Fitra
Allah, Souria, Houria wa bass
http://foreignpolicy.com/2017/02/01...-is-torturing-boys-islamic-state-krg-asayish/
Des enfants âgés d'à peine 11 ans, accusés de combattre pour l'Etat Islamique, sont détenus et sauvagement torturés dans des prisons.
"Décharges électriques" (...) "brûlures de cigarettes". Les tortionnaires, dit "Ali", 14 ans, étaient des agents d'Asayich, les forces de sécurité du gouvernement kurde régional (KRG).
"Au début, je n'ai pas avoué", dit Ali, "Jusqu'à la dernière séance de coups. Là j'ai avoué directement".
Il nie avoir jamais rejoint l'EI. C'est uniquement la torture, insiste-t-il, qui l'a forcé à avouer. "Ils m'ont dit que je devais avouer".
Ali fait partie des 180 garçons, la plupart des Arabes Sunnites ayant vécu dans des endroits conquis par l'EI, détenus actuellement dans les prisons pour jeunes du KRG sous prétexte qu'ils seraient des combattants de l'EI.
Moi et un collège chercheur pour l'organisation Human Rights Watch avons interrogé 19 de ces garçons, dont certains âgés d'à peine 11 ans, en décembre au centre de détention d'Erbil, la capitale du gouvernement kurde irakien, là où la plupart d'entre eux sont détenus.
Des enfants âgés d'à peine 11 ans, accusés de combattre pour l'Etat Islamique, sont détenus et sauvagement torturés dans des prisons.
"Décharges électriques" (...) "brûlures de cigarettes". Les tortionnaires, dit "Ali", 14 ans, étaient des agents d'Asayich, les forces de sécurité du gouvernement kurde régional (KRG).
"Au début, je n'ai pas avoué", dit Ali, "Jusqu'à la dernière séance de coups. Là j'ai avoué directement".
Il nie avoir jamais rejoint l'EI. C'est uniquement la torture, insiste-t-il, qui l'a forcé à avouer. "Ils m'ont dit que je devais avouer".
Ali fait partie des 180 garçons, la plupart des Arabes Sunnites ayant vécu dans des endroits conquis par l'EI, détenus actuellement dans les prisons pour jeunes du KRG sous prétexte qu'ils seraient des combattants de l'EI.
Moi et un collège chercheur pour l'organisation Human Rights Watch avons interrogé 19 de ces garçons, dont certains âgés d'à peine 11 ans, en décembre au centre de détention d'Erbil, la capitale du gouvernement kurde irakien, là où la plupart d'entre eux sont détenus.
