jugement des autres perso, je n'ai jamais eu de problèmes, faut savoir s'affirmer c'est tout.
 
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