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Actualités internationales
Géopolitique du Sahara, crise généralisée du capitalisme mondialisé, crises identitai
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[QUOTE="Drianke, post: 10483604, member: 174325"] Que signifie aujourd’hui être bamanan, peulh, sonraï, dogon ou touareg ? Cela leur confère-t-il une identité singulière ? L’identité propre dans chaque cas n’est-elle construite de couches multiples et enchevêtrées faites d’emprunts, de mélanges, de synthèses entre différentes cultures endogènes et parfois exogènes, de rencontres avec d’autres valeurs venues parfois hors d’Afrique, introduites parfois de force par la colonisation et les religions venues d’ailleurs comme l’islam et le christianisme ? Que reste-t-il alors de la notion même d’identité ? Se pose-t-elle aujourd’hui en termes d’ethnie ou de nation ? Quel serait alors le contenu de cette identité nationale ? Quel rôle peut-elle jouer aujourd’hui dans la reconstruction de l’Etat au Mali ? S’agit-il d’une crise d’identité nationale ou simplement d’une crise de l’Etat au Mali? Auparavant, revenons un moment à la question touarègue. Il y a en réalité une sorte de théâtralisation mythique de la question touarègue. Elle fut essentiellement opérée par certains ethnologues européens qui ont souvent présenté le Sahara comme un espace réservé exclusivement à des populations nomades alors que l’essentiel de la vie dans ces grands espaces désertiques s’est toujours développé autour d’oasis où vécurent des siècles durant des populations le plus souvent sédentaires. Elles ont été toujours plus nombreuses que les populations nomades parcourant les espaces de transhumance et les routes commerciales. Et parmi les populations nomades, la composante touarègue a elle-même toujours été minoritaire. Le rapport du Grip (Groupe de Recherche et d’Information sur la Paix) du 22 mai 2012 estime que sur les 1,5 millions de touarègues, seulement 550.000 vivraient au Mali et 850.000 au Niger. Ils constituent à peine 10% de la population totale partageant le même espace et n’ont jamais exercé un pouvoir politique quelconque au nom d’un Etat spécifique tout au long de l’histoire. Ils ont su d’ailleurs au fil du temps et pour la plupart d’entre eux, vivre en bonne intelligence avec les autres populations dans les différents pays de l’espace sahélo-saharien malgré les quelques rebellions successives qui furent souvent suscitées par des mains extérieures profitant des erreurs administratives des nouveaux Etats indépendants. L’étude de André Bourgeot, anthropologue et chercheur au CNRS français publiée en 2000, «Sahara : espace géostratégique et enjeux politiques (Niger)», donne un aperçu assez complet de la question. La suite dans le lien pour les courageux... [url]http://www.maliweb.net/news/contributions/2012/06/25/article,75273.html[/url] [/QUOTE]
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