Flashé à 119km/h au lieu de 70, un conseiller de Sarkozy échappe au PV

Flashé à 119km/h au lieu de 70, un conseiller de Sarkozy échappe au PV

Mis à jour le 08.02.11 à 14h02

Un excès de vitesse peut coûter cher: 135 euros d’amende et 4 points en moins sur le permis de conduire. Sauf, peut-être, quand on est un conseiller du président de la République.
Les faits se sont passés le 28 janvier dernier et sont rapportés par La République du Centre. Ce jour là, Olivier Marleix, qui est également élu d’Eure-et-Loir, roule sur une petite route départementale, en direction du Conseil général. Les gendarmes, qui effectuent des contrôles à cet endroit, le flashent à 119 km/h, alors que la vitesse est limitée à 70 km/h.

Olivier Marleix, qui conduit une voiture provenant du parc de véhicules de l’Elysée, fait alors valoir ses relations et fait comprendre aux militaires qu’il vaudrait mieux classer l’affaire. Il parvient à repartir sans PV.

Joint par La République du Centre, le conseiller a assuré n’être «pas au courant» de l’incident. «J'essaie de respecter les limitations de vitesse, il m'arrive d'être arrêté et verbalisé, comme tout un chacun il ne reste plus que sept ou huit points sur mon permis», a-t-il déclaré. Selon lui, il ne s’agit que d’une rumeur destinée à lui nuire. L’information a cependant été confirmée au quotidien par plusieurs sources. Et les forces de l’ordre, qui n’ont pas apprécié la méthode, ont rédigé un rapport qui a été transmis à la Direction générale de la gendarmerie.

—E.O. 20minutes

http://www.20minutes.fr/ledirect/666392/societe-flashe-119kmh-lieu-70-conseiller-sarkozy-echappe-pv
 
119-70= 49km/h

Excès de vitesse égale à 40 km/h et inférieur à 50 km/h:

Amende forfaitaire : 135 e

Retrait de points : 4

Suspension de permis : 3ans (maximum)


Au maximum 3 ans de suspension de permis sans possibilité de permis blanc.
Obligation d'accomplir, à ses frais, un stage de sensibilisation à la sécurité routière, confiscation du véhicule dont le prévenu s'est servi pour commettre l'infraction, s'il en est propriétaire.

A partir de 40 Km/h au dessus de la vitesse autorisée, une suspension immédiate du permis de conduire s'ajoute aux sanctions
 
119-70= 49km/h

Excès de vitesse égale à 40 km/h et inférieur à 50 km/h:

Amende forfaitaire : 135 e

Retrait de points : 4

Suspension de permis : 3ans (maximum)


Au maximum 3 ans de suspension de permis sans possibilité de permis blanc.
Obligation d'accomplir, à ses frais, un stage de sensibilisation à la sécurité routière, confiscation du véhicule dont le prévenu s'est servi pour commettre l'infraction, s'il en est propriétaire.

A partir de 40 Km/h au dessus de la vitesse autorisée, une suspension immédiate du permis de conduire s'ajoute aux sanctions


donc ils ont pas tout précisé dans l'article
 
20 minutes a repris les dire : http://www.larep.com/une-23085.html

Voici la source : ils traitent vaguement la sanction :

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Le conseil général et maire d'Anet, contrôlé près d'Abondant, n'a pas été verbalisé. Il a fait valoir ses relations élyséennes.

Olivier Marleix, conseiller général-maire d'Anet vient d'échapper à toute sanction suite à un excès de vitesse plutôt conséquent. Les faits remontent au 28 janvier dernier. Le conseiller technique de Nicolas Sarkozy circule sur une petite route départementale près d'Abondant, en direction du conseil général.

Mais les gendarmes veillent... et le verdict des jumelles laser est sans appel : 119 km/h sur une portion de route limitée à 70 km/h. Pour un petit kilomètre heure, le conseiller général échappe à la rétention immédiate du permis de conduire. Mieux, il est même exonéré de toute sanction.

Alors qu'il aurait dû repartir avec une amende forfaitaire de 135 € et un document lui indiquant qu'il risquait la perte de quatre points sur son permis de conduire,
Olivier Marleix, qui circulait d'ailleurs avec une voiture immatriculée à Paris... du parc des voitures élyséennes, n'a pas été inquiété. D'après nos informations, après avoir décliné son identité, il n'a pas hésité à faire valoir ses relations, auprès des gendarmes qui venaient d'effectuer le contrôle.

Rapport en « haut lieu »

Toujours d'après nos informations, même si les échanges ont été plutôt courtois, Olivier Marleix a bien fait comprendre aux militaires qu'il serait préférable de « classer » l'incident. Le conseiller général anetais est donc remonté le plus tranquillement du monde dans sa voiture et a continué sa route.

Dans le microcosme politique du nord du département, le comportement du maire d'Anet est jugé avec sévérité. Personne n'a souhaité s'exprimer publiquement, et ce sont d'ailleurs les propres « amis » politiques d'Olivier Marleix qui sont parfois les plus sévères avec ce qu'ils considèrent comme une « faute sérieuse » de la part de l'élu, critiqué pour ne pas assumer sa responsabilité.

Le comportement du conseiller présidentiel est diversement apprécié, à l'heure où le gouvernement conduit une politique drastique en matière de sécurité routière. Chaque année, près de 100.000 permis de conduire sont invalidés et plus de 7 millions de points retirés.

À la gendarmerie, le procédé a fortement déplu : s'il n'y a pas eu de sanction immédiate à l'encontre du conseiller général , un rapport sur l'incident a tout de même été rédigé et transmis à la Direction générale de la gendarmerie nationale.

Joint vendredi soir, Olivier Marleix a affirmé « ne pas être au courant » de ces faits. « J'essaie de respecter les limitations de vitesse , il m'arrive d'être arrêté et verbalisé, comme .....

Yves Le Calvez
 
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