Pour la première fois, depuis des lustres, la réforme de la Caisse de compensation prend une allure sérieuse.
Le gouvernement Benkirane semble décidé à tordre le cou à ce monstre qui, dune année à lautre, devient incontrôlable.
De la réforme de cette fameuse caisse, on en parle depuis le milieu des années 2000, sans jamais parvenir à en construire les balises. Même les débats autour de cette question furent dune banalité ennuyante
Aujourdhui, il est vrai, le maintien de cette caisse - qui bouffe pas moins de 55 milliards DH pour soutenir les prix intérieurs des produits de base importés - pose problème. Pas seulement de sa «soutenabilité» par rapport au budget général, mais surtout de son utilité en termes déquité sociale. Autrement dit, ce vieux «truc», quest la caisse, est-il financièrement sain et socialement juste ? Pas si évident. Doù lurgence dun débat public, qui doit être profond et contradictoire, et requérir un consensus politique. Surtout quen deux années, les fonds consacrés ont été multipliés par cinq (5). Nizar Baraka, qui occupait le poste de ministre chargé des affaires générales du gouvernement, dans léquipe El Fassi, osa parler de réforme sans pour autant en tracer les contours. En fait, lidée de réforme (de la compensation, des retraites et de la fiscalité) remonte au gouvernement Jettou.
Mardi 5 février 2013, lors d'une journée d'étude organisée par les groupes de la majorité à la Chambre des représentants, sous le thème «le régime de compensation et l'inéluctabilité de la réforme», le ministre chargé des Affaires générales et de la gouvernance, Najib Boulif, a déclaré que le gouvernement a élaboré des «scénarios possibles et imaginables». Nizar Baraka, ministre de lEconomie et des Finances, qualifiait cette réforme d'"urgente", car tout retard est "une menace pour l'indépendance économique du Maroc". Abdellah Baha, ministre d'Etat, estimait que cette réforme est «inéluctable». Ce chantier nécessite «ladhésion de tous les acteurs concernés».
http://www.albayane.press.ma/index....-pour-le-debat&catid=44:actualites&Itemid=118
Le gouvernement Benkirane semble décidé à tordre le cou à ce monstre qui, dune année à lautre, devient incontrôlable.
De la réforme de cette fameuse caisse, on en parle depuis le milieu des années 2000, sans jamais parvenir à en construire les balises. Même les débats autour de cette question furent dune banalité ennuyante
Aujourdhui, il est vrai, le maintien de cette caisse - qui bouffe pas moins de 55 milliards DH pour soutenir les prix intérieurs des produits de base importés - pose problème. Pas seulement de sa «soutenabilité» par rapport au budget général, mais surtout de son utilité en termes déquité sociale. Autrement dit, ce vieux «truc», quest la caisse, est-il financièrement sain et socialement juste ? Pas si évident. Doù lurgence dun débat public, qui doit être profond et contradictoire, et requérir un consensus politique. Surtout quen deux années, les fonds consacrés ont été multipliés par cinq (5). Nizar Baraka, qui occupait le poste de ministre chargé des affaires générales du gouvernement, dans léquipe El Fassi, osa parler de réforme sans pour autant en tracer les contours. En fait, lidée de réforme (de la compensation, des retraites et de la fiscalité) remonte au gouvernement Jettou.
Mardi 5 février 2013, lors d'une journée d'étude organisée par les groupes de la majorité à la Chambre des représentants, sous le thème «le régime de compensation et l'inéluctabilité de la réforme», le ministre chargé des Affaires générales et de la gouvernance, Najib Boulif, a déclaré que le gouvernement a élaboré des «scénarios possibles et imaginables». Nizar Baraka, ministre de lEconomie et des Finances, qualifiait cette réforme d'"urgente", car tout retard est "une menace pour l'indépendance économique du Maroc". Abdellah Baha, ministre d'Etat, estimait que cette réforme est «inéluctable». Ce chantier nécessite «ladhésion de tous les acteurs concernés».
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