Gaza : courte trêve entre israël et le hamas

madalena

Contributeur
Contributeur
salam


  • Plus de quatre-vingts Palestiniens et une quinzaine de soldats israéliens ont été tués ces dernières heures, faisant de dimanche l'une des journées les plus meurtrièresLe secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon est arrivé dans la région
    Le bilan s'alourdit d'heure en heure à Gaza. Israël a annoncé dimanche le renforcement de son offensive terrestre. Des milliers de Palestiniens ont fui un quartier à l'est de la ville de Gaza, après de violents bombardements israéliens faisant de nombreuses victimes. Les affrontements de la nuit entre unité d'élite israéliennes et combattants du Hamas ont entraîné la mort d'une quinzaine de soldats israéliens, selon les informations du

    • Trêve et affrontements
    Dimanche, dans le quartier de Chajaya, à l'est de la ville de Gaza, des journalistes ont vu de nombreuses victimes étendues dans les rues. Les ambulances ne pouvaient pas accéder au secteur en raison de raids israéliens intensifs. Au moins soixante Palestiniens ont été tués dans ce seul secteur, et des centaines blessés, selon un décompte en milieu d'après-midi. Un ambulancier et un caméraman d'une chaîne palestinienne figurent parmi les victimes.

    À la mi-journée, les deux parties ont convenu d'une trêve de deux heures environ. Ce cessez-le-feu, demandé par le Comité International de la Croix-Rouge, devait permettre aux secours de venir en aide aux victimes coincées dans les décombres. Mais il a vraisemblablement été rompu peu après son entrée en vigueur.

    Samedi, des accrochages avaient éclaté à la frontière de la bande de Gaza, entre l'armée israélienne et des activistes palestiniens, au lendemain d'une offensive terrestre lancée par Israël. La branche armée du Hamas, les Brigades Ezzedine al-Qassam, a revendiqué samedi une opération «derrière les lignes ennemies», c'est-à-dire en territoire israélien

Quelques heures avant le début de l'incursion israélienne dans Gaza, l'armée avait annoncé la mise en échec d'une tentative d'infiltration d'un commando de treize Palestiniens près du kibboutz de Soufa, à la frontière.

Une quinzaine de soldats d'élite israéliens ont donc été tués lors de ces combats qualifiés de «très durs» par les officiels israéliens.

«La phase terrestre de l'opération Bordure protectrice s'étend avec des forces supplémentaires pour combattre le terrorisme dans la bande de Gaza et établir une réalité qui garantit aux Israéliens de vivre en sécurité», a déclaré l'armée israélienne.

Pour Laurent Fabius, «le cessez-le-feu est urgent et impérieux». Dénonçant un «bilan humain extrêmement lourd», le ministre a estimé l'arrêt des affrontements «indispensable» pour «faire cesser la spirale des violences et protéger les populations civiles». Laurent Fabius a également apporté son soutien aux «efforts de l'Égypte» pour faire adopter un cessez-le-feu.

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon entend de son côté, par sa présence dans la région à compter de samedi, «montrer sa solidarité avec les Israéliens et les Palestiniens et les aider, en coordination avec les acteurs régionaux et internationaux, à mettre fin à la violence et à trouver une solution».

Le secrétaire d'État américain John Kerry a déclaré dimanche que le Hamas refuse «obstinément» tout cessez-le-feu avec Israël. «On leur (au Hamas) a proposé un cessez-le-feu et ils l'ont refusé», a affirmé John Kerry à la télévision américaine. «Bien que l'Égypte et d'autres pays aient appelé à ce cessez-le-feu, ils se sont obstinés à s'attirer l'acharnement (de la part d'Israël) visant à désamorcer leur capacité à lancer des roquettes sur Israël».

Le président américain Barack Obama s'est lui inquiété, vendredi, dans une conversation avec le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, des «risques d'une escalade (des violences) et de la perte de davantage de vies innocentes». Il a par ailleurs réaffirmé son soutien à Israël, espérant que le nombre de victimes à Gaza soit «limité au minimum».

En parallèle, les victimes des deux cotés se multiplient. Dimanche dans la bande de Gaza, plus de quatre-vingts Palestiniens ont péri, dont une soixantaine au moins dans le bombardement du quartier de Charaya, à l'est de la ville. Le gouvernement et la présidence palestiniens ont dénoncé un «massacre atroce», et la Ligue Arabe a qualifié ces bombardement de «crime de guerre».

Sur la journée de samedi, 46 victimes palestiniennes ont été recensées. Un combattant de Gaza qui s'était infiltré en Israël a également été tué. Au sud d'Israël, une Bédouine a été tuée par une roquette tirée depuis Gaza.

Côté israélien, pour l'heure l'armée s'en tient à l'annonce de deux soldats tués ces dernières heures, portant le total des Israéliens tués à sept.

Au total, plus de 400 Palestiniens, dont de nombreux femmes et enfants, ont été tués depuis le début, le 8 juillet, de l'opération israélienne, qui a également fait plus de 2400 blessés palestiniens. Il s'agit du conflit le plus sanglant à Gaza depuis 2009.

• Le Hamas remet les conditions d'une trêve
En fin de journée samedi, le Hamas a remis les conditions d'une trêve avec Israël à l'Egypte, au Qatar, à la Turquie, à la Ligue arabe et au président palestinien Mahmoud Abbas. C'est la première fois que ce dernier est cité par le Hamas comme partie prenante du processus. Un haut responsable palestinien à Gaza a listé 7 conditions nécessaires à un cessez-le-feu. Le Hamas exige notamment la fin de l'agression contre le peuple palestinien, une levée du blocus de Gaza ou encore la libération de prisonniers.

• L'échec des appels au cessez-le-feu
Dans la soirée, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a constaté que les appels au cessez-le-feu n'avaient pas été entendus. «Au moment où je m'exprime, le sentiment qui domine c'est qu'il risque d'y avoir davantage de victimes civiles dans les jours qui viennent et ça nous alarme profondément», a-t-il déploré après un entretien à Tel Aviv avec le premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou.


lefigaro.fr/international/2014/07/19/01003-20140719ARTFIG00065-affrontements-entre-israel-et-le-hamas-au-douzieme-jour-de-l-offensive.php
 
salam


  • Plus de quatre-vingts Palestiniens et une quinzaine de soldats israéliens ont été tués ces dernières heures, faisant de dimanche l'une des journées les plus meurtrièresLe secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon est arrivé dans la région
    Le bilan s'alourdit d'heure en heure à Gaza. Israël a annoncé dimanche le renforcement de son offensive terrestre. Des milliers de Palestiniens ont fui un quartier à l'est de la ville de Gaza, après de violents bombardements israéliens faisant de nombreuses victimes. Les affrontements de la nuit entre unité d'élite israéliennes et combattants du Hamas ont entraîné la mort d'une quinzaine de soldats israéliens, selon les informations du

    • Trêve et affrontements
    Dimanche, dans le quartier de Chajaya, à l'est de la ville de Gaza, des journalistes ont vu de nombreuses victimes étendues dans les rues. Les ambulances ne pouvaient pas accéder au secteur en raison de raids israéliens intensifs. Au moins soixante Palestiniens ont été tués dans ce seul secteur, et des centaines blessés, selon un décompte en milieu d'après-midi. Un ambulancier et un caméraman d'une chaîne palestinienne figurent parmi les victimes.

    À la mi-journée, les deux parties ont convenu d'une trêve de deux heures environ. Ce cessez-le-feu, demandé par le Comité International de la Croix-Rouge, devait permettre aux secours de venir en aide aux victimes coincées dans les décombres. Mais il a vraisemblablement été rompu peu après son entrée en vigueur.

    Samedi, des accrochages avaient éclaté à la frontière de la bande de Gaza, entre l'armée israélienne et des activistes palestiniens, au lendemain d'une offensive terrestre lancée par Israël. La branche armée du Hamas, les Brigades Ezzedine al-Qassam, a revendiqué samedi une opération «derrière les lignes ennemies», c'est-à-dire en territoire israélien

Quelques heures avant le début de l'incursion israélienne dans Gaza, l'armée avait annoncé la mise en échec d'une tentative d'infiltration d'un commando de treize Palestiniens près du kibboutz de Soufa, à la frontière.

Une quinzaine de soldats d'élite israéliens ont donc été tués lors de ces combats qualifiés de «très durs» par les officiels israéliens.

«La phase terrestre de l'opération Bordure protectrice s'étend avec des forces supplémentaires pour combattre le terrorisme dans la bande de Gaza et établir une réalité qui garantit aux Israéliens de vivre en sécurité», a déclaré l'armée israélienne.

Pour Laurent Fabius, «le cessez-le-feu est urgent et impérieux». Dénonçant un «bilan humain extrêmement lourd», le ministre a estimé l'arrêt des affrontements «indispensable» pour «faire cesser la spirale des violences et protéger les populations civiles». Laurent Fabius a également apporté son soutien aux «efforts de l'Égypte» pour faire adopter un cessez-le-feu.

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon entend de son côté, par sa présence dans la région à compter de samedi, «montrer sa solidarité avec les Israéliens et les Palestiniens et les aider, en coordination avec les acteurs régionaux et internationaux, à mettre fin à la violence et à trouver une solution».

Le secrétaire d'État américain John Kerry a déclaré dimanche que le Hamas refuse «obstinément» tout cessez-le-feu avec Israël. «On leur (au Hamas) a proposé un cessez-le-feu et ils l'ont refusé», a affirmé John Kerry à la télévision américaine. «Bien que l'Égypte et d'autres pays aient appelé à ce cessez-le-feu, ils se sont obstinés à s'attirer l'acharnement (de la part d'Israël) visant à désamorcer leur capacité à lancer des roquettes sur Israël».

Le président américain Barack Obama s'est lui inquiété, vendredi, dans une conversation avec le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, des «risques d'une escalade (des violences) et de la perte de davantage de vies innocentes». Il a par ailleurs réaffirmé son soutien à Israël, espérant que le nombre de victimes à Gaza soit «limité au minimum».

En parallèle, les victimes des deux cotés se multiplient. Dimanche dans la bande de Gaza, plus de quatre-vingts Palestiniens ont péri, dont une soixantaine au moins dans le bombardement du quartier de Charaya, à l'est de la ville. Le gouvernement et la présidence palestiniens ont dénoncé un «massacre atroce», et la Ligue Arabe a qualifié ces bombardement de «crime de guerre».

Sur la journée de samedi, 46 victimes palestiniennes ont été recensées. Un combattant de Gaza qui s'était infiltré en Israël a également été tué. Au sud d'Israël, une Bédouine a été tuée par une roquette tirée depuis Gaza.

Côté israélien, pour l'heure l'armée s'en tient à l'annonce de deux soldats tués ces dernières heures, portant le total des Israéliens tués à sept.

Au total, plus de 400 Palestiniens, dont de nombreux femmes et enfants, ont été tués depuis le début, le 8 juillet, de l'opération israélienne, qui a également fait plus de 2400 blessés palestiniens. Il s'agit du conflit le plus sanglant à Gaza depuis 2009.

• Le Hamas remet les conditions d'une trêve
En fin de journée samedi, le Hamas a remis les conditions d'une trêve avec Israël à l'Egypte, au Qatar, à la Turquie, à la Ligue arabe et au président palestinien Mahmoud Abbas. C'est la première fois que ce dernier est cité par le Hamas comme partie prenante du processus. Un haut responsable palestinien à Gaza a listé 7 conditions nécessaires à un cessez-le-feu. Le Hamas exige notamment la fin de l'agression contre le peuple palestinien, une levée du blocus de Gaza ou encore la libération de prisonniers.

• L'échec des appels au cessez-le-feu
Dans la soirée, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a constaté que les appels au cessez-le-feu n'avaient pas été entendus. «Au moment où je m'exprime, le sentiment qui domine c'est qu'il risque d'y avoir davantage de victimes civiles dans les jours qui viennent et ça nous alarme profondément», a-t-il déploré après un entretien à Tel Aviv avec le premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou.


lefigaro.fr/international/2014/07/19/01003-20140719ARTFIG00065-affrontements-entre-israel-et-le-hamas-au-douzieme-jour-de-l-offensive.php

Des morts et encore des morts qui s'entasse en Palestine par des raids Israéliens intensif à l'aveugle, sa fait un peu beaucoup pour une simple riposte (si on peut appeler sa comme ça) à des tirs de roquettes...
 
Haut