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PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a nommé lundi Eric Woerth ministre du Travail, de la Solidarité et de la Fonction publique dans le cadre d'un remaniement du gouvernement.
Il sera remplacé au ministère du Budget par le député UMP François Baroin, un proche de l'ex-président Jacques Chirac, a annoncé la présidence de la République dans un communiqué.
Eric Woerth remplace Xavier Darcos, principale victime de la défaite de la droite aux élections régionales, qui "sera prochainement appelé à d'autres responsabilités", a précisé l'Elysée.
François Baroin sera également chargé des comptes publics et de la réforme de l'Etat, comme l'était Eric Woerth.
Ce dernier garde la responsabilité de la Fonction publique qu'il assumera avec l'assistance d'un secrétaire d'Etat, le député UMP Georges Tron, un fidèle de l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin.
Eric Woerth détenait le portefeuille du Budget depuis l'arrivée de Nicolas Sarkzoy à l'Elysée, en 2007.
Le Haut commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté et à la Jeunesse, Martin Hirsch, qui était un des symboles de l'ouverture du gouvernement à gauche, quitte ses fonctions.
Il est remplacé par Marc-Philippe Daubresse, secrétaire général adjoint de l'UMP et député du Nord, qui aura rang de ministre.
Nicolas Sarkozy fera une déclaration mercredi à l'issue du conseil des ministres, annonce l'Elysée.
Ce remaniement, que l'Elysée avait présenté comme "technique", intervient au lendemain du second tour des élections régionales, marquées par une sévère défaite de l'UMP, le parti majoritaire, et de ses alliés.
Tête de liste UMP en région Aquitaine, Xavier Darcos y a subi un cinglant revers, dont l'ampleur a semble-t-il été jugée trop préjudiciable au moment où il devait s'atteler à la délicate réforme des retraites, un des objectifs majeurs de Nicolas Sarkozy en 2010.
"Darcos était dans une position difficile face à une réforme extrêmement dure", a déclaré le porte-parole adjoint de l'UMP Dominique Paillé à la chaîne de télévision LCI.
Il a également estimé que l'arrivée au gouvernement de François Baroin et Georges Tron marquait "le rassemblement de la famille (UMP) pour plus d'efficacité".
Georges Tron, qui ne ménageait pas jusqu'ici ses critiques à l'égard de Nicolas Sarkozy, à l'instar de son mentor Dominique de Villepin, a pour sa part dit à Reuters qu'il considérait sa nomination comme un "geste" à l'adresse des villepinistes.
Il s'est réjoui de ce "souci de rassembler la majorité autour du président", souci qu'il a qualifié de "sain" après les déboires électoraux de l'UMP et de ses alliés.
Emmanuel Jarry et Yann Le Guernigou, édité par Yves Clarisse
Il sera remplacé au ministère du Budget par le député UMP François Baroin, un proche de l'ex-président Jacques Chirac, a annoncé la présidence de la République dans un communiqué.
Eric Woerth remplace Xavier Darcos, principale victime de la défaite de la droite aux élections régionales, qui "sera prochainement appelé à d'autres responsabilités", a précisé l'Elysée.
François Baroin sera également chargé des comptes publics et de la réforme de l'Etat, comme l'était Eric Woerth.
Ce dernier garde la responsabilité de la Fonction publique qu'il assumera avec l'assistance d'un secrétaire d'Etat, le député UMP Georges Tron, un fidèle de l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin.
Eric Woerth détenait le portefeuille du Budget depuis l'arrivée de Nicolas Sarkzoy à l'Elysée, en 2007.
Le Haut commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté et à la Jeunesse, Martin Hirsch, qui était un des symboles de l'ouverture du gouvernement à gauche, quitte ses fonctions.
Il est remplacé par Marc-Philippe Daubresse, secrétaire général adjoint de l'UMP et député du Nord, qui aura rang de ministre.
Nicolas Sarkozy fera une déclaration mercredi à l'issue du conseil des ministres, annonce l'Elysée.
Ce remaniement, que l'Elysée avait présenté comme "technique", intervient au lendemain du second tour des élections régionales, marquées par une sévère défaite de l'UMP, le parti majoritaire, et de ses alliés.
Tête de liste UMP en région Aquitaine, Xavier Darcos y a subi un cinglant revers, dont l'ampleur a semble-t-il été jugée trop préjudiciable au moment où il devait s'atteler à la délicate réforme des retraites, un des objectifs majeurs de Nicolas Sarkozy en 2010.
"Darcos était dans une position difficile face à une réforme extrêmement dure", a déclaré le porte-parole adjoint de l'UMP Dominique Paillé à la chaîne de télévision LCI.
Il a également estimé que l'arrivée au gouvernement de François Baroin et Georges Tron marquait "le rassemblement de la famille (UMP) pour plus d'efficacité".
Georges Tron, qui ne ménageait pas jusqu'ici ses critiques à l'égard de Nicolas Sarkozy, à l'instar de son mentor Dominique de Villepin, a pour sa part dit à Reuters qu'il considérait sa nomination comme un "geste" à l'adresse des villepinistes.
Il s'est réjoui de ce "souci de rassembler la majorité autour du président", souci qu'il a qualifié de "sain" après les déboires électoraux de l'UMP et de ses alliés.
Emmanuel Jarry et Yann Le Guernigou, édité par Yves Clarisse
