Le gouvernement Benkirane en machine à bloquer

madalena

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salam

Le plan législatif joue l’arlésienne et les grandes réformes sont en panne «2013 est une année décisive pour le gouvernement. Ça passe ou ça casse ».


Cet homme politique appartenant à la majorité, auteur de cette déclaration, ne cache pas son inquiétude. Plus question, explique-t-il, d’adopter la méthode Coué sur le mode de « tout est bien, tout va bien » alors que les réponses de l’Exécutif aux attentes, nombreuses, et aux défis multiformes accusent un retard alarmant.

Au Parlement, les lois organiques que stipule la Constitution adoptée en juillet 2011 se font toujours attendre. Le plan législatif, annoncé par le chef du gouvernement lors de la rentrée parlementaire et politique, n’en finit pas de jouer l’arlésienne. « Il sera bientôt présenté devant les parlementaires. L’échéancier sera respecté. C’est une question de semaines », assure-t-on, main sur le cœur du côté du gouvernement.

Si dans l’équipe ministérielle que composent quatre partis politiques dont les relations tendent à la lune de fiel, on se dit s’atteler à la tâche, c’est une toute autre impression qui se dégage dans les rangs de l’opposition. « Une seule et unique loi organique a été présentée et adoptée dans l’urgence presque sans débat.

C’est la loi relative aux nominations aux hautes fonctions et on se demande toujours si cette loi a bien été élaborée par le gouvernement Benkirane qui avait fait preuve d’une célérité surprenante en présentant un projet en deçà de ce que prévoit la Constitution en matière de telles nominations », déclarait le député usfpéiste, Hassan Tariq, mardi en direct d’une émission de débat diffusée par Al Oula.

http://www.libe.ma/Le-gouvernement-Benkirane-en-machine-a-bloquer_a34940.html
 
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