Le directeur des Affaires fiscales au FMI a cité le Maroc comme un des pays émergents ayant le besoin le plus urgent d'un « ajustement budgétaire ».
Le FMI a organisé hier une conférence de presse à Washington sur la situation budgétaire dans les pays émergents, animée par son Directeur des Affaires fiscales, Carlo Cottarelli.
Ce dernier a expliqué notamment que les économies émergentes, plus sensibles aux chocs externes que les pays développés, ne peuvent se permettre les mêmes ratios d'endettement (« acceptables » jusqu'à 90% du PIB dans les pays de l'OCDE mais seulement à 60% du PIB chez les émergents) .
S'il reconnaît que les émergents s'en sortent mieux aujourd'hui, Carlo Cottarelli note que « certains pays ont besoin d'ajustements budgétaires plus urgents ».
Il cite nommément trois pays : le Maroc, la Jordanie et l'Egypte, touchés par la hausse des prix du pétrole et l'explosion des dépenses budgétaires.
Le FMI a accordé au Maroc une ligne de précaution de 6,2 milliards de dollars l'été dernier, en échange d'un engagement du Maroc à contrôler ses déficits, principalement à travers la réforme de la Caisse de compensation.
Une équipe du FMI s'est rendue à Rabat en décembre dernier et s'est rendue compte que les chiffres fournis par le gouvernement ne correspondaient pas à la réalité.
Le ministre marocain de l'Economie, Nizar Baraka, a lui-même reconnu en février dernier que le déficit public avait en fait atteint 7,1% du PIB en 2012, alors que l'engagement pris devant le FMI prévoyait une réduction de ce déficit à 4,8% dès 2013.
Cette nouvelle a déplu au siège du FMI et, selon les sources de Lakome, est à l'origine de l'annulation de la visite de Christine Lagarde à Rabat en mars dernier.
Source
http://fr.lakome.com/index.php/econ...ances-publiques-urgence-au-maroc-selon-le-fmi
Le FMI a organisé hier une conférence de presse à Washington sur la situation budgétaire dans les pays émergents, animée par son Directeur des Affaires fiscales, Carlo Cottarelli.
Ce dernier a expliqué notamment que les économies émergentes, plus sensibles aux chocs externes que les pays développés, ne peuvent se permettre les mêmes ratios d'endettement (« acceptables » jusqu'à 90% du PIB dans les pays de l'OCDE mais seulement à 60% du PIB chez les émergents) .
S'il reconnaît que les émergents s'en sortent mieux aujourd'hui, Carlo Cottarelli note que « certains pays ont besoin d'ajustements budgétaires plus urgents ».
Il cite nommément trois pays : le Maroc, la Jordanie et l'Egypte, touchés par la hausse des prix du pétrole et l'explosion des dépenses budgétaires.
Le FMI a accordé au Maroc une ligne de précaution de 6,2 milliards de dollars l'été dernier, en échange d'un engagement du Maroc à contrôler ses déficits, principalement à travers la réforme de la Caisse de compensation.
Une équipe du FMI s'est rendue à Rabat en décembre dernier et s'est rendue compte que les chiffres fournis par le gouvernement ne correspondaient pas à la réalité.
Le ministre marocain de l'Economie, Nizar Baraka, a lui-même reconnu en février dernier que le déficit public avait en fait atteint 7,1% du PIB en 2012, alors que l'engagement pris devant le FMI prévoyait une réduction de ce déficit à 4,8% dès 2013.
Cette nouvelle a déplu au siège du FMI et, selon les sources de Lakome, est à l'origine de l'annulation de la visite de Christine Lagarde à Rabat en mars dernier.
Source
http://fr.lakome.com/index.php/econ...ances-publiques-urgence-au-maroc-selon-le-fmi