Golden Globes : «Avatar» triomphe, les Français bredouilles

Hakim-The-Dream

Men Tanja L'gouira
Le cinéma français, et notamment Marion Cotillard, est reparti bredouille de la 67e cérémonie des Golden Globes à Beverly Hills (Californie). Ce palmarès, décerné par l'Association de la presse étrangère à Hollywood, est considéré comme le plus important aux Etats-Unis après les Oscars. Le grand vainqueur de la soirée est James Cameron avec sa fresque de science-fiction en 3D «Avatar».

Le réalisateur canadien a remporté le trophée de meilleur réalisateur, et «Avatar» a été couronné meilleur film dramatique, le prix plus prestigieux de la soirée, un doublé exceptionnel. «C'est le meilleur boulot du monde», a déclaré James Cameron en recevant ce dernier trophée, qui fait de lui un candidat incontournable aux Oscars.

«Ce que nous faisons, c'est fabriquer du divertissement pour le grand public, et c'est la signification des Golden Globes», a-t-il ajouté devant une salle conquise, où était réunie la fine fleur d'Hollywood.

«Avatar» sans rival

«Avatar», qui a déjà amassé la somme de 1,6 milliard de dollars de recettes dans le monde - se rapprochant du record absolu détenu par «Titanic», du même Cameron - avait des adversaires de taille, dimanche soir, mais la plupart d'entre eux ont déçu au moment de l'ouverture des enveloppes.

«In the air», de Jason Reitman, enfant chéri de la critique américaine et candidat sérieux avec six nominations dans les principales catégories, n'est reparti qu'avec le prix du meilleur scénario.

«Precious» de Lee Daniels, tout auréolé de ses prix au festival de Sundance, la Mecque du cinéma indépendant américain, et de ses trois nominations, a dû se contenter du prix de la meilleure actrice dans un second rôle pour Mo'nique.

Quant à «Démineurs», de Kathryn Bigelow, un film-choc sur des démineurs en Irak, ses nombreux prix critiques et publics remportés ces derniers mois ne l'ont pas empêché de repartir bredouille, à l'instar de «Nine», la comédie musicale de Rob Marshall, qui malgré son casting de rêve, dont fait partie Marion Cotillard, a confirmé dimanche soir son échec public et critique.

Septième trophée pour Meryl Streep

La presse étrangère hollywoodienne a en revanche confirmé que 2009 fut une bonne année pour Meryl Streep (meilleure actrice dans une comédie), qui remporte avec «Julie & Julia» son septième Golden Globe, et Sandra Bullock (meilleure actrice dans un drame) récompensée pour son rôle dans «The Blind Side», également nommée comme actrice de comédie pour «La Proposition».

Jeff Bridges a été désigné meilleur acteur dans un drame pour «Crazy Heart», Robert Downey Junior meilleur acteur de comédie pour «Sherlock Holmes», et Christoph Waltz meilleur acteur dans un second rôle pour «Inglorious Basterds» de Quentin Tarantino -- seule distinction remportée par le film.

La dernière perle des studios Pixar, «Là-haut», a été sacrée meilleur film d'animation, et la comédie potache «Very Bad Trip», meilleure comédie.

Rien pour Cotillard et Audiard

Les Français, de leur côté, n'ont guère été à la fête, dimanche soir. Marion Cotillard a dû s'incliner devant Meryl Streep et «Un Prophète» de Jacques Audiard s'est fait souffler le Golden Globe du meilleur film étranger par «Le Ruban blanc» de Michael Haneke, déjà Palme d'or au festival de Cannes.

Tout le monde était d'accord, en revanche, pour saluer la fabuleuse carrière de Martin Scorsese, qui s'est vu remettre, devant une salle applaudissant debout, le trophée Cecil B. De Mille pour l'ensemble de son oeuvre.

La soirée a été l'occasion également de lancer aux téléspectateurs un appel aux dons pour les victimes du tremblement de terre d'Haïti.

leparisien.fr

Avatar meilleur film dramatique ??? y'a un truc que j'ai loupé en 2h40 ?:eek:
 
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