La france en risque de cessation de paiement selon valérie pécresse

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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L'ex-ministre du Budget Valérie Pécresse (UMP) a estimé aujourd'hui que la France était "en risque de cessation de paiement" si les taux d'intérêt venaient à augmenter.

Sur RTL, la députée et chef de 'opposition en Ile-de-France a assuré: "les déficits, cette année, vont exploser. Si les taux d'intérêt remontaient, par malchance", par exemple "parce que la banque fédérale américaine arrêtait sa politique monétaire accommodante, la France se trouverait quasiment en cessation de paiement".

"Nous empruntons aujourd'hui à peu près 360 milliards d'euros par an à court et à long terme", a détaillé Mme Pécresse. "Si les taux d'intérêt remontent d'un point, cela veut dire que cela nous fera 3 milliards de dépenses de plus. De 2 points ? 7 milliards. Sur le long terme, la dette est une épée de Damoclès" avec "le risque de ne plus pouvoir financer les service publics auxquels nous sommes attachés", a encore dit l'élue des Yvelines.

Risque de cessation de paiement : pourquoi le scénario de Valérie Pécresse est alarmiste
http://www.rtl.fr/actu/economie/ris...-de-valerie-pecresse-est-alarmiste-7773784979

Mais si la situation est délicate pour la France, elle l’est également pour l’ensemble de l’Europe qui soit disant, est « une promesse d’avenir, d’emplois, de prospérité, de paix, etc… ».

Les Etats-Unis viennent d’annoncer une croissance (annualisée) de 4% pour le deuxième trimestre, après le très mauvais résultat du premier (finalement révisé, pour la troisième fois, à-2,1%, au lieu de -2,9%). Une bonne nouvelle, mais attendons les prochaines révisions officielles de ce chiffre, tant il paraît miraculeux… Nous y reviendrons.

En Europe par contre, la tendance est bien plus claire : elle passe progressivement d’un espoir déçu de faible croissance à la stagnation, puis aux premiers signes de récession. En Italie, le « miracle » Matteo Renzi a l’air de faire long feu : le pays connaît son deuxième trimestre de récession de suite, -0,2 après -0,1%. Réagissant à ces chiffres, le ministre de l’économie, Pier Carlo Padoan, a reconnu, dans une interview au quotidien Il Sole 24 Ore du 6 août, que le pays se trouve « dans une phase de sortie de la récession très pénible, car la récession est vraiment profonde. ‘’

La France n’est pas officiellement en récession, mais l’horizon de la croissance reste désespérément plat. François Hollande a déclaré attendre de l’Allemagne « un soutien plus ferme àla croissance », notamment en investissant plus. Berlin renvoie Paris dans ses buts : »Les déclarations très générales en provenance de Paris ne fournissent aucune raison pour de quelconques corrections dans la politique économique du gouvernement allemand », a déclaré la porte-parole du gouvernement, Christiane Wirtz. Elément aggravant pour Paris, par rapport à Rome, les comptes publics sont encore loin des 3% de déficit, et Bruxelles va devenir de moins en moins patiente.

Mais le chiffre le plus inquiétant, et le plus révélateur, vient d’Allemagne. Selon l’Office fédéral des statistiques, les commandes de l’industrie allemande connaissent une chute record à la mi-2014. Après une baisse de 1,6% en mai, elles ont chuté de 3,2% en juin. La demande au niveau national baisse (-1,9%), ce qui constitue un indicateur avancé d’un ralentissement de l’économie.

Source et suite de l’article sur Goldbroker
 
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