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La France, cible initiale des terroristes de Bruxelles
L’arrestation de deux suspects majeurs dans l’attentat de Bruxelles, vendredi, constitue une réelle avancée dans les enquêtes belges et françaises. Mais les connexions toujours plus larges des terroristes, djihadistes et délinquants, montrent l’ampleur du défi pour les services européens
Vendredi 8 avril, les policiers belges ont interpellé six personnes, dont deux suspects majeurs des attentats de Bruxelles, le 22 mars. Il s’agit des deux hommes filmés par les caméras de surveillance du métro et de l’aéroport et qui étaient activement recherchés.
Le premier, Mohamed Abrini, a reconnu être « l’homme au chapeau » qui a abandonné ses explosifs dans l’aéroport avant de fuir. Dimanche 10 avril, des spécialistes émettaient cependant des doutes sur ses déclarations qui pourraient avoir pour but de protéger d’autres coupables.
Ce qui est sûr, c’est que ce Belgo-Marocain de 31 ans, délinquant multirécidiviste, était recherché depuis près de cinq mois pour son implication présumée dans les attentats de Paris, le 13 novembre.
Aperçu plusieurs fois aux côtés de Salah Abdeslam juste avant cette nuit sanglante, il est soupçonné d’en être un logisticien.
L’autre suspect arrêté s’appelle Osama Krayem. Ce Suédois de 23 ans, fils de réfugiés syriens, a reconnu être le deuxième homme du métro de Bruxelles, filmé aux côtés du kamikaze, et portant le même type de sac à dos.
Qu’a-t-il fait de ce sac ? Le parquet fédéral belge n’en a rien dit. Ce qui est sûr, c’est que Salah Abdeslam, Osama Krayem et Amine Choukri, arrêté en même temps qu’Abdeslam, avaient été contrôlés ensemble à Ulm, en Allemagne, début octobre, à bord d’une voiture.
Un quatrième passager, à l’identité inconnue, est, lui, toujours en fuite.
Les arrestations de Mohamed Abrini et Osama Krayem constituent une avancée majeure dans les enquêtes sur les attentats de Bruxelles et Paris. Celles-ci semblent d’autant plus liées que, selon les informations livrées hier par le parquet fédéral belge, Bruxelles n’était que le « plan B » des terroristes.
Ils s’apprêtaient à frapper de nouveau la France quand l’arrestation de Salah Abdeslam et les avancées de l’enquête les ont contraints à précipiter leurs actions et à changer de cible.
« C’est une preuve supplémentaire des menaces très élevées qui pèsent sur toute l’Europe et sur la France en particulier, a déclaré hier Manuel Valls, en déplacement à Alger. Nous ne relâcherons pas notre vigilance. »
Mohamed Abrini semble lui aussi à l’articulation de ces deux vagues d’attentats. Logisticien présumé du premier, il aurait donc pu (ou dû) être kamikaze dans le second. Son implication dans les deux attaques interroge d’ailleurs sur le rôle qu’aurait pu jouer Salah Abdeslam à Bruxelles, s’il n’avait pas été arrêté.
L’arrestation de deux suspects majeurs dans l’attentat de Bruxelles, vendredi, constitue une réelle avancée dans les enquêtes belges et françaises. Mais les connexions toujours plus larges des terroristes, djihadistes et délinquants, montrent l’ampleur du défi pour les services européens
Vendredi 8 avril, les policiers belges ont interpellé six personnes, dont deux suspects majeurs des attentats de Bruxelles, le 22 mars. Il s’agit des deux hommes filmés par les caméras de surveillance du métro et de l’aéroport et qui étaient activement recherchés.
Le premier, Mohamed Abrini, a reconnu être « l’homme au chapeau » qui a abandonné ses explosifs dans l’aéroport avant de fuir. Dimanche 10 avril, des spécialistes émettaient cependant des doutes sur ses déclarations qui pourraient avoir pour but de protéger d’autres coupables.
Ce qui est sûr, c’est que ce Belgo-Marocain de 31 ans, délinquant multirécidiviste, était recherché depuis près de cinq mois pour son implication présumée dans les attentats de Paris, le 13 novembre.
Aperçu plusieurs fois aux côtés de Salah Abdeslam juste avant cette nuit sanglante, il est soupçonné d’en être un logisticien.
L’autre suspect arrêté s’appelle Osama Krayem. Ce Suédois de 23 ans, fils de réfugiés syriens, a reconnu être le deuxième homme du métro de Bruxelles, filmé aux côtés du kamikaze, et portant le même type de sac à dos.
Qu’a-t-il fait de ce sac ? Le parquet fédéral belge n’en a rien dit. Ce qui est sûr, c’est que Salah Abdeslam, Osama Krayem et Amine Choukri, arrêté en même temps qu’Abdeslam, avaient été contrôlés ensemble à Ulm, en Allemagne, début octobre, à bord d’une voiture.
Un quatrième passager, à l’identité inconnue, est, lui, toujours en fuite.
Les arrestations de Mohamed Abrini et Osama Krayem constituent une avancée majeure dans les enquêtes sur les attentats de Bruxelles et Paris. Celles-ci semblent d’autant plus liées que, selon les informations livrées hier par le parquet fédéral belge, Bruxelles n’était que le « plan B » des terroristes.
Ils s’apprêtaient à frapper de nouveau la France quand l’arrestation de Salah Abdeslam et les avancées de l’enquête les ont contraints à précipiter leurs actions et à changer de cible.
« C’est une preuve supplémentaire des menaces très élevées qui pèsent sur toute l’Europe et sur la France en particulier, a déclaré hier Manuel Valls, en déplacement à Alger. Nous ne relâcherons pas notre vigilance. »
Mohamed Abrini semble lui aussi à l’articulation de ces deux vagues d’attentats. Logisticien présumé du premier, il aurait donc pu (ou dû) être kamikaze dans le second. Son implication dans les deux attaques interroge d’ailleurs sur le rôle qu’aurait pu jouer Salah Abdeslam à Bruxelles, s’il n’avait pas été arrêté.
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