Un film sur le prophète muhammad sera diffusé aujourd'hui en iran

Pour un budget de 40 millions de dollars (34 millions d'euros), en partie financé par l'Etat, "Mahomet, réalisé par Majid Majidi, est le long-métrage le plus coûteux du cinéma iranien.
 
Je doute que celà soit possible dans le filme le "messager" à aucun moment le prophète n'est représenté.

Chez les suniites en tout cas la représentation est interdite chez les chiites je ne sais pas.

En tout cas ce film a énervé les Saoudiens si qq'un sait pourquoi

J'espère que c'est un bon film, avec un acteur représentant le prophète, de bons effets spéciaux, une histoire d'amour et un happy end
 

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
Qui décide de qui est permis ou pas?

Si on rentre dans ce petit jeu ( ou plutôt grand) d'interdits, et bien aucun musulman n'aurait une CIN ou un passeport, ou rncore un appareil photo ou un smartphone.

Ça n'a aucun rapport ...
Tu compares le musulman lambda au Prophète ?
La représentation des prophètes est strictement interdite par l'Islam comme d'autres religions, et l'art figuratif ne fait pas partie de la culture islamique.
 

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
En tout cas, on se rappelle que le film référence "The Message" a été apprécié dans le monde entier sans représenter le Prophète, qu'il a été agrée par Al-Azhar et qu'il y'avait aussi des acteurs non-musulmans dedans et que c'était une réalisation en quelque sorte "internationale" . Un film agrée par nos savants qui représentait, à l'image de ce qu'a voulu son réalisateur (mort dans un attentat d'al qaïda d'ailleurs :/), un pont entre l'Islam et l'Occident. Un beau symbole de ce que prescrit l'Islam authentique.
 

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
mais si l'art figuratif a fait parti de la culture islamique
http://expositions.bnf.fr/islam/arret/03.htm

te voilà une réponse contraire à ce que tu soutiens
http://ifpo.hypotheses.org/4445

Faire partie de la culture islamique c'est-à-dire, découler de la culture islamique, de ses principes, de son histoire), ce n'est pas la même chose qu'être issu d'un territoire de culture islamique.
L'art islamique, c'est l'abstrait, le symbolisme, l'aniconisme. Les oeuvres figuratives qu'il y'a eu dans certaines régions musulmanes sont issus d'influences extérieures et ne caractérisent pas les principes et méthodes de l'art islamique et n'ont jamais joué de rôle dans ce que constitue le "style" artistique islamique. ;) Les portraits, les statues, les peintures du style "nature morte" ... Bien audacieux sera celui qui dira que ça s'inscrit dans le style artistique islamique. Quand il y'en a eu, y compris pour représenter des personnages, ce n'était jamais une fin en soi mais un élément de détail participant à un ensemble plus large qui lui était caractérisé par le symbolisme, l'abstration, pas par le figuratif.
 
Dernière édition:
En tout cas, on se rappelle que le film référence "The Message" a été apprécié dans le monde entier sans représenter le Prophète, qu'il a été agrée par Al-Azhar et qu'il y'avait aussi des acteurs non-musulmans dedans et que c'était une réalisation en quelque sorte "internationale" . Un film agrée par nos savants qui représentait, à l'image de ce qu'a voulu son réalisateur (mort dans un attentat d'al qaïda d'ailleurs :/), un pont entre l'Islam et l'Occident. Un beau symbole de ce que prescrit l'Islam authentique.

Oui mais je me souviens que pas une seule fois le Prophète n'est représenté.
On voit au plus son ombre lmorqu'il est à dos de chameau, et son bras lorsqu'il fait tomber une statue lors du retour à la Mecque.

Je ne sais pas si ici ils vont pouvoir le représenter, je pense qu'Al-Azhar aura son mot à dire et je les vois mal l'accepter.
 

nordia

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Oui mais je me souviens que pas une seule fois le Prophète n'est représenté.
On voit au plus son ombre lmorqu'il est à dos de chameau, et son bras lorsqu'il fait tomber une statue lors du retour à la Mecque.

Je ne sais pas si ici ils vont pouvoir le représenter, je pense qu'Al-Azhar aura son mot à dire et je les vois mal l'accepter.

Le film le messager est à la mesure de l'image du prophète de l'islam tellement inaccessible c'est frustrant :confused:
 
Le film le messager est à la mesure de l'image du prophète de l'islam tellement inaccessible c'est frustrant :confused:

au strict point de vue de la mise en scène, c'est une complexité de dimension : arriver à faire un film sur le messager de l'Islam sans le montrer une seule fois ni l'entendre, juste en le faisant parler par d'autres :). Disons que ca ne facilite pas l'accroche du spectateur neutre non plus.
 

nordia

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au strict point de vue de la mise en scène, c'est une complexité de dimension : arriver à faire un film sur le messager de l'Islam sans le montrer une seule fois ni l'entendre, juste en le faisant parler par d'autres :). Disons que ca ne facilite pas l'accroche du spectateur neutre non plus.

J'adore les films d'époque surtout le monde Arabo-musulmans du moyens âge mais éviter de faire des filmes sur le prophète de l'islam si on ne peut le voir et surtout qui prendrais le risque d'interpréter cette illustre personnage trop sacraliser malheureusement :mignon:
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Les "décideurs" ne sont pas les mêmes.
L'eglise a aussi refusé longtemps de représenter JC, le premier film à avoir pu le faire a été "Le roi des rois" en 1961. Auparavant, il était tjs montré de dos (comme dans Ben-Hur)
Oulala les icônes représentant le christ remontent aux origines . Je ne te parle pas des enluminures etc...
De face bien sur.
Va voir la croix de giotto aussi etc .
 
J'espère juste que les iraniens respecteront l'image d'un prophète arabe donc d'apparence arabe.
Pas commes les chrétiens européens qui ont falsifié l'image de Jésus en le décrivant comme blanc comme un cachet d'aspirine, yeux bleux, cheveux chatain, traits fin, limite endrogine...
 

Sanid

Je ne suis pas là !
VIB
Selon Majid Majidi, "Mahomet" ne dépeint pas le prophète lui-même mais le monde tyrannique qui l'entoure tel qu'il le voit à travers ses yeux d'enfant, de sa naissance à l'âge de 13 ans. Par un jeu d'effets spéciaux, son visage n'apparaît jamais, "mais on voit sa silhouette et son profil". Ce qui "peut être dénoncé par les plus radicaux", reconnaît le cinéaste.

AFP
 
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Sanid

Je ne suis pas là !
VIB
http://www.ffm-montreal.org/440-fr_.html


MUHAMMAD
2015, Couleur, Iran, Hors concours



Équipe de production
Réalisation : Majid Majidi

Scénarisation : Majid Majidi, Kambozia Partoei

Direction photo : Vittorio Storaro

Montage : Roberto Perpignani

Interprètes : Mehdi Pakdel, Alireza Shoja Nouri, Mohsen Tanabandeh, Darioush Farhang, Mohammad Asgari, Seyed Sadegh Hatefi, Sareh Bayat, Mina Sadati

Musique : A. R. Rahman

Maison de production et ventes : Prod.: Muhammad Mehdi Heidarian, Nooraban Film Compagny, Unit 4, Second floor, No.3, Chaharom Alley, Gandie Jonoubi Ave, Téhéran (Iran), tél.: +98 (88) 673 538, noortaban.info@gmail.com / Infinite Production Compagny GmbH (Allemagne).




Synopsis Sur les ordres du roi Abraha Habasha, un des commandants de son armée d’Abyssinie (Éthiopie) attaque la Mecque pour détruire la Kaaba. Il est à la tête de milliers de soldats, d’éléphants et de chevaux équipés de tout l’attirail de guerre. Répondant à la volonté divine, rendus aux abords de La Mecque, les éléphants s’immobilisent et refusent de faire un pas de plus. C’est alors que des millions d’oiseaux précipitent sur l’armée des petits cailloux d’enfer qu’ils avaient dans leurs becs et l’anéantissent. Un mois plus tard, Mahomet, prophète de l’Islam, naissait. Ce film décrit à travers le regard de Mahomet, de sa naissance jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de treize ans, l’époque païenne durant laquelle l’oppression, la cruauté et l’injustice régnaient.


Réalisateur Né à Téhéran (Iran) en 1959, Majid Majidi joue avec des troupes de théâtre amateur avant d’étudier le métier de comédien à l’Académie de arts dramatiques. Dans les années 1980 et 1990, il réalise quelques courts et moyens métrages: Explosions, Hudaj (1984), Examination Day, The Last Village (1993) et God Will Come (1994). En 1991, il signe BADUK, son premier long métrage de fiction, suivi, entre autres, de LES ENFANTS DU CIEL (1997), LA COULEUR DU PARADIS (1999), LE SECRET DE BARAN (2001), BEED-E MAJNOON (2005), THE SONG OF SPARROWS (2008),


Et pour ceux à Montréal qui veulent aller le voir :


Projections Le jeudi 27 août 2015 - 19:30 - CINÉMA IMPÉRIAL
Le vendredi 28 août 2015 - 14:30 - CINÉMA QUARTIER LATIN 9
 

nordia

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J'espère juste que les iraniens respecteront l'image d'un prophète arabe donc d'apparence arabe.
Pas commes les chrétiens européens qui ont falsifié l'image de Jésus en le décrivant comme blanc comme un cachet d'aspirine, yeux bleux, cheveux chatain, traits fin, limite endrogine...

oui, oui.......:wazaa: ils l'ont nationaliser blanc mais beau gosse tout de même bin il fallait attiré la clientèles féminines qui est plus nombreux que celle des hommes :timide:et surtout rentabiliser et oui sa gagne bien d'être catholique quand on voit le Vatican
 
B

belgika

Non connecté
Alors que l'islam interdit toute représentation du prophète Mahomet, un film qui lui est consacré devait être diffusé dès aujourd'hui dans le cinémas iraniens. Un problème technique reporte la première, mais le producteur reste confiant.

La sortie mercredi en Iran de la super-production "Mahomet", qui retrace l'enfance du prophète, a été reportée d'au moins un jour, pour des raisons "techniques". Le producteur et distributeur du film, Mohammad Reza Saberi, a annoncé ce changement aux médias iraniens.

"Malheureusement, en raison de problèmes techniques, la projection va être reportée d'un jour et nous espérons qu'à partir de jeudi, elle commencera dans 40 cinémas de Téhéran et 98 dans les provinces" du pays, a déclaré M. Saberi à l'agence Isna. Il a précisé à l'agence Tasmin que ce report était dû "à l'incompatibilité du son du film avec les systèmes de sonorisation" de plusieurs salles de cinéma.

Avec un budget d'environ 40 millions de dollars (34 millions d'euros), en partie financé par l'Etat, "Mahomet, réalisé par Majid Majidi, est le long-métrage le plus cher de l'histoire du cinéma iranien.

Interrogé sur la polémique et les violences que pourrait provoquer le film dans le monde musulman qui proscrit toute représentation du prophète, Majid Majidi s'était dit confiant.



Festival de Montréal Outre sa sortie en Iran, ce film de deux heures doit être projeté jeudi en ouverture du festival du film de Montréal. Le réalisateur espère qu'il y suscitera l'intérêt de distributeurs européens.



Avec ce film, Majid Majidi, un des grands cinéastes iraniens, dit avoir voulu casser "l'image violente" de l'islam projetée à travers le monde par les groupes armés djihadistes. -










- See more at: http://www.lacote.ch/fr/monde/iran-...mas-iraniens-604-1505036#sthash.yfOM2Kb5.dpuf




Selon Majid Majidi, "Mahomet" ne dépeint pas le prophète lui-même mais le monde tyrannique qui l'entoure tel qu'il le voit à travers ses yeux d'enfant, de sa naissance à l'âge de 13 ans. Par un jeu d'effets spéciaux, son visage n'apparaît jamais, "mais on voit sa silhouette et son profil". Ce qui "peut être dénoncé par les plus radicaux", reconnaît le cinéaste.

Le réalisateur iranien se défend de vouloir diviser les musulmans sunnites et chiites qui se déchirent pourtant dans plusieurs pays de la région, de l'Irak au Yémen en passant par la Syrie. "Il n'y avait pas de querelle à cette période" entre les deux grands courants à l'époque de Mahomet, précise-t-il.

Conscient qu’"on ne peut pas changer la mauvaise image de l'islam avec un seul film", Majid Majidi indique que "Mahomet" aura une suite. Mais les autres productions ne seront pas "nécessairement réalisées par moi-même", affirme-t-il, invitant "tous les cinéastes musulmans" à suivre la voie.


https://www.google.be/?gws_rd=ssl#q=un-film-sur-le-prophete-mahomet-interviw+réalisateur+iranien
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
125132
Les "décideurs" ne sont pas les mêmes.
L'eglise a aussi refusé longtemps de représenter JC, le premier film à avoir pu le faire a été "Le roi des rois" en 1961. Auparavant, il était tjs montré de dos (comme dans Ben-Hur)
Je rentre de Sicile illustration ( androgyne ???? )
 

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B

belgika

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Le réalisateur iranien se défend de vouloir diviser les musulmans sunnites et chiites qui se déchirent pourtant dans plusieurs pays de la région, de l'Irak au Yémen en passant par la Syrie. "Il n'y avait pas de querelle à cette période" entre les deux grands courants à l'époque de Mahomet, précise-t-il.

s'ils commencent à se battre aussi entre eux maintenant.... :(
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Les "décideurs" ne sont pas les mêmes.
L'eglise a aussi refusé longtemps de représenter JC, le premier film à avoir pu le faire a été "Le roi des rois" en 1961. Auparavant, il était tjs montré de dos (comme dans Ben-Hur)
Premier film en 1902 il est de face ;)
Et puis sur la croix de dos c'est compliqué
 
Premier film en 1902 il est de face ;)
Et puis sur la croix de dos c'est compliqué
https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Roi_des_rois_(film,_1961)#R.C3.A9ception

Jusqu’aux années soixante, la plupart des films évitaient de représenter le visage de Jésus, cadrant sur ses mains (comme dans Ben-Hur) ou par-dessus son épaule. Le Roi des rois fut le premier grand film parlant de langue anglaise produit en studio à filmer le visage de l'acteur incarnant le Christ, ce qui était une véritable innovation.
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
En l
https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Roi_des_rois_(film,_1961)#R.C3.A9ception

Jusqu’aux années soixante, la plupart des films évitaient de représenter le visage de Jésus, cadrant sur ses mains (comme dans Ben-Hur) ou par-dessus son épaule. Le Roi des rois fut le premier grand film parlant de langue anglaise produit en studio à filmer le visage de l'acteur incarnant le Christ, ce qui était une véritable innovation.
ben en langue française il y en a eu bien avant ;)
 
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