Fin de l’eldorado français ?

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Les étudiants marocains en France vivent des moments difficiles. Et pour cause, quand ils dépassent les entraves d’accès comme les quotas rétrécis et les prix élevés, ils sont confrontés à un avenir confus.

Il s’agit de plus en plus d’obstacles dressés sur leur voie à l’accès au marché de l’emploi car une fois que le lauréat marocain quitte les grandes écoles et autres universités françaises, commence alors un parcours du combattant pour décrocher le sésame.
Il faut rappeler qu’une grande partie des lauréats marocains d’écoles françaises ne souhaitent pas regagner le pays dès qu’ils décrochent leur diplôme. Deux raisons majeures pour cela. Primo, intégrer le monde professionnel pour «rembourser» l’investissement de la famille des années durant. Secondo, certains développent un désir d’entamer leur carrière dans l’Hexagone avant de rentrer au Maroc, croyant que cette expérience leur ouvrirait les portes de grands employeurs au «bled». Sauf que sur le terrain français, la réalité est tout autre à commencer par l’administration française qui privilégie les «nationaux» en imposant un impôt au travail des étrangers pour atténuer le chômage des Français.

Sur un autre registre, «les musulmans de France souffrent de l’islamophobie et même de certains comportements racistes», comme cela a été rapporté par le célèbre Washington Post. Dans cet environnement, les ministères de tutelle devraient développer une communication en amont et en aval pour éviter des départs non étudiés et essayer de récupérer le maximum de bacheliers ayant fait ce choix.


Fin de l’Eldorado français ?
 
Un autre motif serait que les étudiants lauréats diplômés souhaitent rester en France et y exercer leurs compétences pour remercier le gouvernement français qui leur a fait profiter d'un enseignement de qualité.
 
Un autre motif serait que les étudiants lauréats diplômés souhaitent rester en France et y exercer leurs compétences pour remercier le gouvernement français qui leur a fait profiter d'un enseignement de qualité.
Pour ces cas précis, si le diplômé décide de rester en France, c'est à ce pays de remercier le pays qui a investit dans sa scolarisation. au contraire la France impose une imposition d'embaucher des étrangers. C'est très bien. Il faut bien calculer combien un pays investit dans une formation pour un élève jusqu'à obtenir son Bac, et pour les cas qui nous intéresse, la France récupère la crème des élèves et souvent des Matheux issus des écoles prépas ou de missions et ceux qui ont d'excellentes notes.
Après leur diplomation, les jeunes doivent quitter l'hexagone et voir ailleurs, en Europe , Amérique, Australie... et après retourner au Maghreb.
L'Australie, Le Canada et la nouvelle Zélande se heurtent pour attirer le plus de ces diplômés, tant qu'a tenter. Personnellement je ne regrette pas d'avoir quitté la France il y a plusieurs années.
 
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