el jadida
el jadida/mazagan beach
UN gîte rural au milieu des «tazotas» des Doukkala est devenu un coin de villégiature privilégié pour les Marocains et les étrangers. Les tazotas sont des constructions spécifiques en pierres sèches que lon trouve dans la région, notamment dans les communes de Chaïbates, Ouled Hamdane et Ouled Hcine. Le gîte est initié par un couple à la retraite: Malika, qui travaillait dans le secteur bancaire, et Ahmed Hakkar et qui sont tous deux originaires de la région. Il est classé dans la première catégorie par le département du Tourisme. Et il sinscrit comme projet novateur permettant un développement durable au profit des habitants de cette partie de la campagne.
Le gîte Tazota est situé dans une région à grande vocation agricole, à 30 km de la ville dEl Jadida en direction de la commune dOuled Frej. Cette dernière compte un des plus grands souks hebdomadaires de la région. La destination est sollicitée par plusieurs touristes marocains et étrangers, car à peu de distance du village des fauconniers, de la kasbah de Boulaouane, du barrage Ben Machou et de Mhioula qui est aussi une zone touristique. Le gîte Tazota, qui sétend sur une vingtaine dhectares, permet aux visiteurs de découvrir la richesse de la nature authentique, des modes de vie traditionnelle et dapprécier des mets du terroir des Doukkala.
En matière dinfrastructures daccueil, le gîte met à la disposition des visiteurs plusieurs nwala à lancienne (avec lits doubles ou individuels) et un grand tazota. Des salons marocains aussi, entourés de jardins et de verdure. Les enfants apprécient beaucoup la découverte danimaux domestiques (vaches, chameaux, chevaux, ânes, mulets, poulets, coqs ou encore des canards). Pour permettre à leurs clients de se détendre, les maîtres de céans proposent à leurs hôtes la «metroussa» (hammam traditionnel). Des promenades à dos dânes peuvent aussi être organisées sur demande.
Les propriétaires du gîte ne se sont pas limités à la seule promotion touristique. Ils ont également constitué une coopérative intégrant une cinquantaine dagriculteurs avec la participation des femmes rurales de la région. Lidée est de développer des produits agricoles du terroir. Le premier projet concerne dabord les produits avicoles autour du gîte rural. Des contacts ont été établis avec de grandes surfaces pour la commercialisation du poulet et des ufs dits beldi. Des produits agricoles bio selon des normes attestées.
Pour le démarrage, le projet de coopérative agricole a nécessité des investissements de lordre de 150.000 DH dans le cadre de lINDH. Il sagit de construire des sortes de «tunnels mobiles» et dinstallations permettant une alimentation naturelle. Ce qui est sans comparaison avec la production en batterie de poulets, est-il indiqué.
Le beldi nécessite 3 mois pour sa maturation contre 45 jours seulement pour le roumi. Pour rappel, Doukkala était la capitale de luf durant les années 1930. La production de la région en ouefs approvisionnait à lépoque une grande partie de lEurope, témoigne pour sa part Jean Marie-Lemaire, historien et habitué du gîte rural.
Les membres de la coopérative des tazotas comptent également développer lartisanat local pour intégrer la femme rurale dans un travail rémunérateur.
Le projet est initié avec lOrmvad dont des cadres vont assurer la formation des agriculteurs. Les femmes seront encadrées par Djidja Elmine, une femme ivoirienne ingénieur agronome qui a déjà monté des projets de développement durable dans plusieurs pays dAfrique.
Pour garantir la réussite du projet de production bio, les études des sols, prorpriétés des agriculteurs membres, ont été effectuées par Ecocort (Organisme de certification européen spécialisé dans le domaine de lécologie) et dont le bureau est situé à Casablanca. Ce dernier soccupe de toute lAfrique de lOuest. Des études sont aussi réalisées par Labomag (bureau spécialisé pour délimiter les sols vierges avec des eaux exempts de produits chimiques). Ces études permettront la qualification biologique des produits agricoles de la coopérative. Ce qui va assurer les exportations vers lEurope quand démarrera la production à grande échelle, est-il expliqué.
Auteur : Mohamed Ramdani
Le gîte Tazota est situé dans une région à grande vocation agricole, à 30 km de la ville dEl Jadida en direction de la commune dOuled Frej. Cette dernière compte un des plus grands souks hebdomadaires de la région. La destination est sollicitée par plusieurs touristes marocains et étrangers, car à peu de distance du village des fauconniers, de la kasbah de Boulaouane, du barrage Ben Machou et de Mhioula qui est aussi une zone touristique. Le gîte Tazota, qui sétend sur une vingtaine dhectares, permet aux visiteurs de découvrir la richesse de la nature authentique, des modes de vie traditionnelle et dapprécier des mets du terroir des Doukkala.
En matière dinfrastructures daccueil, le gîte met à la disposition des visiteurs plusieurs nwala à lancienne (avec lits doubles ou individuels) et un grand tazota. Des salons marocains aussi, entourés de jardins et de verdure. Les enfants apprécient beaucoup la découverte danimaux domestiques (vaches, chameaux, chevaux, ânes, mulets, poulets, coqs ou encore des canards). Pour permettre à leurs clients de se détendre, les maîtres de céans proposent à leurs hôtes la «metroussa» (hammam traditionnel). Des promenades à dos dânes peuvent aussi être organisées sur demande.
Les propriétaires du gîte ne se sont pas limités à la seule promotion touristique. Ils ont également constitué une coopérative intégrant une cinquantaine dagriculteurs avec la participation des femmes rurales de la région. Lidée est de développer des produits agricoles du terroir. Le premier projet concerne dabord les produits avicoles autour du gîte rural. Des contacts ont été établis avec de grandes surfaces pour la commercialisation du poulet et des ufs dits beldi. Des produits agricoles bio selon des normes attestées.
Pour le démarrage, le projet de coopérative agricole a nécessité des investissements de lordre de 150.000 DH dans le cadre de lINDH. Il sagit de construire des sortes de «tunnels mobiles» et dinstallations permettant une alimentation naturelle. Ce qui est sans comparaison avec la production en batterie de poulets, est-il indiqué.
Le beldi nécessite 3 mois pour sa maturation contre 45 jours seulement pour le roumi. Pour rappel, Doukkala était la capitale de luf durant les années 1930. La production de la région en ouefs approvisionnait à lépoque une grande partie de lEurope, témoigne pour sa part Jean Marie-Lemaire, historien et habitué du gîte rural.
Les membres de la coopérative des tazotas comptent également développer lartisanat local pour intégrer la femme rurale dans un travail rémunérateur.
Le projet est initié avec lOrmvad dont des cadres vont assurer la formation des agriculteurs. Les femmes seront encadrées par Djidja Elmine, une femme ivoirienne ingénieur agronome qui a déjà monté des projets de développement durable dans plusieurs pays dAfrique.
Pour garantir la réussite du projet de production bio, les études des sols, prorpriétés des agriculteurs membres, ont été effectuées par Ecocort (Organisme de certification européen spécialisé dans le domaine de lécologie) et dont le bureau est situé à Casablanca. Ce dernier soccupe de toute lAfrique de lOuest. Des études sont aussi réalisées par Labomag (bureau spécialisé pour délimiter les sols vierges avec des eaux exempts de produits chimiques). Ces études permettront la qualification biologique des produits agricoles de la coopérative. Ce qui va assurer les exportations vers lEurope quand démarrera la production à grande échelle, est-il expliqué.
Auteur : Mohamed Ramdani