Forum al jazeera 2015 : « les algériens sont nos frères » dixit benkirane

Kayne

Contributeur
Abdelilah Benkirane, premier ministre marocain : « Les Algériens sont nos frères. Nous les aimons … »


« Au Maroc, nous avons une conviction : on peut choisir ses amis, mais on ne peut pas choisir ses frères ». C’est par ces mots que le Premier ministre marocain, Abdelilah Benkirane, a commencé à évoquer, ce mardi 5 mai, la relation compliquée entre l’Algérie et son pays.

« Les Algériens sont nos frères. Nous les aimons et nous pensons que c’est réciproque », a déclaré le Premier ministre marocain, qui s’exprimait sur le sujet lors d’une séance de questions-réponses lors du forum d’Al Jazeera à Doha (Qatar). « Il y a un malentendu qui dure depuis 1963 jusqu’à aujourd’hui.

Nous avons essayé et nous continuerons d’essayer par le dialogue à trouver des solutions (…) Nous sommes optimistes malgré les difficultés », a indiqué Benkirane.

« Nous sommes loin de vivre la même situation qu’ont connue l’Allemagne et la France dans leur relation », a poursuivi le Premier ministre. Avant de conclure : « Malgré tout, les difficultés sont réelles. Nous tentons de surpasser ces difficultés et sommes ouverts à toute proposition permettant de trouver une solution face à ce problème compliqué ».

source : Abdelilah Benkirane, premier ministre marocain : « Les Algériens sont nos frères. Nous les aimons … » | TSA Algérie
 

Kayne

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Analyse de la déclaration de Benkirane par un journal marocain

Benkirane et le « malentendu » avec l’Algérie.

Au Forum d’Al Jazeera au Qatar, le chef du gouvernement marocain, Abdalilah Benkirane, a affirmé que «les Algériens sont nos frères. Nous les aimons et nous pensons que c’est réciproque ». Un Marocain, probablement un ultra du Raja de Casablanca, m’a envoyé ce qu’il appelle un rectificatif. De son point de vue, le chef du gouvernement aurait dû dire que « les Algériens sont nos amis [et pour l’instant néanmoins nos ennemis]. En dépit de tout nous les aimons et que malgré ce que leur pouvoir leur fait croire à notre sujet nous pensons que c’est réciproque.»


Fort heureusement pour les relations maroco-algériennes au laid fixe, le supporter rajaoui n’est pas chef du gouvernement, même si celui-ci, qui garde intact son optimisme sur l’avenir des rapports entre Rabat et Alger, s’est légèrement trompé en précisant qu’il y a « un malentendu [entre les deux pays] qui dure depuis 1963. »
Un bref retour sur l’histoire lui aurait fait comprendre que ce « malentendu » remonte à 1844, le jour où le sultan Moulay Abderrahmane envoya son fils à la tête de 26 mille hommes voler au secours de l’émir Abdelkader.


La victoire française sur l’armée sultanienne déboucha sur deux actes d’armistice, Tanger en septembre 1844 et Lalla Maghniya en mars 1845. En vertu de ce dernier, la France coupa dans les territoires marocains au profit de ce qu’elle pensait déjà comme un éternel département français.

La longue parenthèse coloniale en Algérie et la soumission du Maroc au protectorat français en 1912 ont mis en hibernation ce litige que Paris a voulu faire revivre en essayant d’inclure en 1957 le Maroc indépendant dans l’Organisation Commune des Régions Sahariennes. Par idéalisme maghrébin, Mohammed V déclina l’offre et Hassan II confirma cette politique en concluant un accord avec le GPRA en juillet 1961.
Il stipulait que « les problèmes de la délimitation territoriale entre le Maroc et l’Algérie les concernent seuls et ne peuvent être réglés qu’entre les deux Etats et en dehors de toute prétention ou ingérence étrangère».


Depuis, Rabat n’a cessé de se mordre les doigts.

source : Benkirane et le « malentendu » avec l’Algérie
 

Aderrbal

Aime et fais ce que tu veux
....des naifs sans espoir!

Assi Benkirane: les freres aussi s entretuent! le premier meurtre devait etre un fracticide...celui d Abel! wa fi9 tboul!
 
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