Et chez nous, comment le gouvernement compte lutter contre le radicalisme ?

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belgika

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Le gouvernement prépare un plan contre le radicalisme.


L'idée est de mieux lutter contre l'endoctrinement des jeunes et la propagation des thèses des jihadistes.


Le gouvernement belge accélère le pas sur son plan d’action contre la radicalisation.

Un plan qui comporte plus d’une vingtaine de mesures.


Cinq d’entre elles seront déjà avalisées par le Conseil des ministres comme la suppression de la nationalité belge en cas de participation à des actes terroristes, la possibilité de retrait de documents d’identité comme le passeport ou encore le gel administratif des avoirs des individus partis combattre.

De la poudre aux yeux


Des mesures jugées plutôt symboliques qu’efficaces.

Denis Duez, professeur en sciences sociales à l’université Saint-Louis, détaille: "On voit mal comment elles vont permettre de lutter.

Le gel des avoirs oublie qu’une série de financement se fait par d’autres canaux que les comptes en banque des personnes concernées.

Le retrait des documents d’identité de voyage, là aussi, ne va pas empêcher durablement des personnes qui ont la volonté de partir à l’étranger.

Le retrait de la nationalité paraît plus symbolique."

L'armée pourrait donner un coup de main



Parmi les autres mesures de ce plan, les écoutes téléphoniques sont sans nul doute la mesure la plus sensible et qui pose question.


Dorénavant, les écoutes devraient se faire de manière plus large et plus rapide.


"On peut se demander dans quel type de mesures ce type de facilitations, assoupissements des règlementations liées aux écoutes ne posent aussi un problème au regard de la protection des droits fondamentaux."


Enfin, comme en France ces derniers jours, en cas de menace terroriste plus élevée sur le territoire belge, l’armée sera appelée en renfort pour assurer des missions de police.


Voilà un autre point très sensible qui a pourtant déjà été acté lors des négociations gouvernementales.

http://www.rtl.be/info/belgique/pol...pte-lutter-contre-le-radicalisme--691388.aspx
 

compteblad

PLD (Peace, Love and Diversity)
voici une réponse d'écolo

http://www.dhnet.be/actu/belgique/t...-sociale-pas-l-armee-54bcf9c83570c2c48ae76de3

Terrorisme: "La réponse, c'est la cohésion sociale, pas l'armée"

Si la présence de militaires dans les rues peut se justifier de manière temporaire par des circonstances exceptionnelles, la réponse ne se trouve pas là mais mais dans la cohésion sociale, a souligné lundi la co-présidente d'Ecolo, Emily Hoyos, à propos des mesures annoncées par le gouvernement pour lutter contre le terrorisme.
L'autorité qui est chargée d'assurer la sécurité, c'est la police, a fait remarquer son collègue, Olivier Deleuze, lors de la présentation des voeux de son parti: "La priorité dans notre démocratie est au travail de la police, c'est la base de notre système de sécurité".
"Le fascisme, on le connaît, on l'a vaincu. Et, depuis 1945, on s'est protégé du fascisme. Pas en mettant des militaires dans la rue mais par la cohésion sociale, parce qu'on avait un projet européen. Aujourd'hui, le fascisme est de retour. A nouveau, la menace n'est pas extérieure. En 2015, le fascisme naît chez nous, dans nos régions, nos quartiers, notre vieille Europe, sans doute parce que les mailles de notre cohésion sociale se sont trop détendues", a expliqué de son côté Mme Hoyos.
La co-présidente des Verts francophones a pointé du doigt le taux de chômage des jeunes trop élevé en Wallonie et à Bruxelles ou le caractère très inégalitaire de l'enseignement francophone.
"Aujourd'hui, si on entre à l'école avec des inégalités, on en sort avec des inégalités accrues", a-t-elle affirmé.
 

compteblad

PLD (Peace, Love and Diversity)
Je suis d'accord avec Ecolo : si on veut avoir des résultats contre le radicalisme, c'est à l'école qu'il faut agir et inculquer aux élèves un esprit critique qu'ils n'ont pas lorsqu'ils sont parqués dans des écoles ghettos, écoles qui sont le résultat du racisme primaire généralisées pratiquées par les "bonnes" écoles en Belgique et que les autorités ne combattent pas (résultat : on est les dernier dans le rapport PISA)....et ça tout le monde le sait!





S'agissant du rapport PISA, j'ai vu sur un forum une remarque pertinente d'un professeur : il y aurait un lien TRES CLAIR entre le classement d'un pays dans le rapport PISA et son nombre de jihadistes! au plus le classement est mauvais au plus, les élèves sont manipulables et la merci d'idéologues islamistes radicaux... La Suisse, la Finlande ou l'Asutralie qui ont de très bon scores dans le rapport PISA (des pays ou il y a une REELLE égalité des chance et peu de ségrégation scolaire) il y a quasi pas de jihadistes....

investissons dans une école pour tous! pas seulement pour les nantis ou ceux qui ont la bonne couleur de peau!
 

compteblad

PLD (Peace, Love and Diversity)
http://www.lalibre.be/actu/belgique...ures-du-gouvernement-54bd4e1f3570c2c48ae848bd

La Ligue des Droits de l'Homme craint les "effets contreproductifs" des mesures du gouvernement
Belga Publié le lundi 19 janvier 2015 à 19h38 - Mis à jour le lundi 19 janvier 2015 à 19h40

La Ligue des droits de l'homme (LDH) a indiqué lundi dans un communiqué craindre les "effets contreproductifs et dommages collatéraux" des mesures prises par le gouvernement pour renforcer la sécurité des citoyens à la suite des récents attentats de Paris et le démantèlement d'une cellule terroriste active en Belgique. La Ligue pointe notamment la possibilité de retirer la nationalité. "Elle risque en effet de créer deux catégories distinctes de citoyens belges: ceux dont la nationalité ne pourra jamais être retirée et ceux qui risquent à tout moment de pouvoir la perdre", menaçant le "vivre-ensemble" et créant "une inégalité de traitement des citoyens sur base de leurs origines".
Concernant le retrait temporaire de la carte d'identité, le refus de délivrance de passeport et le gel des avoirs nationaux, la LDH estime que ces mesures doivent être impérativement précédées d'un contrôle par un juge indépendant et impartial ainsi que suivies d'un contrôle a posteriori, "afin d'éviter toute prise de décision arbitraire".
L'association émet par ailleurs des réserves quant à l'utilité de l'élargissement des échanges d'informations entre les autorités compétentes, s'inquiétant notamment du respect du principe du secret de l'instruction et de la vie privée. "L'opération anti-terroriste de la semaine dernière tend à montrer que la problématique de l'information des services répressifs n'est pas la vraie question, puisque les personnes visées par cette opération étaient connues et surveillées."
La LDH pointe également la nécessité de lutter contre le radicalisme dans les prisons, qui "ne peut faire l'économie d'une réflexion plus vaste sur le rôle et le fonctionnement de l'univers carcéral".
Enfin, l'association désapprouve l'appel aux militaires pour des missions spécifiques de surveillance. "L'armée n'est pas à sa place dans les rues de nos villes car ce n'est tout simplement pas le rôle qui lui est assigné en démocratie. En effet, celle-ci est chargée d'intervenir dans un cadre de guerre, en terrain hostile. Les forces militaires, au contraire des forces de police, ne sont pas formées pour assurer l'ordre et la tranquillité publique et défendre la démocratie et les droits fondamentaux."
La Ligue conclut en appelant le gouvernement à se pencher "sur des questions bien plus épineuses qui touchent à l'éducation, à l'emploi, aux discriminations et à la politique internationale" plutôt que de prendre des mesures à court-terme "qui ne règleront en rien la problématique du terrorisme et du radicalisme".
 
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