Festival d'avignon

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Adama Bamba, Moustapha Cissé, Ibrahim Diallo, Mamadou Diomandé, Inza Koné, Souleyman S., Meïté Soualiho et Mohammed Zia ont pour point commun d’être tous des clandestins et des acteurs novices. Cela ne les empêchera pourtant pas d’être les stars du prochain Festival d’Avignon.

La pièce qui les a rendus célèbres, 81, avenue Victor-Hugo, a d’abord été créée, et jouée, au théâtre municipal d’Aubervilliers. France 24 décrit ainsi le scénario :

Les huit sans-papiers y racontent leur parcours de migrants, depuis la dangereuse traversée de la Méditerranée jusqu’aux trottoirs d’Aubervilliers, en passant par la violence des passeurs, et celle de l’État français.

La violence de l’État français qui leur permet de continuer à vivre ici sans être inquiétés, puis de participer à un festival de théâtre de renommée mondiale ?

On aura tout lu:fou:

La novlangue appelle les immigrés clandestins des « sans-papiers », il faudrait préciser que ces personnes possèdent des papiers étrangers, mais n’ont pas leurs papiers en règle pour résider sur le territoire national. La nuance est visiblement trop complexe à saisir pour France 24



« Nous ne voulions rien faire à la légère. Nous avons beaucoup discuté avec les huit comédiens, avec la direction du théâtre. On voulait trouver des garanties pour les protéger. Nous étions face à un vide juridique.
Il était hors de question, par exemple, que la police puisse débarquer dans le théâtre et les embarquer », déclarait Olivier Coulon-Jablonka à France 24. Toutes les représentations se sont déroulées sans encombre, grâce à l’aide de l’association « La Cimade », qui a su négocier avec les autorités
Peu après, les choses sont rentrées dans l’ordre, et nos clandestins ont eu droit à un happy end.
En effet, ils ont tous récemment obtenu des titres de séjour.

(...)


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