Des fonctionnaires soffusquent de la manière dont LEconomiste traite certains sujets «sensibles». Ils menacent de museler linformation... normalement publique.
Voilà de bien étranges réflexes que lon pensait révolus. En clair, ces interlocuteurs, dont les salaires, soit dit en passant, sont payés par nos impôts, donnent limpression de vouloir garder des dossiers, évènements, inaccessibles, opaques, incompris et affectionnent une seule approche de communication, celle où lon ne se permet aucun questionnement. Cela sappelle, au mieux, langue de bois, au pire, censure.
Lhistoire le prouve souvent: les départements qui sinscrivent dans ces comportements sont généralement moins productifs et moins bien gérés que la moyenne. Il y a heureusement beaucoup dautres sources dinformations publiques, de ministères, qui continuent de répondre aux requêtes des journalistes avec franchise et en toute honnêteté.
Ces dérives sont néanmoins révélatrices dune bien piètre perception du métier de journaliste dont les exigences sont dabord ceux de leurs lecteurs. Ces derniers ont plus que besoin à ce que linformation publique soit dabord diffusée et ensuite mise en perspective ou soumise à un regard critique. Cest dautant plus vrai que nous évoluons dans un monde où les réformes, les décisions qui veulent assurer leur portage par la population doivent en premier être expliquées.
La presse ne baissera pas la garde. Et peu importe si au passage certaines susceptibilités sont froissées, des intérêts gênés ou que certains fonctionnaires en perdent le sommeil...
Voilà de bien étranges réflexes que lon pensait révolus. En clair, ces interlocuteurs, dont les salaires, soit dit en passant, sont payés par nos impôts, donnent limpression de vouloir garder des dossiers, évènements, inaccessibles, opaques, incompris et affectionnent une seule approche de communication, celle où lon ne se permet aucun questionnement. Cela sappelle, au mieux, langue de bois, au pire, censure.
Lhistoire le prouve souvent: les départements qui sinscrivent dans ces comportements sont généralement moins productifs et moins bien gérés que la moyenne. Il y a heureusement beaucoup dautres sources dinformations publiques, de ministères, qui continuent de répondre aux requêtes des journalistes avec franchise et en toute honnêteté.
Ces dérives sont néanmoins révélatrices dune bien piètre perception du métier de journaliste dont les exigences sont dabord ceux de leurs lecteurs. Ces derniers ont plus que besoin à ce que linformation publique soit dabord diffusée et ensuite mise en perspective ou soumise à un regard critique. Cest dautant plus vrai que nous évoluons dans un monde où les réformes, les décisions qui veulent assurer leur portage par la population doivent en premier être expliquées.
La presse ne baissera pas la garde. Et peu importe si au passage certaines susceptibilités sont froissées, des intérêts gênés ou que certains fonctionnaires en perdent le sommeil...