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Alors que le gouvernement table sur un taux de croissance de 4,5% dans le cadre du projet de loi de Finances 2013, le FMI, lui, prévoit pour le Royaume une croissance du PIB de 5,5%. Et pour cause : le FMI croit en la capacité du pays à réduire ses déficits et celle de son économie à bien rebondir.
Léconomie nationale a de bonnes perspectives de développement. Et cette fois, il ne sagit pas de prévision émises par le gouvernement marocain ou une quelconque institution nationale. Effectivement, il sagit de projections officielles formulées par le Fonds monétaire international (FMI) qui semble, pour une fois, plus optimiste que le gouvernement lui-même !
Pronostics, changements et prudence
Alors que le gouvernement table sur un taux de croissance de 4,5% dans le cadre du projet de loi de finances 2013, le FMI prévoit pour le Royaume une croissance du PIB de 5,5%, soit un point entier de plus que la prévision officielle nationale.
Et ce nest pas vraiment la première fois quune prévision optimiste ait été avancée pour la croissance en 2013, puisque le gouverneur de Bank Al-Maghrib avait estimé, lors de la dernière réunion trimestrielle de la banque centrale le 25 septembre dernier, que le PIB marocain devrait croître de 5%, voire plus en 2013.
Pourquoi donc le gouvernement table juste sur 4,5% ? Il semble quil joue la prudence, notamment après un exercice où il était obligé de réviser en cours de route ses prévisions. Ce que confirme justement le ministre de lÉconomie et des finances, Nizar Baraka, lui-même.
«Cette année, nous tablons sur une croissance de 3,4% et nous comptons atteindre 4,5% en 2013. Pour lélaboration des prévisions de la loi de Finances, nous avons considéré quil fallait rester prudent et agir pour réaliser ses 4,5%, voir plus», a-t-il expliqué à Radio Médi 1, dont les propos ont été rapportés par la MAP. À souligner que la prévision émane du FMI qui la consignée dans son dernier rapport sur les perspectives économiques mondiales, publié le 9 octobre à Tokyo où se sont tenues les assemblées annuelles des deux principales institutions de Bretton Woods, le FMI et la Banque mondiale. Le Maroc, rappelons-le, a participé à travers une importante délégation à ces deux assemblées.
Dans son rapport, le FMI est loin dêtre optimiste pour lévolution de léconomie à léchelle mondiale.
Comment donc expliquer la prévision pour le Maroc et sur quoi se fonde-t-elle ? Certes, le Royaume traine des déficits gênants qui lui ont valu dailleurs récemment un «avertissement» de la part de lagence de notation Standard & Poors. Lagence, il est vrai, a tout de même maintenu la note souveraine du Royaume inchangée à «BBB-», mais elle la assortie dune «perspective négative», contre «perspective stable» auparavant.
En dépit de tout cela, le FMI croit solidement dans la capacité du Maroc à réduire ses déficits. «Le déficit courant devrait être ramené de 8% du PIB en 2011 à 7,4% en 2012, puis saméliorer davantage à moyen terme.
Léconomie nationale a de bonnes perspectives de développement. Et cette fois, il ne sagit pas de prévision émises par le gouvernement marocain ou une quelconque institution nationale. Effectivement, il sagit de projections officielles formulées par le Fonds monétaire international (FMI) qui semble, pour une fois, plus optimiste que le gouvernement lui-même !
Pronostics, changements et prudence
Alors que le gouvernement table sur un taux de croissance de 4,5% dans le cadre du projet de loi de finances 2013, le FMI prévoit pour le Royaume une croissance du PIB de 5,5%, soit un point entier de plus que la prévision officielle nationale.
Et ce nest pas vraiment la première fois quune prévision optimiste ait été avancée pour la croissance en 2013, puisque le gouverneur de Bank Al-Maghrib avait estimé, lors de la dernière réunion trimestrielle de la banque centrale le 25 septembre dernier, que le PIB marocain devrait croître de 5%, voire plus en 2013.
Pourquoi donc le gouvernement table juste sur 4,5% ? Il semble quil joue la prudence, notamment après un exercice où il était obligé de réviser en cours de route ses prévisions. Ce que confirme justement le ministre de lÉconomie et des finances, Nizar Baraka, lui-même.
«Cette année, nous tablons sur une croissance de 3,4% et nous comptons atteindre 4,5% en 2013. Pour lélaboration des prévisions de la loi de Finances, nous avons considéré quil fallait rester prudent et agir pour réaliser ses 4,5%, voir plus», a-t-il expliqué à Radio Médi 1, dont les propos ont été rapportés par la MAP. À souligner que la prévision émane du FMI qui la consignée dans son dernier rapport sur les perspectives économiques mondiales, publié le 9 octobre à Tokyo où se sont tenues les assemblées annuelles des deux principales institutions de Bretton Woods, le FMI et la Banque mondiale. Le Maroc, rappelons-le, a participé à travers une importante délégation à ces deux assemblées.
Dans son rapport, le FMI est loin dêtre optimiste pour lévolution de léconomie à léchelle mondiale.
Comment donc expliquer la prévision pour le Maroc et sur quoi se fonde-t-elle ? Certes, le Royaume traine des déficits gênants qui lui ont valu dailleurs récemment un «avertissement» de la part de lagence de notation Standard & Poors. Lagence, il est vrai, a tout de même maintenu la note souveraine du Royaume inchangée à «BBB-», mais elle la assortie dune «perspective négative», contre «perspective stable» auparavant.
En dépit de tout cela, le FMI croit solidement dans la capacité du Maroc à réduire ses déficits. «Le déficit courant devrait être ramené de 8% du PIB en 2011 à 7,4% en 2012, puis saméliorer davantage à moyen terme.