L'ex-compagne de Maxime Gaget, un homme de 37 ans, est jugée ce jeudi matin à Paris pour avoir violenté son compagnon durant 17 mois. Des violences conjugales encore taboues.
« Lors du Nouvel An, au moment où nous sommes arrivés dans son studio, elle m'a asséné une série de claques aussi intensives que violentes. Là, j'étais complétement stupéfait. »
C'est par ces mots que Maxime Gaget décrit les premiers coups portés sur lui, par son ex-compagne, après deux mois de vie commune, la nuit du Nouvel An 2007. Les premiers d'une longue série qui a duré pendant plus d'un an.
Cette femme de 43 ans est poursuivie pour avoir exercé pendant 17 mois des violences psychologiques et physiques sur son compagnon. Son procès s'est ouvert ce jeudi matin à Paris pour « violences, menaces et intimidations et escroqueries ».
Son avocate, Me Houria Si Ali, a fait valoir que sa cliente, « bipolaire », « n'était pas vraiment elle-même au moment des faits ».
Prison requise
Cinq ans de prison ferme ont été requis jeudi à l'encontre de cette femme de 43 ans, jugée devant le tribunal correctionnel de Paris pour avoir exercé des violences sur son ex-compagnon Maxime Gaget, 37 ans.
Jugeant l'affaire « d'une extrême gravité », la procureure, Aurélie Belliot, a réclamé le placement de la prévenue sous mandat de dépôt. Le jugement a été mis en délibéré au 28 mai.
Rencontrée sur un forum de discussion
Maxime Gaget a fait plusieurs séjours à hôpital et subi huit opérations ainsi qu'une incapacité totale de travail (ITT) de 100 jours. Il a raconté son calvaire dans un livre « Ma compagne, mon bourreau » (Michalon).
Timide, courtois, s'exprimant dans un langage châtié, Maxime Gaget, dit attendre du procès des réponses pour comprendre ce qui lui est arrivé et l'aider à dépasser son traumatisme.
Rien a priori ne semblait devoir rapprocher le jeune informaticien provincial de cette mère de famille algérienne au RMI, séparée et mère de deux enfants.
Sous le coup d'une rupture sentimentale, il rencontre son ex-compagne en 2007 sur un forum de discussion où il joue les modérateurs et accepte sept mois plus tard d'emménager avec elle et ses enfants dans un studio parisien de 25 m2, pour « rebondir ».
Qu'importe « son langage cru » et sa « démarche de camionneur » qui l'ont d'abord surpris, il espérait une relation « solide et durable », évoque une attirance « magnétique et irrationnelle »pour cette femme avec qui il aura sa première relation sexuelle, le soir même de leur premier rendez-vous.
« Lors du Nouvel An, au moment où nous sommes arrivés dans son studio, elle m'a asséné une série de claques aussi intensives que violentes. Là, j'étais complétement stupéfait. »
C'est par ces mots que Maxime Gaget décrit les premiers coups portés sur lui, par son ex-compagne, après deux mois de vie commune, la nuit du Nouvel An 2007. Les premiers d'une longue série qui a duré pendant plus d'un an.
Cette femme de 43 ans est poursuivie pour avoir exercé pendant 17 mois des violences psychologiques et physiques sur son compagnon. Son procès s'est ouvert ce jeudi matin à Paris pour « violences, menaces et intimidations et escroqueries ».
Son avocate, Me Houria Si Ali, a fait valoir que sa cliente, « bipolaire », « n'était pas vraiment elle-même au moment des faits ».
Prison requise
Cinq ans de prison ferme ont été requis jeudi à l'encontre de cette femme de 43 ans, jugée devant le tribunal correctionnel de Paris pour avoir exercé des violences sur son ex-compagnon Maxime Gaget, 37 ans.
Jugeant l'affaire « d'une extrême gravité », la procureure, Aurélie Belliot, a réclamé le placement de la prévenue sous mandat de dépôt. Le jugement a été mis en délibéré au 28 mai.
Rencontrée sur un forum de discussion
Maxime Gaget a fait plusieurs séjours à hôpital et subi huit opérations ainsi qu'une incapacité totale de travail (ITT) de 100 jours. Il a raconté son calvaire dans un livre « Ma compagne, mon bourreau » (Michalon).
Timide, courtois, s'exprimant dans un langage châtié, Maxime Gaget, dit attendre du procès des réponses pour comprendre ce qui lui est arrivé et l'aider à dépasser son traumatisme.
Rien a priori ne semblait devoir rapprocher le jeune informaticien provincial de cette mère de famille algérienne au RMI, séparée et mère de deux enfants.
Sous le coup d'une rupture sentimentale, il rencontre son ex-compagne en 2007 sur un forum de discussion où il joue les modérateurs et accepte sept mois plus tard d'emménager avec elle et ses enfants dans un studio parisien de 25 m2, pour « rebondir ».
Qu'importe « son langage cru » et sa « démarche de camionneur » qui l'ont d'abord surpris, il espérait une relation « solide et durable », évoque une attirance « magnétique et irrationnelle »pour cette femme avec qui il aura sa première relation sexuelle, le soir même de leur premier rendez-vous.