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Fraude de 50 milliards de dollars à Wall Street
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[QUOTE="FPP75, post: 5115691, member: 143861"] Cette histoire est incroyable Dans une lettre aux clients de son fonds d'investissement, Ascot Partners, le 12 décembre, Ezra Merkin, ex-PDG de GMAC, la filiale financière de General Motors (GM), leur annonçait que "près de la totalité" des fonds qu'ils lui avaient confiés avaient été investis chez Bernard Madoff, l'homme aujourd'hui soupçonné par la justice d'avoir organisé une carambouille portant sur 50 milliards de dollars (environ 37 milliards d'euros). "Je suis sous le choc, s'excusait M. Merkin. Moi aussi, je subis des pertes majeures dans cette catastrophe." Le financier a des raisons toutes personnelles de s'arracher les cheveux. M. Madoff, alias "Bernie", était son ami. Ils siégeaient ensemble au conseil de surveillance de l'université juive new-yorkaise Yeshiva. Ezra Merkin n'est qu'une des victimes parmi les milliers de clients triés sur le volet auxquels Bernard Madoff Investment Securities (BMIS) a offert ses services, leur assurant un intérêt systématiquement supérieur de 3% à 4% à celui réalisé par d'autres gestionnaires Tout en pillant leur capital. Là n'est pas la moindre des énigmes de ce qui pourrait constituer la plus grande escroquerie de l'histoire de la finance. Habituellement, les "gogos" qui se laissent prendre à la fraude dite "pyramidale" celle où les investisseurs d'hier sont rémunérés avec les dépôts de leurs successeurs et non avec les produits de leurs placements sont des petits porteurs aveuglés par leur ignorance. Cette fois, les premiers grugés émargent au gratin de la finance. Non seulement de riches particuliers, mais aussi de grandes institutions financières dont la liste s'allonge chaque jour se sont laissé prendre. UNE "RELATION CONSANGUINE" Tous "se sont volontairement aveuglés parce qu'ils voulaient croire en leurs gains", a déclaré Harry Markopolos, un concurrent de BMIS. Dès 1999, il avait alerté la SEC (Securities and Exchange Commission), le "gendarme" de la Bourse new-yorkaise. Car, même en période de recul boursier, le fonds Madoff affichait des résultats exceptionnels. De 1996 à 2008, il n'a officiellement connu que cinq mois négatifs. Selon Charles Gradante, fondateur du consultant Hennessee Group, "aucune stratégie d'investissement au monde ne peut générer ce genre de performances". Non seulement les intérêts offerts par BMIS étaient très avantageux, mais ses commissions, calculées non pas sur les montants gérés mais sur les transactions effectuées, étaient très en dessous de celles pratiquées ailleurs. Cela n'a inquiété personne. En tout cas pas la SEC. Comment expliquer que, malgré trois enquêtes en huit ans, malgré le fait que BMIS avait cessé d'être enregistré auprès d'elle depuis septembre 2006 (alors que tout gestionnaire de plus de quinze portefeuilles doit l'être), elle n'a jamais rien vu? Mieux, elle avait nommé M. Madoff membre de son comité sur la structure des marchés "Pour la SEC, c'est une débâcle", juge Joel Seligman, historien de la finance. Sur la chaîne CNBC, les commentateurs se déchaînaient, lundi 15 décembre : seule la "relation consanguine" entre Bernie Madoff, ex-patron du Nasdaq, la Bourse des valeurs technologiques, et les dirigeants de la SEC explique leur exceptionnelle bienveillance. Des énigmes, les enquêteurs du FBI (Bureau fédéral d'enquêtes) devront en déchiffrer d'autres. Depuis quand durait la fraude? Dix ans? Vingt? Plus? M. Madoff assure avoir agi seul, mais qui peut y croire? Comment expliquer que le commissaire aux comptes de BMIS ait été un minuscule cabinet de l'Etat de New York? Comment ce simple fait n'a-t-il pas suscité d'interrogations? D'autant que les résultats du fonds Madoff sont apparus encore plus étonnants dans la période récente. Plus les marchés boursiers s'effondraient, plus sa rentabilité fictive faisait figure d'exception. Comme si le principe le plus basique du boursicoteur fonctionnait malgré la crise : plus on gagne, moins on est tenté de s'interroger sur le pourquoi et le comment du gain. "RABATTEUR" Pour ses clients les plus fortunés, "Bernie" avait créé une "liste A", génératrice de rapports encore plus élevés, mais pour laquelle la mise était plus conséquente. Pour les appâter, ses courtiers "ratissaient" les country clubs et les golfs les plus huppés. Là, ils expliquaient que seule leur relation personnelle avec M. Madoff pouvait leur en ouvrir l'accès. Ensuite, ce dernier avait sa manière d'instiller la confiance. Au départ, a expliqué l'analyste financier Richard Spring, de Boca Raton (Floride), qui lui servait de "rabatteur", M.Madoff insistait pour que ses nouveaux clients ne lui confient que des sommes modestes. "Bernie me disait : Laissez-les commencer petit. S'ils sont contents après un an ou deux, ils pourront en mettre plus ", a-t-il dit au Wall Street Journal. Tout analyste qu'il est, M. Spring s'y est lui-même laissé prendre. Il a confié à BMIS 11 millions de dollars, soit 95% de sa fortune : "C'est dire combien j'avais confiance." Reste l'énigme maîtresse : où sont les 50 milliards de dollars? Combien en reste-t-il dans les caisses, combien se sont évaporés? Et comment? Sur le site Internet de BMIS, on lit désormais deux phrases lapidaires : "L'honorable Louis Stanton, juge fédéral à la cour du district sud de New York, a désigné Lee Richards, du cabinet juridique Richards, Kibbe & Orbe, administrateur judiciaire des avoirs et des comptes de la société Bernard L. Madoff Investment Securities. Pour toute question, contacter l'administrateur au 214-647-7511." Là, on tombe sur un répondeur. Une voix indique être "dans l'incapacité de fournir aucune information à l'heure actuelle" et demande aux correspondants de laisser leurs coordonnées. L'administrateur rappellera quand il y aura vu plus clair. Sylvain Cypel [/QUOTE]
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