Florissantes après les indépendances, quasi inexistantes ensuite, les relations entre lÉtat hébreu et le continent sintensifient et obéissent désormais à des considérations avant tout économiques. En témoigne la tournée du chef de la diplomatie israélienne, Avigdor Lieberman, dont l'objectif est aussi de contrer le rapprochement entre l'Iran et l'Afrique.
Cela ne sétait pas produit depuis plus de vingt ans : le très controversé ministre des Affaires étrangères israélien Avigdor Lieberman dirigeant du parti dextrême droite Israel Beytenou ayant maille à partir avec la justice de son pays est actuellement en tournée en Afrique. Du 2 au 10 septembre, il a visité successivement lÉthiopie, le Kenya, le Ghana, le Nigeria et lOuganda. Une « opération séduction » dont les objectifs sont clairs : renforcer les relations économiques entre lÉtat hébreu et le continent dans les domaines de lénergie, de lagriculture, de lirrigation, des infrastructures ou de la sécurité, bien entendu, mais aussi croiser le fer diplomatique avec lIran. « La question iranienne sera évoquée durant la visite au regard des efforts de ce pays pour sétablir dans la région et y opérer », selon les autorités israéliennes. En clair, il sagit de répondre aux visites de Mahmoud Ahmadinejad qui sest rendu au Kenya, à Djibouti et aux Comores en février dernier et de tenter de (re)conquérir le soutien de lAfrique, notamment aux Nations unies, afin de peser davantage contre le programme nucléaire iranien.
http://www.jeuneafrique.com/Articles/Dossier/ARTJAJA2539p024-029.xml0/
Cela ne sétait pas produit depuis plus de vingt ans : le très controversé ministre des Affaires étrangères israélien Avigdor Lieberman dirigeant du parti dextrême droite Israel Beytenou ayant maille à partir avec la justice de son pays est actuellement en tournée en Afrique. Du 2 au 10 septembre, il a visité successivement lÉthiopie, le Kenya, le Ghana, le Nigeria et lOuganda. Une « opération séduction » dont les objectifs sont clairs : renforcer les relations économiques entre lÉtat hébreu et le continent dans les domaines de lénergie, de lagriculture, de lirrigation, des infrastructures ou de la sécurité, bien entendu, mais aussi croiser le fer diplomatique avec lIran. « La question iranienne sera évoquée durant la visite au regard des efforts de ce pays pour sétablir dans la région et y opérer », selon les autorités israéliennes. En clair, il sagit de répondre aux visites de Mahmoud Ahmadinejad qui sest rendu au Kenya, à Djibouti et aux Comores en février dernier et de tenter de (re)conquérir le soutien de lAfrique, notamment aux Nations unies, afin de peser davantage contre le programme nucléaire iranien.
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