Un raid de l'OTAN en Afghanistan aurait fait au moins 21 morts parmi la population civile, affirment des officiels afghans, lundi 22 février. La Force internationale d'assistance à la sécurité (ISAF) indique que des civils ont été tués dans la province d'Uruzgan alors qu'ils approchaient d'une unité mixte de l'Alliance atlantique et de l'armée afghane.
Selon un porte-parole du ministère afghan de l'intérieur, outre les 21 morts, la frappe aurait fait 11 blessés. "Les forces de l'ISAF pensaient que des insurgés étaient à bord d'un groupe de véhicules civils et les ont bombardés", a-t-il dit. Les civils traversaient en convoi de trois minibus une vallée du district de Char Cheno, a déclaré le chef du conseil provincial d'Uruzgan, Amanullah Hotak. L'ISAF a annoncé l'ouverture d'une enquête. Ces événements ne s'inscrivaient pas dans le cadre de la vaste opération "Mushtarak", lancée par l'OTAN dans la province voisine du Helmand.
Les victimes civiles d'actions militaires sont l'une des principales sources de tensions entre les forces internationales et le gouvernement afghan. "J'ai affirmé clairement à nos forces que nous sommes ici pour protéger le peuple afghan et qu'en tuant ou blessant des civils par mégarde nous compromettons la confiance qu'ils placent en notre mission", déclare le général américain Stanley McChrystal, commandant des forces étrangères en Afghanistan, dans le communiqué.
LE MONDE
Selon un porte-parole du ministère afghan de l'intérieur, outre les 21 morts, la frappe aurait fait 11 blessés. "Les forces de l'ISAF pensaient que des insurgés étaient à bord d'un groupe de véhicules civils et les ont bombardés", a-t-il dit. Les civils traversaient en convoi de trois minibus une vallée du district de Char Cheno, a déclaré le chef du conseil provincial d'Uruzgan, Amanullah Hotak. L'ISAF a annoncé l'ouverture d'une enquête. Ces événements ne s'inscrivaient pas dans le cadre de la vaste opération "Mushtarak", lancée par l'OTAN dans la province voisine du Helmand.
Les victimes civiles d'actions militaires sont l'une des principales sources de tensions entre les forces internationales et le gouvernement afghan. "J'ai affirmé clairement à nos forces que nous sommes ici pour protéger le peuple afghan et qu'en tuant ou blessant des civils par mégarde nous compromettons la confiance qu'ils placent en notre mission", déclare le général américain Stanley McChrystal, commandant des forces étrangères en Afghanistan, dans le communiqué.
LE MONDE