tizniti
Soyons sérieux .
Le féminisme islamique est un courant très controversé, ce qui n’est pas étonnant, et relativement récent sur la scène internationale : il est apparu dans les années 90, essentiellement dans le monde anglophone, mais il existait déjà depuis plusieurs décennies. Pour la sociologue américaine Margot Badran, le féminisme islamique est « un discours et une pratique féministes qui s’articulent à l’intérieur d’un paradigme islamique. Le féminisme islamique, qui tire sa compréhension et son autorité du Coran, recherche les droits et la justice pour les femmes, et pour les hommes, dans la totalité de leur existence. Vigoureusement contesté par les uns, il est soutenu avec ferveur par d’autres. »
Ces femmes revendiquent ainsi l’absence de contradiction entre droits de la femme et adhésion à une foi religieuse. L’islam véhicule une image misogyne à cause de toutes les violences à l’encontre des femmes qui sont faites en son nom, mais elles utilisent justement leur foi comme fer de lance pour se défendre et revendiquer leur droit. Le phénomène du féminisme islamique est apparu quand les femmes ont acquis une connaissance directe des sciences islamiques. Pour Malika Hamidi, il faut ainsi « recontextualiser la lutte ». Et elle donne l’exemple de féministes égyptiennes qui ont réussi à faire édicter une fatwa (c’est-à-dire un avis juridique émis par un spécialiste de la loi religieuse) interdisant l’excision, en se basant sur le texte coranique et en prouvant que c’était une pratique culturelle barbare et non pas religieuse.
Pour l’auteur Amina Wadud, « on ne peut pas travailler sur les questions des femmes sans les femmes ». C’est pourquoi ces féministes sont en partie des universitaires et des chercheuses qui travaillent à la réinterprétation des sources scripturales et à la relecture des « hadith », terme arabe qui désigne les paroles du prophète de l’islam.
Les résistances sont multiples cependant. Malika Hamidi précise : « les plus grandes résistantes au couran.Croyez-vous que de plus en plus d’hommes et de femmes épousent ce féminismet féministes, ce sont les femmes elles-mêmes ». Les femmes musulmanes d’abord, car elles ont peur de l’« occidentalisation » qui va de pair, pour elles, avec la notion de féminisme. Les féministes occidentales, ensuite, pour lesquelles la religion représente la première institution à abolir pour émanciper les femmes des pays arabo-musulmans.
Mais Malika Hamidi reste confiante, car de plus en plus d’hommes et de femmes épousent ce féminisme, particulier, certes, mais qui ne vise à rien d’autre que l’égalité entre hommes et femmes. « On est à l’aise dans notre islam » dit-elle. Elles partent ainsi de cette appartenance religieuse pour aller vers l’universel, afin de créer ce que l’auteur Chandra Mohanty appelle « un féminisme sans frontière ».
Ces femmes revendiquent ainsi l’absence de contradiction entre droits de la femme et adhésion à une foi religieuse. L’islam véhicule une image misogyne à cause de toutes les violences à l’encontre des femmes qui sont faites en son nom, mais elles utilisent justement leur foi comme fer de lance pour se défendre et revendiquer leur droit. Le phénomène du féminisme islamique est apparu quand les femmes ont acquis une connaissance directe des sciences islamiques. Pour Malika Hamidi, il faut ainsi « recontextualiser la lutte ». Et elle donne l’exemple de féministes égyptiennes qui ont réussi à faire édicter une fatwa (c’est-à-dire un avis juridique émis par un spécialiste de la loi religieuse) interdisant l’excision, en se basant sur le texte coranique et en prouvant que c’était une pratique culturelle barbare et non pas religieuse.
Pour l’auteur Amina Wadud, « on ne peut pas travailler sur les questions des femmes sans les femmes ». C’est pourquoi ces féministes sont en partie des universitaires et des chercheuses qui travaillent à la réinterprétation des sources scripturales et à la relecture des « hadith », terme arabe qui désigne les paroles du prophète de l’islam.
Les résistances sont multiples cependant. Malika Hamidi précise : « les plus grandes résistantes au couran.Croyez-vous que de plus en plus d’hommes et de femmes épousent ce féminismet féministes, ce sont les femmes elles-mêmes ». Les femmes musulmanes d’abord, car elles ont peur de l’« occidentalisation » qui va de pair, pour elles, avec la notion de féminisme. Les féministes occidentales, ensuite, pour lesquelles la religion représente la première institution à abolir pour émanciper les femmes des pays arabo-musulmans.
Mais Malika Hamidi reste confiante, car de plus en plus d’hommes et de femmes épousent ce féminisme, particulier, certes, mais qui ne vise à rien d’autre que l’égalité entre hommes et femmes. « On est à l’aise dans notre islam » dit-elle. Elles partent ainsi de cette appartenance religieuse pour aller vers l’universel, afin de créer ce que l’auteur Chandra Mohanty appelle « un féminisme sans frontière ».
Croyez-vous que de plus en plus d’hommes et de femmes épousent ce féminisme