Ma france à moi

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Ma France à moi, c'est celle de 1789, une France qui se lève, celle qui conteste, qui refuse, la France qui proteste qui veut savoir,
c'est la France joyeuse, curieuse et érudite, la France de Molière qui tant se battit contre l'hypocrisie, celle de La Fontaine celle de Stendhal, de Balzac, celle de Jaurès, celle de Victor Hugo et de Jules Vallès,
la France de l'invention, des chercheurs, celle de Pasteur, celle de Denis Papin et de Pierre et Marie Curie, la France des lettres, celle de Chateaubriand, de Montaigne,
la France de la Poésie, celle de Musset, d'Eluard, de Baudelaire, de Verlaine et celle d' Aimé Césaire,
la France qui combat tous les totalitarismes, tous les racismes, tous les intégrismes, l'obscurantisme et tout manichéisme,
la France qui aime les mots, les mots doux, les mots d'amour, et aussi la liberté de dire des gros mots la France qui n'en finira jamais de détester le mot "soumission" et de choyer le mot révolte.

Oui ma France à moi c'est celle des poètes, des musiciens, celle d'Armstrong, celle de l'accordéon, celle des chansons douces, des chansons graves, des espiègles, des humoristiques, des moqueuses ou celles truffées de mots qui font rêver d'un amour que l'on n'osera jamais déclarer à celle qu'on aime.

Ma France à moi c'est celle de Picasso, de Cézanne et celle de Soulages, celle d'Ingres, celle de Rodin,
la France des calembours, des «Bidochons», celle de la paillardise aussi bien que celle du «chant des partisans».

Ma France c'est celle de Daumier, celle de l'"Assiette au beurre", du "Sapeur Camembert", celle de Chaval, celle de Cabu, de Gottlieb, de Siné, celle du "Canard", de "Fluide Glacial" et de "Charlie", drôles, insolents, libres!

Ma France, c'est aussi celle des dictées de Pivot
celle de Klarsfeld et celle de Léopold Sedar Senghor,
la France des "Enfants du Paradis" et des "Enfants du Vel d'hiv", celle de la mode libre, celle de la danse, des flirts et des câlins,
celle de la musique douce et des rock déjantés, celle de la gourmandise,
ma France à moi c'est une France capable de renvoyer dos à dos la Bible et le Coran s'il lui prend l'envie d'être athée.

Eh oui! Ma France est une France libre, fraternelle et éternellement insoumise aux dictats de la "bienpensance".

Il n'est qu'en respectant toutes ces diversités qu'on arrive un jour à vivre la «douce France» de Trenet.


Celle qui m'a toujours plu et que notre jeunesse lucide et combative fera perdurer par-delà les obscurantismes.

Figure révolutionnaire emblématique durant "La commune", le "Père Duchêne" écrivait au frontispice du journal qu'il publiait en 1793: "La République ou la Mort!"

Son journal coûtait 1 sou... mais on en avait pour son argent.

Ce billet est également publié sur le site de Pierre Perret et sur sa page Facebook.

http://www.huffingtonpost.fr/pierre-perret/ma-france-a-moi-hommage_b_8627096.html

et pour la situation des migrants (interprété par Bruel)








mam
 

UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
Ma France à moi, c'est celle de 1789, une France qui se lève, celle qui conteste, qui refuse, la France qui proteste qui veut savoir, c'est la France joyeuse, curieuse et érudite, la France de Molière qui tant se battit contre l'hypocrisie, celle de La Fontaine celle de Stendhal, de Balzac, celle de Jaurès, celle de Victor Hugo et de Jules Vallès, la France de l'invention, des chercheurs, celle de Pasteur, celle de Denis Papin et de Pierre et Marie Curie, la France des lettres, celle de Chateaubriand, de Montaigne, la France de la Poésie, celle de Musset, d'Eluard, de Baudelaire, de Verlaine et celle d' Aimé Césaire, la France qui combat tous les totalitarismes, tous les racismes, tous les intégrismes, l'obscurantisme et tout manichéisme, la France qui aime les mots, les mots doux, les mots d'amour, et aussi la liberté de dire des gros mots la France qui n'en finira jamais de détester le mot "soumission" et de choyer le mot révolte.

Oui ma France à moi c'est celle des poètes, des musiciens, celle d'Armstrong, celle de l'accordéon, celle des chansons douces, des chansons graves, des espiègles, des humoristiques, des moqueuses ou celles truffées de mots qui font rêver d'un amour que l'on n'osera jamais déclarer à celle qu'on aime.

Ma France à moi c'est celle de Picasso, de Cézanne et celle de Soulages, celle d'Ingres, celle de Rodin, la France des calembours, des «Bidochons», celle de la paillardise aussi bien que celle du «chant des partisans».

Ma France c'est celle de Daumier, celle de l'"Assiette au beurre", du "Sapeur Camembert", celle de Chaval, celle de Cabu, de Gottlieb, de Siné, celle du "Canard", de "Fluide Glacial" et de "Charlie", drôles, insolents, libres!

Ma France, c'est aussi celle des dictées de Pivot celle de Klarsfeld et celle de Léopold Sedar Senghor, la France des "Enfants du Paradis" et des "Enfants du Vel d'hiv", celle de la mode libre, celle de la danse, des flirts et des câlins, celle de la musique douce et des rock déjantés, celle de la gourmandise, ma France à moi c'est une France capable de renvoyer dos à dos la Bible et le Coran s'il lui prend l'envie d'être athée.

Eh oui! Ma France est une France libre, fraternelle et éternellement insoumise aux dictats de la "bienpensance".

Il n'est qu'en respectant toutes ces diversités qu'on arrive un jour à vivre la «douce France» de Trenet. Celle qui m'a toujours plu et que notre jeunesse lucide et combative fera perdurer par-delà les obscurantismes.

Figure révolutionnaire emblématique durant "La commune", le "Père Duchêne" écrivait au frontispice du journal qu'il publiait en 1793: "La République ou la Mort!" Son journal coûtait 1 sou... mais on en avait pour son argent.

Ce billet est également publié sur le site de Pierre Perret et sur sa page Facebook.

http://www.huffingtonpost.fr/pierre-perret/ma-france-a-moi-hommage_b_8627096.html

et pour la situation des migrants (interprété par Bruel)
mam
Salam mam'zelle,
Elles sont censées rassurer ces paroles ?

PS: Patrick Bruel loin de faire l'unanimité, ce thread va partir en cacahuète.
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Salam mam'zelle,
Elles sont censées rassurer ces paroles ?

PS: Patrick Bruel loin de faire l'unanimité, ce thread va partir en cacahuète.

ben
tant pis

je voulais souligner que ce n'est pas d'hier cette situation et qu'on n'a rien fait

et que chacun(e) trouve quelque chose pour décrire sa france à lui (elle)

mam
 
ma France à moi c'est un peu de tout ça
mais c'est aussi ces chibanis qui ont combattu aux côté des alliés
ces soldats venus de leur compagnes, de l'Atlas au Rhin
et ces tombes oubliés et parfois saccagés






Zidou l'goudem, Zidou l'goudem
Écoutez le chant des Tabors.
Marchez toujours, marchez quand même
Jusqu'à la fin, jusqu'à la mort
Tout en hurlant "Zidou l'goudem !"
C'est la dure loi du Tabor.

Refrain

Regardez les goums qui passent
L'œil brûlant comme des loups.
Quoi qu'on dise, ou quoi qu'on fasse
Il faut bien compter sur nous.
Hannibal et sa légende
Ne sont plus qu'un bruit très lointain.
Nous avons promené nos bandes
De l'Atlas par-delà le Rhin
Dans les rangs des GTM.
A l'appel du grand Auroch,
Retentit "Zidou l'goudem !"
Pour la France ! Pour le Maroc !

II

Vêtus de nos robes de laine,
Nous avons laissé nos troupeaux,
Notre montagne ou notre plaine
Pour ne connaître qu'un drapeau,
C'est le fanion d'un capitaine.
Notre destin est le plus beau.

III

Rappelle-toi la Tunisie
Au temps de nos premiers assauts,
Rappelle-toi la frénésie
Qui s'empara de notre peau
Lorsqu'au Zaghanan - adieu la vie.
Nous nous battîmes au couteau.

IV

Sur le sol de la voie Appienne,
Nous avons traîné nos pieds nus.
Puis ce fut la course vers Sienne
L'ennemi fuyait éperdu.
Des baisers des belles romaines
Petit goumiers, te souviens-tu ?

V

Le beau 15 Août, ce fut la France
Qui nous reçut, les bras tendus,
Nous apportant la récompense
Du bonheur enfin revenu.
Marseille et toute la Provence
Ont chanté quand ils nous ont vu.

VI

Coureurs de bled, coureurs d'espace,
Bien serrés dans nos djellabas,
Il fallut poursuivre la chasse
Pendant l'hiver ô sombres mois
Mais nous entrâmes en Alsace
Teintant de rouge le verglas.

VII

Après le Rhin, la Forêt Noire,
Nous vit surgir tels des démons.
On se ruait vers la victoire.
Par un soir d'avril, nous plantions,
Ah ! Le beau soir d'or de gloire,
Dans le Danube nos fanions.

VIII

On chantera, la chose est sûre,
Pendant 100 ans et beaucoup plus,
Les exploits et les aventures
De ceux qui se sont tant battus.
Goumier à la robe de bure,
Tu peux rentrer dans ta tribu



Zidou l'goudem, Zidou l'goudem
Écoutez le chant des Tabors.
Marchez toujours, marchez quand même
Jusqu'à la fin, jusqu'à la mort
Tout en hurlant "Zidou l'goudem !"
C'est la dure loi du Tabor.

Refrain

Regardez les goums qui passent
L'œil brûlant comme des loups.
Quoi qu'on dise, ou quoi qu'on fasse
Il faut bien compter sur nous.
Hannibal et sa légende
Ne sont plus qu'un bruit très lointain.
Nous avons promené nos bandes
De l'Atlas par-delà le Rhin
Dans les rangs des GTM.
A l'appel du grand Auroch,
Retentit "Zidou l'goudem !"
Pour la France ! Pour le Maroc !

II

Vêtus de nos robes de laine,
Nous avons laissé nos troupeaux,
Notre montagne ou notre plaine
Pour ne connaître qu'un drapeau,
C'est le fanion d'un capitaine.
Notre destin est le plus beau.

III

Rappelle-toi la Tunisie
Au temps de nos premiers assauts,
Rappelle-toi la frénésie
Qui s'empara de notre peau
Lorsqu'au Zaghanan - adieu la vie.
Nous nous battîmes au couteau.

IV

Sur le sol de la voie Appienne,
Nous avons traîné nos pieds nus.
Puis ce fut la course vers Sienne
L'ennemi fuyait éperdu.
Des baisers des belles romaines
Petit goumiers, te souviens-tu ?

V

Le beau 15 Août, ce fut la France
Qui nous reçut, les bras tendus,
Nous apportant la récompense
Du bonheur enfin revenu.
Marseille et toute la Provence
Ont chanté quand ils nous ont vu.

VI

Coureurs de bled, coureurs d'espace,
Bien serrés dans nos djellabas,
Il fallut poursuivre la chasse
Pendant l'hiver ô sombres mois
Mais nous entrâmes en Alsace
Teintant de rouge le verglas.

VII

Après le Rhin, la Forêt Noire,
Nous vit surgir tels des démons.
On se ruait vers la victoire.
Par un soir d'avril, nous plantions,
Ah ! Le beau soir d'or de gloire,
Dans le Danube nos fanions.

VIII

On chantera, la chose est sûre,
Pendant 100 ans et beaucoup plus,
Les exploits et les aventures
De ceux qui se sont tant battus.
Goumier à la robe de bure,
Tu peux rentrer dans ta tribu
 

Pièces jointes

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