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Fusillade à Montauban : 2 militaires tués, le 3e entre la vie et la mort
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[QUOTE="Angad1, post: 10064590, member: 245611"] Montauban. Militaires abattus : d'étranges similitudes avec le meurtre du soldat toulousain VIDEO -- Les premiers éléments du drame montalbanais ont été très vite recueillis sur place par les enquêteurs de la BSU de Montauban. Dès 14 h 25 ils entendaient les témoins de la mortelle fusillade. L'identité judiciaire du commissariat montalbanais balisait, de son côté, les lieux de la triple exécution, en disposant les petits panneaux numérotés correspondant à la quinzaine de douilles tirées autour du distributeur de billets. Selon les premières constatations, ces douilles sont issues d'un chargeur de pistolet automatique de calibre 11,43 ou 11,45, pouvant tirer jusqu'à 15 balles. Les analyses plus avancées de la balistique détermineront le format exact de l'arme utilisée par ce tueur solitaire. Vers 16 heures, plus de 20 policiers du SRPJ de Toulouse et les techniciens du LIPS (laboratoire d'investigation de la police scientifique) arrivaient sur les lieux et poursuivaient les investigations sous les ordres du commissaire José Mariet. Ils ont notamment procédé à des relevés autour des dépouilles mortelles des deux paras tués sur le coup, étudiant minutieusement l'endroit où le tueur avait garé son scooter. Le deux-roues était en effet garé de manière à pouvoir observer les allées et venues des soldats, franchissant les grilles de la caserne pour se rendre dans le petit centre commercial tout proche. De l'endroit où il s'était mis, il avait en ligne de mire le trottoir arrivant jusqu'à la rue du Premier bataillon de choc. Une position qui laisse supposer la préméditation. Si pour l'heure rien ne transpire des investigations menées par l'ensemble des policiers, il semblerait que les douilles ramassées sur le bitume, soient très proches de celles trouvées quatre jours plus tôt à Toulouse, chemin Limayrac, non loin de la Cité de l'Espace où un autre soldat (en civil) a été abattu d'une balle en plein front, par un homme en scooter (lire l'encadré). Mais si pour l'instant on trouve des similitudes entre les deux affaires comme l'a d'ailleurs dit hier soir le ministre de la défense Gérard Longuet arrivé par avion spécial à Blagnac hier vers 20 h 30 et présent peu de temps après sur les lieux du drame, - il est plus délicat d'établir des liens entre les victimes de Montauban et celle de Toulouse. Il semblerait toutefois qu'ils appartiennent à une même communauté. Le ministre de la Défense a aussi évoqué, mais de façon moins affirmative, la piste d'un règlement de comptes. Si pour l'heure on ne veut pas voir de corrélation entre les opérations extérieures ou des engagements récents en Afghanistan, surtout du régiment Tarn-et-Garonne qui paya d'un lourd tribut son année 2 011 dans la vallée de la Kapissa, rien n'empêche d'envisager toutes ces hypothèses. Y compris, la piste terroriste. Certaine s sources proches de l'enquête évoquaient même hier soir l'arrivée prochaine du parquet antiterroriste de Paris. Mais sans confirmation officielle. J-.P.F [/QUOTE]
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