Georges ibrahim abdallah, trentième année dans les prisons françaises. un appel d’élus

SoumaSoum078

Je stresse comme un lutin !
VIB
J’ai déjà évoqué à plusieurs reprises le cas de Georges Ibrahim Abdallah, notamment dans Son sort est tellement scandaleux que même l’ancien préfet Yves Bonnet, patron de la Direction de la sécurité du territoire (DST) de 1982 à 1985, et ex-député UDF, demande sa libération (« Le sort de Georges Ibrahim Abdallah », Un livre témoignage, <« on père, mes oncles, ma famille. Le caveau de mon père, mon oncle Georges en prison. Visiter papa ça c’est fait, comment s’y prendre avec Tonton. Georges Ibrahim Abdallah, emprisonné depuis 30 ans, combattant libanais dans une cellule de France. Prisonnier politique. Peut-être libéré à condition d’être expulsé immédiatement vers le Liban, dès sa sortie. Il suffirait pour ça que Manuel Valls signe l’arrêté. A quoi bon froisser l’ambassade américaine, indisposer l’Etat d’Israël pour ce détenu. Georges Ibrahim Abdallah, marxiste, cause palestinienne, des fractions et des guerres devenues d’outre siècle. Il préfère ne pas, Manuel Valls. Depuis janvier dernier, et il ne bougera pas. Aucun intérêt, ni pour lui, ni pour la France, dans cette histoire. <>Penser à l’émission Faites entrer l’accusé, ses affaires criminelles grouillant de pédophiles meurtriers récidivistes. Entre la bonne conduite et les remises de peine, ils sortent après 15 ans. Réaliser qu’en France certains combats ne se purgent que par la perpétuité, les années de plomb se paient cher, et l’outre-siècle n’est plus coté. <>Ce week-end j’ai loupé la Nuit Blanche. Mais j’ai donné <>Ce livre ne porte en lui aucun sort de libération, il n’a pas le pouvoir de modifier le réel. Faire sortir un oncle de prison, c’est beaucoup plus difficile que de tuer sa grand-mère. <>Le performatif ne fonctionne pas, ici dire n’est pas faire. Même si Christiane Taubira est une femme puissante, qui fait parce qu’elle a dit. Même en imaginant qu’elle se trouve convaincue, faire sortir Georges, elle ne pourrait pas. Le gouvernement français ne va pas s’emmerder pour un vieux communiste arabe, l’Ennemi numéro 1, la peur est toute mitée, plus personne ne sait qui c’est, Georges Ibrahim Abdallah. <>Il a raison, François Hollande, “La politique ce n’est pas de la magie”. Par contre, la magie peut être politique. Alors si cet hiver un cyclone fait tomber les murs de la Centrale de Lannemezan, il n’est pas impossible qu’il soit revendiqué. D’ici là je vais devoir maîtriser le sumérien. Dans une déclaraton faite le 23 octobre à la presse, son avocat, Me Jean-Louis Chalanset, déclare : <« Aujourd’hu dans la 30ème année de sa détention, on refuse de l’expulser, seule condition à sa libération, au mépris des décisions des juges et au mépris de tous les usages concernant un étranger condamné à une peine criminelle. Il convient de souligner que jamais en France un prisonnier politique n’a été détenu aussi longtemps que Georges Ibrahim Abdallah. » l évoque aussi la lettre que, pour la première fois, des élus, députés, sénateurs, maires, conseillers régionaux — socialistes, communistes, Verts, ainsi qu’une centriste — adressent au président de la République pour réclamer sa libération et son retour au Liban, dont les autorités sont prêtes à l’accueillir. Nous la publions ci-dessous :
Lettre ouverte au président de la République Paris, le 23 octobre 2013,
Il a passé plus de temps en prison que Nelson Mandela. Il est le plus vieux prisonnier politique du continent européen et sans doute un des plus vieux du monde. Le 24 octobre 2013, il entamera sa trentième année de détention. Georges Ibrahim Abdallah a été condamné le 24 octobre 1987 à la prison à vie.
Il peut bénéficier d’une libération conditionnelle depuis 1999. Et, pourtant, alors même que le Liban s’est dit prêt à l’accueillir, il s’est vu refuser huit fois cette demande.
Ce refus est d’autant plus scandaleux que, en 1985, dans le cadre de négociations menées pour la libération d’un otage français, les plus hautes autorités de la France avaient accepté qu’il soit libéré. Elles n’ont pas tenu parole. Ce qui indignait l’ancien directeur de la direction de la surveillance du territoire (DST), le préfet Yves Bonnet : <« Cette njustice a assez duré ; elle a même dépassé les limites du raisonnable. Qu’on le mette dans un avion et qu’on le renvoie chez lui, au Liban, où les autorités sont disposées à l’accueillir. » C’est pour cela, Monsieur le Président, que nous, élus de la République, nous vous demandons de mettre un terme à cette injustice et de prendre les mesures, quelles que soient les pressions étrangères, pour qu’il puisse être libéré et rejoindre le Liban.
Noël amère, député-maire de Bègles
Serge Janquin, député-maire de Labuissière
Danielle Bidard-Reydet, sénatrice honoraire
Sergio Coronado, député des Français établis hors de France
Patrick Braouezec, membre honoraire du parlement
Nathalie Goulet, sénatrice
Bally Bagayoko, vice-président du Conseil général de Seine-Saint-Denis
François Asensi, député-maire de Tremblay-en-France
Stéphane Gatignon, maire de Sevran
Jean-Claude Lefort, député honoraire
André Chassaigne, député du Puy-de-Dôme
Nicole Borvo, sénatrice honoraire
Jacques Perreux, conseiller régional
Rose-Marie Saint-Germes-Akar, conseillère régionale

http://blog.mondediplo.net/2013-10-23-Georges-Ibrahim-Abdallah-trentieme-annee-dans-les
 
J’ai déjà évoqué à plusieurs reprises le cas de Georges Ibrahim Abdallah, notamment dans Son sort est tellement scandaleux que même l’ancien préfet Yves Bonnet, patron de la Direction de la sécurité du territoire (DST) de 1982 à 1985, et ex-député UDF, demande sa libération (« Le sort de Georges Ibrahim Abdallah », Un livre témoignage, <« on père, mes oncles, ma famille. Le caveau de mon père, mon oncle Georges en prison. Visiter papa ça c’est fait, comment s’y prendre avec Tonton. Georges Ibrahim Abdallah, emprisonné depuis 30 ans, combattant libanais dans une cellule de France. Prisonnier politique. Peut-être libéré à condition d’être expulsé immédiatement vers le Liban, dès sa sortie. Il suffirait pour ça que Manuel Valls signe l’arrêté. A quoi bon froisser l’ambassade américaine, indisposer l’Etat d’Israël pour ce détenu. Georges Ibrahim Abdallah, marxiste, cause palestinienne, des fractions et des guerres devenues d’outre siècle. Il préfère ne pas, Manuel Valls. Depuis janvier dernier, et il ne bougera pas. Aucun intérêt, ni pour lui, ni pour la France, dans cette histoire. <>Penser à l’émission Faites entrer l’accusé, ses affaires criminelles grouillant de pédophiles meurtriers récidivistes. Entre la bonne conduite et les remises de peine, ils sortent après 15 ans. Réaliser qu’en France certains combats ne se purgent que par la perpétuité, les années de plomb se paient cher, et l’outre-siècle n’est plus coté. <>Ce week-end j’ai loupé la Nuit Blanche. Mais j’ai donné <>Ce livre ne porte en lui aucun sort de libération, il n’a pas le pouvoir de modifier le réel. Faire sortir un oncle de prison, c’est beaucoup plus difficile que de tuer sa grand-mère. <>Le performatif ne fonctionne pas, ici dire n’est pas faire. Même si Christiane Taubira est une femme puissante, qui fait parce qu’elle a dit. Même en imaginant qu’elle se trouve convaincue, faire sortir Georges, elle ne pourrait pas. Le gouvernement français ne va pas s’emmerder pour un vieux communiste arabe, l’Ennemi numéro 1, la peur est toute mitée, plus personne ne sait qui c’est, Georges Ibrahim Abdallah. <>Il a raison, François Hollande, “La politique ce n’est pas de la magie”. Par contre, la magie peut être politique. Alors si cet hiver un cyclone fait tomber les murs de la Centrale de Lannemezan, il n’est pas impossible qu’il soit revendiqué. D’ici là je vais devoir maîtriser le sumérien. Dans une déclaraton faite le 23 octobre à la presse, son avocat, Me Jean-Louis Chalanset, déclare : <« Aujourd’hu dans la 30ème année de sa détention, on refuse de l’expulser, seule condition à sa libération, au mépris des décisions des juges et au mépris de tous les usages concernant un étranger condamné à une peine criminelle. Il convient de souligner que jamais en France un prisonnier politique n’a été détenu aussi longtemps que Georges Ibrahim Abdallah. » l évoque aussi la lettre que, pour la première fois, des élus, députés, sénateurs, maires, conseillers régionaux — socialistes, communistes, Verts, ainsi qu’une centriste — adressent au président de la République pour réclamer sa libération et son retour au Liban, dont les autorités sont prêtes à l’accueillir. Nous la publions ci-dessous :
Lettre ouverte au président de la République Paris, le 23 octobre 2013,
Il a passé plus de temps en prison que Nelson Mandela. Il est le plus vieux prisonnier politique du continent européen et sans doute un des plus vieux du monde. Le 24 octobre 2013, il entamera sa trentième année de détention. Georges Ibrahim Abdallah a été condamné le 24 octobre 1987 à la prison à vie.
Il peut bénéficier d’une libération conditionnelle depuis 1999. Et, pourtant, alors même que le Liban s’est dit prêt à l’accueillir, il s’est vu refuser huit fois cette demande.
Ce refus est d’autant plus scandaleux que, en 1985, dans le cadre de négociations menées pour la libération d’un otage français, les plus hautes autorités de la France avaient accepté qu’il soit libéré. Elles n’ont pas tenu parole. Ce qui indignait l’ancien directeur de la direction de la surveillance du territoire (DST), le préfet Yves Bonnet : <« Cette njustice a assez duré ; elle a même dépassé les limites du raisonnable. Qu’on le mette dans un avion et qu’on le renvoie chez lui, au Liban, où les autorités sont disposées à l’accueillir. » C’est pour cela, Monsieur le Président, que nous, élus de la République, nous vous demandons de mettre un terme à cette injustice et de prendre les mesures, quelles que soient les pressions étrangères, pour qu’il puisse être libéré et rejoindre le Liban.
Noël amère, député-maire de Bègles
Serge Janquin, député-maire de Labuissière
Danielle Bidard-Reydet, sénatrice honoraire
Sergio Coronado, député des Français établis hors de France
Patrick Braouezec, membre honoraire du parlement
Nathalie Goulet, sénatrice
Bally Bagayoko, vice-président du Conseil général de Seine-Saint-Denis
François Asensi, député-maire de Tremblay-en-France
Stéphane Gatignon, maire de Sevran
Jean-Claude Lefort, député honoraire
André Chassaigne, député du Puy-de-Dôme
Nicole Borvo, sénatrice honoraire
Jacques Perreux, conseiller régional
Rose-Marie Saint-Germes-Akar, conseillère régionale

http://blog.mondediplo.net/2013-10-23-Georges-Ibrahim-Abdallah-trentieme-annee-dans-les

Salam Jbeyliya

Je fais le premier pas : veux tu fusionner avec moi:rouge::D
Je fais appel à un Adoul-Moderateur pour nous fusionner:D
http://www.bladi.info/threads/georg...-vieux-prisonniers-politiques-deurope.365880/
 
.....Il aura bientôt passé plus de temps en détention que M. Nelson Mandela. Il est, avec le Palestinien Karim Younes, le militant des Black Panthers Mumia Abu-Jamal ou l’Amérindien Leonard Peltier, l’un des plus vieux prisonniers politiques du monde

Interrogé le 28 décembre 2011 par France 24, l’ex-patron du contre-espionnage français (entre 1982 et 1985) a fait une déclaration fracassante : <« Cette injustice a assez duré; elle a même dépassé les limites du raisonnable. Plus rien ne justifie son incarcération. Qu’on le mette dans un avion et qu’on le renvoie chez lui, au Liban, où les autorités sont disposées à l’accueillir.»malaise»J’ai un problème de conscience avec cette affaire. La France a trahi la parole donnée, et on a voulu faire croire qu’à l’époque j’avais négocié tout seul.»

...On apprendra plus tard que l’avocat de M. Abdallah, Me Jean-Paul Mazurier, renseignait la direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) sur son client : un cas unique dans les annales de la justice française (2).

....
Depuis 1999, il pouvait prétendre à une libération conditionnelle. C’était compter sans l’acharnement judiciaire et les ingérences américano-israéliennes, que nous résume son avocat, Me Jacques Vergès, en produisant des documents du département d’Etat : <« C’est le gouvernement des Etats-Unis qui oppose un veto intolérable à sa libération.»


http://www.monde-diplomatique.fr/2012/05/DA_SILVA/47661
 
Qu'il fasse comme les criminels de l'ETA, faire appel à la cour européenne des droits de l'homme qui s'apprête à les faire tous libérer.
Des milliers d'Espagnols ont manifesté dimanche à Madrid contre une décision de la Cour européenne des droits de l'homme ayant entraîné la remise en liberté d'une membre criminelle de l'ETA et ouvert la voie à la libération de dizaines d'autres séparatistes basques.
Ines del Rio, emprisonnée en 1989 pour son implication dans 23 assassinats et attentats à la bombe, a été libérée mardi. La veille, la juridiction du Conseil de l'Europe avait jugé son maintien en détention illégal en raison de modifications dans l'application de sa peine intervenues après sa condamnation
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
France - 11 septembre 2014

Le militant palestinien Georges Ibrahim Abdallah enterré vivant
Par Jacques Marie Bourget

Sur l'auteur : grand reporter et écrivain: Il commence sa carrière chez Gallimard à la NRF puis enchaine l’ORTF, L’Aurore, Le Canard Enchainé, L’Express, VSD, le Sunday Times, Paris-Match et Bakchich. En 1986 a obtenu le Prix Scoop pour avoir révélé l’affaire Greenpeace.

Le 24 octobre prochain, Georges Ibrahim Abdallah, citoyen et militant révolutionnaire libanais, va compter trente années de prison passées dans les geôles françaises. Dans un pays vraiment démocratique, qui aurait donc un souci réel de la liberté et du droit, cet homme -selon la loi, libérable depuis 1999- serait rendu aux siens. Le 23 septembre, son avocat va, à nouveau, déposer une demande de mise en liberté qui risque d’être une illusion de plus.

Nous sommes en France, un Etat gouverné par un président qui fait la fête avec le Premier ministre israélien Netanyahou, et par Manuel Valls qui, chaque matin en se rasant, cherche la bonne idée du jour qui puisse faire plaisir à Israël. Manque de chance : Abdallah a été condamné pour l’assassinat, en 1982 en France, de deux diplomates, un américain et un israélien. Voilà pourquoi Abdallah, à la demande de Washington et Tel-Aviv, même sa peine purgée, doit mourir dans sa centrale de Lannemezan.

L’affaire Abdallah est un double scandale, une vilaine moisissure sur les pages de l’histoire de France. Tout d’abord, le révolutionnaire libanais a été mal jugé, mal condamné. Mais pour ceux qui ne veulent pas tenir compte de la réalité de ce massacre judiciaire, il existe une ignominie dans l’ignominie : le maintien en prison d’un homme qui a accompli « son » temps derrière les murs. Difficile après cela de dénoncer ces dictatures où les portes des prisons ne s’ouvrent que dans un sens. En sémantique, on peut dire qu’aujourd’hui Abdallah est un otage du gouvernement français.

Menaces de mort

Dans le premiers mois de son emprisonnent, le révolutionnaire, marxiste et compagnon de route des Palestiniens et des nationalistes arabes, a été soumis à un traitement digne du Moyen Age et de la Question. Un exemple. Un week-end, une petite équipe de la DST débarque (illégalement) à la Santé et s’installe près de la cellule d’Abdallah. Cette bande barbouzarde, conduite par un policier en retraite qui ne cesse d’encombrer aujourd’hui les plateaux de télévision, soumet le prisonnier à la torture avec un revolver sur la tête, et menace d’être jeté mort dans la Seine… Pour ces flics hors la loi, il s’agit de faire avouer au détenu libanais des projets d’attentats à Paris et les noms de leurs auteurs. Ces hommes obtus et incompétents ignorent que leur cible ne peut rien avouer. Puisque les attentats en question sont commis à la demande de l’Iran alors que lui, militant de la Fraction Armée Libanaise (FARL) n’a rien de commun avec les desseins de Khomeiny… Peu importe, on torture. Mais ce n’est pas que cela. Pour la gestion d’une bonne justice, le SDECE, les services spéciaux français (ex-DGSE), parviennent à faire nommer un de leurs agents comme avocat du révolutionnaire. Dans tout Etat qui se respecte, les responsables des ces forfaitures auraient été eux mêmes conduits devant un juge…

Arrive le temps du procès. A partir de quelle preuve Abdallah est-il condamné ? A partir du contenu d’une valise retrouvée dans une planque du guérilléro clandestin. Elle contient l’arme utilisée pour assassiner les diplomates et une bouteille de Corrector portant les empreintes d’Abdallah. La cause est entendue : voila bien le coupable.

Un oubli fâcheux

Hélas, l’agent qui a « chargé » cette valise y a oublié un journal…. Un quotidien qui date d’après l’arrestation de Georges-Ibrahim Abdallah. La preuve que les indices de l’accusation ont été manipulés et qu’on ne peut condamner un homme sur un tel édifice de « vérité » scellé avec du vent. Peu importe, le libanais sera condamné à perpétuité.

Nous avons reçu le témoignage anonyme d’un membre du cabinet de Christiane Taubira, ministre de la Justice : « Pour nous, sans aucun doute, il faut libérer ce prisonnier. Mais, après le blocage imposé par Sarkozy, le relai du «

Source : Mondafrique
 

Drianke

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Contributeur
29 octobre 2014

"Georges Abdallah, tes camarades sont là !"

Par Collectif pour la Libération de Georges Ibrahim Abdallah














"Georges Abdallah, tes camarades sont là !" se sont écriés plus de 300 manifestants, le 25 octobre 2014, à l'approche de la prison où Georges Abdallah entame sa 31e année de détention.

Parmi d'autres slogans exigeant sa libération : "Palestine vaincra, libérez Georges Abdallah !" Car la cause palestinienne n'est pas à séparer de la cause de Georges Abdallah comme l'ont rappelé au micro Khaled Barakat (coordinateur de la campagne pour la libération de Ahmad Sa'adat) et Charlotte Kates (membre de Samidoun, organisation de défense des prisonniers palestiniens). Comme ils l'avaient déjà rappelé la veille lors du meeting que Coup Pour Coup 31 avait organisé à Toulouse en soutien à Georges Abdallah.......................

http://www.ism-france.org/temoignages/-Georges-Abdallah-tes-camarades-sont-la--article-19246
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur


Une atteinte à la séparation des pouvoirs ?

Le 5 novembre 2015, le tribunal d’application des peines a de nouveau refusé de remettre en liberté l’ancien chef des FARL, décision confirmée aujourd’hui en appel.

Sa nouvelle demande a été déclarée irrecevable au motif qu’il n’avait pas fait préalablement l’objet d’un arrêté d’expulsion. La cour d’appel a ajouté à cet argument le fait que l’ancien militant « ne regrettait pas les actes pour lesquels il avait été condamné » et rappelé qu’il n’avait pas indemnisé les ayants droit des victimes.

Pour Me Jean-Louis Chalanset, subordonner la libération conditionnelle à la signature préalable d’un arrêté d’expulsion constitue une « entrave à la séparation des pouvoirs », l’exécutif dictant ainsi sa conduite au judiciaire. Il a d’ores et déjà annoncé qu’il formerait un pourvoi en cassation contre cette décision.

http://www.la-croix.com/Actualite/F...m-Abdallah-reste-en-prison-2015-02-26-1285247
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
J’ai déjà évoqué à plusieurs reprises le cas de père, mon oncle Georges en prison. détenu. Georges Ibrahim Abdallah, marxiste, cause palestinienne, des fractions et des guerres devenues siècle. Il préfère ne pas, Manuel Valls. Depuis nd-aginant qu’elle se trouve convaincue, faire sortir Georges, elle ne pourrait pas. Le gouvernement français ne va pas s’emmerder pour un vieux communiste arabe, l’Ennemi numéro 1, la peur est toute mitée, plus personne ne sait qui c’est, Georges Ibrahim Abdallah. <>Il a raison, François Hollande, “La politique ce n’est pas de la magie”. Par contre, la magie peut être politique. Alors si cet hiver un cyclone fait tomber les murs de la Centrale de Lannemezan, il n’est pas impossible qu’il soit revendiqué. D’ici là je vais devoir maîtriser le sumérien. Dans une déclaraton faite le 23 octobre à la presse, son avocat, Me Jean-Louis Chalanset, déclare : <« Aujourd’hu dans la 30ème année de sa détention, on refuse de l’expulser, seule condition à sa libération, au mépris des décisions des juges et au mépris de tous les usages concernant un étranger condamné à une peine criminelle. Il convient de souligner que jamais en France un prisonnier politique n’a été détenu aussi longtemps que Georges Ibrahim Abdallah. » l évoque aussi la lettre que, pour la première fois, des élus, députés, sénateurs, maires, conseillers régionaux — socialistes, communistes, Verts, ainsi qu’une centriste — adressent au président de la République pour réclamer sa libération et son retour au Liban, dont les autorités sont prêtes à l’accueillir. Nous la publions ci-dessous :
Lettre ouverte au président de la République Paris, le 23 octobre 2013,
Il a passé plus de temps en prison que Nelson Mandela. Il est le plus vieux prisonnier politique du continent européen et sans doute un des plus vieux du monde. Le 24 octobre 2013, il entamera sa trentième année de détention. Georges Ibrahim Abdallah a été condamné le 24 octobre 1987 à la prison à vie.
nt accepté qu’il soit libéré. Elles n’ont pas tenu parole. Ce qui indignait directeur de la direction de la surveillance du territoire (DST), le élus de la République, nous vous demandons de mettre un terme à cette injustice et de prendre les mesures, quelles que soient les pressions étrangères, pour qu’il puisse être libéré et rejoindre le Liban.
Noël amère, député-maire de Bègles
Serge Janquin, député-maire de Labuissière
nt du Conseil général de Seine-Saint-
les
@aladin60 @foxyaouw a ouvert un post hier. Amis de la Palestine unissez vous :)
 
@aladin60 @foxyaouw a ouvert un post hier. Amis de la Palestine unissez vous :)

Rien n'avoir avec la Palestinne

le mec a tapé sa peine de prison et il n'est pas libre alors que des violeurs , pedhophiles , tueurs en serie se balade tranquil sur la croisette aprés avoir fais 10 ans de taule

y a pas comme un probleme judiciaire non ?
defendre la palestienne c'est pire que de tuer des enfants ?
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Rien n'avoir avec la Palestinne

le mec a tapé sa peine de prison et il n'est pas libre alors que des violeurs , pedhophiles , tueurs en serie se balade tranquil sur la croisette aprés avoir fais 10 ans de taule

y a pas comme un probleme judiciaire non ?
defendre la palestienne c'est pire que de tuer des enfants ?
Calmez vous hanibarios. Pour ma part j'ai répondu sur le thread de foxyaouw.
Et non il n'a pas purgé , il a pris perpet.,
mais pour ma part je suis pour son retour au Liban
 

UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
J’ai déjà évoqué à plusieurs reprises le cas de Georges Ibrahim Abdallah, notamment dans Son sort est tellement scandaleux que même l’ancien préfet Yves Bonnet, patron de la Direction de la sécurité du territoire (DST) de 1982 à 1985, et ex-député UDF, demande sa libération (« Le sort de Georges Ibrahim Abdallah », Un livre témoignage, <« on père, mes oncles, ma famille. Le caveau de mon père, mon oncle Georges en prison. Visiter papa ça c’est fait, comment s’y prendre avec Tonton. Georges Ibrahim Abdallah, emprisonné depuis 30 ans, combattant libanais dans une cellule de France. Prisonnier politique. Peut-être libéré à condition d’être expulsé immédiatement vers le Liban, dès sa sortie. Il suffirait pour ça que Manuel Valls signe l’arrêté. A quoi bon froisser l’ambassade américaine, indisposer l’Etat d’Israël pour ce détenu. Georges Ibrahim Abdallah, marxiste, cause palestinienne, des fractions et des guerres devenues d’outre siècle. Il préfère ne pas, Manuel Valls. Depuis janvier dernier, et il ne bougera pas. Aucun intérêt, ni pour lui, ni pour la France, dans cette histoire. <>Penser à l’émission Faites entrer l’accusé, ses affaires criminelles grouillant de pédophiles meurtriers récidivistes. Entre la bonne conduite et les remises de peine, ils sortent après 15 ans. Réaliser qu’en France certains combats ne se purgent que par la perpétuité, les années de plomb se paient cher, et l’outre-siècle n’est plus coté. <>Ce week-end j’ai loupé la Nuit Blanche. Mais j’ai donné <>Ce livre ne porte en lui aucun sort de libération, il n’a pas le pouvoir de modifier le réel. Faire sortir un oncle de prison, c’est beaucoup plus difficile que de tuer sa grand-mère. <>Le performatif ne fonctionne pas, ici dire n’est pas faire. Même si Christiane Taubira est une femme puissante, qui fait parce qu’elle a dit. Même en imaginant qu’elle se trouve convaincue, faire sortir Georges, elle ne pourrait pas. Le gouvernement français
................Limite 3000 caractères.


http://blog.mondediplo.net/2013-10-23-Georges-Ibrahim-Abdallah-trentieme-annee-dans-les
Salam SoumaSoum,
Il y a assez de vrais victimes honnêtes à défendre pour ne pas perdre son temps avec un criminel.

Maintenant je ne connais pas son dossier.....c'est il repenti, est ce qu'il a exprimé des regrets ?
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Meeting Georges Abdallah : 21 mars à Marseille.

Pour que les révolutionnaires ne meurent jamais...

Meeting-Débat-Projection


Samedi 21 mars 2015 à 20h

Espace accueil étranger

22 rue Stilatti

13003 Marseille


☞ Organisé par le Comité Georges Ibrahim Abdallah (PACA)

☞ en partenariat : UJFP, CSA Harraga, FUIQP, Rouges Vifs, Radio Galère

☞ avec :

- Saïd Bouamama, sociologue : Les figures de la révolution africaine

- Youssef Boussoumah, historien : Le parcours de Georges Ibrahim Abdallah

- Norma Marcos : Diffusion du film Wahdon, Hommage à Françoise Kesterman

☞ En vidéo conférence avec la famille de Georges Ibrahim Abdallah au Liban

★ Lire le communiqué du Comité pour la Libération de Georges Ibrahim Abdallah (PACA)

"Le combat de Georges Ibrahim Abdallah est le nôtre. Nous continuons à nous battre pour sa libération et pour ses idées. Car son combat pour la liberté des peuples et pour un monde débarrassé de l’exploitation nous concerne tous. Soutenir Georges Ibrahim Abdallah, c’est s’opposer aux guerres impérialistes et à leurs prétextes fallacieux."
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
prisonnier politique ou meurtrier?
Ni l'un ni l'autre un militant associatif :
Son association :

Georges Ibrahim Abdallah, né le 2 avril 1951, est un militant communiste libanais ; considéré comme le chef de la Fraction armée révolutionnaire libanaise (FARL),

Quelques actions de son association :

En 1982, les FARL revendiquent l'assassinat de Charles R. Ray (en), attaché militaire américain à Paris (le 18 janvier 1982), et de Yacov Barsimentov, diplomate israélien (le 3 avril), et blessent gravement Robert Onan Homme, consul américain à Strasbourg.


Le 20 mars, une bombe explose dans la galerie Point Show des Champs-Elysées faisant 2 morts dont Nabil Dagher fiché comme membre des FARL et 29 blessés.
Et pas mal de détail là :
http://conflits.revues.org/129.

Mais son procès n'a pas été équitable et le Liban est prêt à l'accueillir, donc en ce qui me concerne bon vent.
 
Dernière édition:

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Il
Il n'en a pourtant jamais demandé la révision. Quel étourdi !
Suite à l'affaire mazurier , maître verges n'a pas suivi l'option cassation ( pourquoi ? ), mais a demandé au ministre des sceaux l'annulation du jugement de l'assise. Qui lui a été refusé e. Pas sur qu'il ait suivi le bon cheval, en deux ans la France venait de subir une dizaine d'attentats des FARL et du Hezbollah , le ministre ne pouvait pas se mettre l'opinion à dos.
Je ne sais pas de quand date sa demande, mais compte tenu de ce qui vient de se passer, la garde des sceaux risque d'avoir du mal à justifier la libération d'un terroriste ( là je n'emets pas un avis personnel, mais une chose jugée )
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Fabius et Valls ont obéi aux injonctions d’Hillary Clinton en empêchant la libération de Georges Ibrahim Abdallah !

Des emails récemment déclassifiés émanant de Hillary Clinton, ancien ministre américain des Affaires étrangères et actuelle candidate aux élections présidentielles (-----------------) révèlent qu’en 2013, alors qu’elle était ministre des Affaires étrangères, elle est intervenue directement avec Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères, pour empêcher la libération de Georges Ibrahim Abdallah.

L’appel téléphonique en question entre Hillary Clinton et Laurent Fabius a eu lieu le 11 janvier 2013, c’est-à-dire le lendemain du jour où la Cour d’Appel a prononcé la libération de Georges Ibrahim Abdallah.
Ibrahim Abdallah, communiste révolutionnaire arabe, militant de la cause palestinienne, était détenu dans une prison française depuis 1984. En 2013, la plus haute Cour de Justice française lui a accordé sa libération conditionnelle.
Mais Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, s’y est opposé suite à l’intervention d’Hillary Clinton. Il a refusé d’extrader Ibrahim Abdallah au Liban et a prétendu qu’il ne lui serait pas possible de veiller à ce que celui-ci tienne parole une fois rentré dans sa patrie.


http://www.info-palestine.eu/spip.php?article15870
 
Militons contre les pressions et influences en matière juridique, une loi devrait inclure cela en tant que vice de procédure qui inculpe ce genre d'interférence judiciaire d'une lâcheté effroyable.
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Souscription pour le tournage d’un film sur le plus vieux prisonnier politique en Europe

Grâce à une souscription lancée ici, un livre sur les Gilets Jaunes (« La rue était noire de jaune ») va être bientôt en librairie. Le Grand Soir a été pressenti pour aider de la même manière au tournage d’un film sur GEORGES IBRAHIM ABDALLAH.
Le réalisateur est Pierre Carles.

Le réalisateur.

Journaliste qui a travaillé pour plusieurs chaînes de télévision, Pierre Carles s’est fait connaître en dénonçant par l’image en 1992 la fausse interview de Fidel Castro par Patrick Poivre d’Arvor.

En 1995, il réalise un documentaire pour Canal+, intitulé « Pas vu à la télé » dans lequel il démontre spectaculairement les connivences entre nos journalistes et les personnalités politiques. Son reportage sera diffusé en 1996 par la télévision…belge.
En 1998, son film « Pas vu pas pris », fait à partir du documentaire censuré à la télé française, sort dans les salles de cinéma.
En 2019, Pierre Carles s’attaque à un interminable scandale politico-judiciaire méconnu. Par neuf fois, faisant fi de la décision du tribunal d’application des peines, le Parquet (sous l’autorité des gardes des sceaux successifs, se pliant au veto des USA) a refusé la libération et l’expulsion du prisonnier Georges Ibrahim Abdallah.

Le 25 octobre 2019, cela fera 35 ans que le militant communiste libanais Georges Ibrahim Abdallah croupit en prison en France pour... complicité d’homicide volontaire. Oui, on a bien lu : cet homme a accompli une peine d’une telle longueur pour complicité d’assassinat (et non pour avoir tué des gens). Les actions en question ont été commises par son groupe les FARL (Fractions Armées Révolutionnaires Libanaises) contre des militaires étasuniens et israéliens en poste dans l’Hexagone, complices de l’invasion du sud-Liban par Israël à la fin des années 70/début des années 80.

En dehors de Georges Ibrahim Abdallah, nul être humain n’est actuellement détenu en Europe depuis près de 40 ans pour des faits à caractère politiques. Ainsi, Georges Ibrahim Abdallah détient le triste record de plus vieux prisonnier politique du vieux continent. Neuf demandes de libération conditionnelle ont été déposées par ses avocats depuis le début des années 2000, la dernière en 2015. Sans succès. Dès qu’un tribunal d’application des peines considère qu’il n’a plus sa place en prison, le parquet, qui est inféodé au pouvoir politique (contrairement aux juges d’application des peines) fait appel de la décision quand ce n’est pas le ministre de l’Intérieur qui refuse de signer l’arrêté d’expulsion vers le Liban, où Georges Ibrahim Abdallah est considéré comme un résistant à l’invasion de son pays par une puissance étrangère. Mais pourquoi un tel acharnement ?

En 2012, Me Jacques Vergès, l’avocat de Georges Ibrahim Abdallah, affirmait : « C’est le gouvernement des Etats-Unis qui oppose un veto intolérable à sa libération. » La révélation par WikiLeaks, en 2016, de propos échangés par Hillary Clinton, la secrétaire d’Etat des USA et Laurent Fabius, le ministre des affaires étrangères français, accrédite cette hypothèse.


à suivre
 

Drianke

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Il n’est pas inhabituel que des puissances étrangères tentent d’interférer dans les affaires internes d’un pays. En 2017, la Colombie a réclamé à la Chine pour qu’un de ses ressortissants condamné à la peine de mort pour trafic de stupéfiants voie sa peine commuée. Cela n’a pas pour autant empêché qu’Enrique Arciniegas soit exécuté. Le gouvernement cubain, quant à lui, a longtemps réclamé aux USA l’extradition de Luis Posada Carriles, un militant anticastriste tenu pour responsable d’un attentat terroriste contre un avion cubain qui fit 73 morts en 1976. Sans succès, là encore. Carriles a vécu jusqu’à l’âge de 90 ans en Floride, où il est décédé en 2018 sans jamais avoir eu affaire à la justice cubaine. En revanche, lorsque les Etats-Unis d’Amérique ordonnent, en 2013, à la France et à trois autres pays europééns (Espagne, Italie, Portugal) de fermer leur espace aérien à l’avion du président bolivien Evo Morales soupçonné de transporter le lanceur d’alerte Edouard Snowden, ces quatre pays présumés souverains obtempèrent sans se poser de questions. A l’évidence, le scandale de la non-libération de Georges Ibrahim Abdallah témoigne d’un manque d’indépendance de la France vis à vis des USA. Cet acharnement sécuritaire à l’égard de ce militant communiste ne trouve pas d’autres explications.

Chaque année, devant la prison de Lannemezan, des centaines d’hommes et de femmes se réunissent pour réclamer la libération de Georges Ibrahim Abdallah. Avec le documentaire « We want Georges Ibrahim Abdallah in jail » nous tenterons d’alerter un public plus nombreux sur ce scandale afin - qui sait ? – de réussir à faire bouger les lignes sur la question de la libération de Georges Ibrahim Abdallah. Pour fabriquer un documentaire se distinguant du simple tract vidéo militant (qui a son utilité mais aussi des limites), il est préférable de disposer d’un minimum de ressources pour couvrir les frais de tournage, de montage, de mixage, d’étalonnage... Grâce à Gilbert Hanna (radio La Clé des Ondes), à Isabelle Vallade (comité de soutien de Bordeaux) et à une douzaine de membres des comités de soutien à travers la France, environ 3500 € ont été collectés et le tournage du film a pu démarrer. Mais cette somme est bien insuffisante pour fabriquer un film de qualité. Aussi, nous lançons un appel à dons pour tenter de réunir les 10 000 € nécessaires permettant d’être en mesure d’avancer plus rapidement sur ce projet. Un tout premier état de ce travail sera présenté le 24 octobre prochain au cinéma Utopia à Bordeaux.

Ce jour-là, Georges Ibrahim Abdallah attaquera sa 36ème année de détention.
 

Drianke

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Qui est Georges Ibrahim Abdallah ?

Il est né le 2 avril 1951 dans le nord du Liban. À partir de 1975, son pays est plongé dans une guerre civile confessionnelle qui a forgé sa conscience politique. Il est le cofondateur, en 1979, des « Fractions Armées Révolutionnaires Libanaises », un petit groupe marxiste anti-impérialiste.

Le 6 juin 1982, le Liban est envahi par l’armée israélienne avec la complicité des puissances occidentales. La guerre fait des milliers de morts parmi les civils. Les 16 et 17 septembre 1982, les phalangistes chrétiens libanais, sous le regard bienveillant des militaires israéliens, massacrent 5000 civils, principalement des femmes et des enfants, dans les camps palestiniens de Sabra et Chatila. En réponse à cette barbarie, les combattants libanais et arabes portent alors la guerre contre le sionisme et l’impérialisme dans le monde. Les Fractions armées révolutionnaires libanaises se revendiquent comme mouvement de résistance.

Arrêté à Lyon le 24 octobre 1984, Georges Ibrahim Abdallah est condamné à perpétuité, en 1987, par la Cour d’assises spéciale de Lyon pour « complicité d’assassinat » par les FARL, à Paris, du lieutenant-colonel Ray, attaché militaire adjoint des USA en France, et de Yacov Barsimentov, conseiller à l’ambassade d’Israël. Les États-Unis se sont constitués partie civile.

Georges Abdallah, cet ancien instituteur a déclaré devant ses juges : « Je suis ici, Messieurs, pour vous demander simplement de bien vouloir laver vos mains maculées de notre sang et du sang de nos mômes, avant de prétendre nous juger, car celui qui accepte de fouler aux pieds le sang de vingt-cinq mille morts tombés au Liban lors de l’invasion impérialo-sioniste de 1982 ne peut qu’être le complice direct de Reagan et de Begin dans leur guerre d’extermination contre notre peuple. Je suis un combattant pas un criminel ». Il a ajouté « La voie que j’ai suivie m’a été imposée par les atteintes aux droits de l’homme perpétrées contre les Palestiniens »

Le procès a souffert de nombreuses irrégularités. Pendant plusieurs années, son premier avocat, Jean-Paul Mazurier, n’étant autre qu’un agent des services spéciaux… Le patron de la DST de l’époque, Yves Bonnet, a déclaré, en 2012, à La Dépêche du Midi « J’ai un problème de conscience dans cette affaire ». On a parlé de « vengeance d’État ». Les « preuves » contre Abdallah ont été fabriquées de façon rétroactive par les services de renseignement français, américain et israélien.

Selon la loi française, Georges Abdallah est libérable depuis 1999. La défense de Georges Abdallah a déposé neuf demandes de libération conditionnelle. À deux reprises, la justice française a estimé que Georges Abdallah pouvait être libéré à condition qu’il soit expulsé vers son pays, le Liban . Les États-Unis se sont systématiquement opposés à toute libération, même conditionnelle, de Georges Ibrahim Abdallah et ont, à chaque fois, obtenu satisfaction du pouvoir français.

La dernière exigence du département d’État américain remonte à avril 2014, sous la présidence de Barack Obama, lorsqu’il est intervenu auprès du gouvernement français pour empêcher la libération et le retour au Liban d’Abdallah. Le premier ministre Manuel Vals s’est empressé d’obtempérer et a refusé de signer l’arrêté d’expulsion ! L’avocat de Georges Abdallah, Jean-Louis Chalanset, a déclaré à cette époque : « L’atteinte à la séparation des pouvoirs (était) flagrante (…). Une nouvelle fois, les États-Unis ont imposé au gouvernement français leur volonté de se venger ». Et à l’époque, l’Humanité écrit : « Washington a gagné, sous les applaudissements de Tel-Aviv (…). Le procès Abdallah a été de bout en bout piloté pour et par une puissance étrangère. »

Le 31 mars 2016, Jean-Claude Urvoas, l’ancien ministre de la Justice d’un gouvernement dit « socialiste », a osé déclarer sur France Inter : « Nous avons la peine perpétuelle réelle avec Georges Ibrahim Abdallah » réinstaurant une sorte de peine capitale en condamnant Georges Ibrahim Abdallah à demeurer « en prison en France sans avoir de perspective de sortie »,

Il est grand temps de mettre un terme à cette injustice : 35 ans ça suffit !

Face à l’enfermement, quelques mots suffisent pour apporter un peu de soleil. Pour écrire à Georges…
Monsieur Georges Ibrahim ABDALLAH,
numéro d’écrou 2388/A221
CP de Lannemezan
204 rue des Saligues
BP 70166
65307 LANNEMEZAN
 
Dernière édition:
On revient toujours à la question QUI ? si on dit chkoun à la place vous croyez que ça peut passer en France ou c'est considéré comme de la taqiya?
 

Drianke

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Courrier au Président de la République concernant la libération de Georges Ibrahim Abdallah​

Georges Ibrahim Abdallah est le plus ancien prisonnier politique français, il est toujours en prison alors que le tribunal d’application des peines avait demandé sa libération en 2012. Cette décision de justice n’avait pas été appliquée du fait du refus du gouvernement de signer son arrêté d’expulsion vers le Liban.

Devant cette situation qui est une honte pour la France, et sur la base stricte du droit et du respect du principe de la séparation des pouvoirs, 14 organisations dont l’AFPS ont écrit le 30 juin au président de la République : il faut que le pouvoir exécutif français prenne sans attendre l’arrêté d’expulsion vers le Liban de Georges Ibrahim Abdallah.

Alors que celui-ci a déposé le 8 juin une nouvelle demande de libération, et qu’il demande lui-même à être renvoyé au Liban, cela permettra au tribunal d’application des peines de se prononcer enfin, de manière pleinement effective, sur sa libération.

Les organisations signataires ont demandé à être reçues à l’Élysée pour porter et expliciter cette demande.


Courrier dans le lien ; https://www.france-palestine.org/Co...epublique-concernant-la-liberation-de-Georges

Signataires :
Bertrand Heilbronn, président de l’Association France Palestine Solidarité
Patrick Baudouin, président de la Ligue des droits de l’Homme
François Sauterey, co-président du Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les peuples
Mouvement de la Paix
Union Juive Française pour la Paix
Une Autre Voix Juive
Confédération Générale du Travail
Fédération Syndicale Unitaire
Union syndicale Solidaires
Syndicat national des enseignements de second degré
Confédération paysanne
Parti Communiste Français
Parti de Gauche
Ensemble ! Mouvement pour une alternative de gauche, écologiste et solidaire
 

Drianke

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TOUS À LA PRISON DE LANNEMEZAN LE 21 OCTOBRE !​

7 octobre 2023

Un rendez-vous qui a été rappelé vendredi soir sur la place du marché de St Denis, avec rassemblement et distribution de tracts. Beaucoup de jeunes participants.

Est-il utile de préciser que la plupart des passants ne connaissaient pas la situation de Georges Abdallah et ont apprécié qu’on vienne les informer ?

Tous à la prison de Lannemezan Le 21 octobre !

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CAPJPO-EuroPalestine
 
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