A l'heure où la 4e fortune du monde, Bernard Arnault, parle de changer de nationalité, provoquant le tollé que l'on sait, plusieurs journaux, comme le Figaro ou Voici, font la liste de ceux de nos compatriotes qui s'exilent à l'étranger pour ne pas payer d'impôt en France.
83,3 millions d'euros de perte pour l'Etat
Le rapport Marini évalue à 83,3 millions d'euros la perte directe pour la France à cause de l'expatriation fiscale. Chiffre minimum auquel il faut ajouter les impôts fonciers et les droits de succession non perçus, ainsi que la TVA non perçue sur les biens consommés par ces expatriés et les impôts non perçus sur les emplois créés à l'étranger par les entrepreneurs expatriés.
"Perte colossale pour l'Etat"
Selon l'économiste Christian Saint-Etienne, l'expatriation fiscale "équivaut à une perte colossale pour l'Etat". Selon ses calculs, si les capitaux qui ont fui à cause de l'ISF avaient été investis en France, ils auraient rapporté entre 6 et 8 milliards d'euros par an en TVA ou en impôts sur les sociétés.
Pour Christian Chavagneux, rédacteur en chef d'Alternatives Economiques, ce sont 10 % des recettes fiscales chaque année qui ne sont pas recouvrées, ceux devant les acquitter ayant quitté le territoire.
83,3 millions d'euros de perte pour l'Etat
Le rapport Marini évalue à 83,3 millions d'euros la perte directe pour la France à cause de l'expatriation fiscale. Chiffre minimum auquel il faut ajouter les impôts fonciers et les droits de succession non perçus, ainsi que la TVA non perçue sur les biens consommés par ces expatriés et les impôts non perçus sur les emplois créés à l'étranger par les entrepreneurs expatriés.
"Perte colossale pour l'Etat"
Selon l'économiste Christian Saint-Etienne, l'expatriation fiscale "équivaut à une perte colossale pour l'Etat". Selon ses calculs, si les capitaux qui ont fui à cause de l'ISF avaient été investis en France, ils auraient rapporté entre 6 et 8 milliards d'euros par an en TVA ou en impôts sur les sociétés.
Pour Christian Chavagneux, rédacteur en chef d'Alternatives Economiques, ce sont 10 % des recettes fiscales chaque année qui ne sont pas recouvrées, ceux devant les acquitter ayant quitté le territoire.