Grande bretagne : dans la tourmente, la banque "hsbc" supprime plus de 20 000 emplois !

ould khadija

fédalien
Contributeur
La banque britannique, confrontée à une baisse de sa rentabilité et à de nombreux scandales financiers, lance un vaste plan de réduction des coûts et une réorganisation de ses activités avec la cession de ses filiales en Turquie et au Brésil.
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HSBC se lance dans une cure de minceur.

La banque britannique, qui traverse une période de fortes turbulences, a annoncé ce mardi un vaste plan de restructuration qui devrait se traduire par la suppression de 22.000 à 25.000 postes équivalent temps plein dans le monde.

Ces départs ramèneront les effectifs à plein temps de HSBC à environ 208.000 personnes, contre 295.000 fin 2010 et 258.000 fin 2014, soit une réduction d'un cinquième environ.

Concrètement, la première banque d'Europe compte fermer des succursales, accélérer la dématérialisation de ses transactions et délocaliser des milliers de postes dans des pays à «faible coût/haute qualité de main d'œuvre».


Son plan se traduira également par une réorganisation de ses activités.

Le géant britannique veut vendre ses filiales employant quelque 25.000 personnes en Turquie et au Brésil, tout en maintenant dans ce dernier pays une présence pour sa clientèle d'entreprises.

En parallèle, la Hongkong and Shanghai Banking Corporation souhaite opérer un retour aux sources en se concentrant sur son marché d'origine: l'Asie.

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5 milliards de dollars de réduction en vue

Avec ce plan choc, le deuxième en quatre ans, la banque «vise des réductions de coûts de 4,5 à 5 milliards de dollars par an d'ici 2017». Elle réduit au passage son objectif de rendement des fonds propres à «plus de 10%» d'ici 2017, au lieu d'un objectif précédent de 12-15% d'ici 2016.

HSBC continue par ailleurs d'étudier la possibilité d'un transfert de son siège londonien en Asie et prendra une décision d'ici la fin 2015 en fonction de 11 critères, parmi lesquels figurent le niveau de croissance du pays, les taux d'imposition et l'attitude du gouvernement en place envers le système bancaire.

HSBC tente de sortir la tête de l'eau alors qu'elle traverse une crise sévère de rentabilité.

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La banque paye aussi le prix de sa légèreté en terme de régulation.

HSBC est en effet citée dans presque tous les gros scandales qui secouent le monde de la finance. Manipulation du marché des changes, vente trompeuse de produits d'assurances, rupture de l'embargo américain sur l'Iran, titrisation de crédits immobiliers… ces nombreuses affaires lui ont déjà coûté 3,7 milliards de dollars (3,2 milliards d'euros) en amendes et dommages et intérêts en 2014.

Le dernier scandale en date remonte à début 2015 avec l'affaire SwissLeaks portant sur la mise en place d'un système de fraude fiscale impliquant sa filiale suisse HSBC Private Bank Suisse, pendant la période 2006-2007.

Pour clore l'enquête en Suisse, HSBC a dû verser une amende de 40 millions de francs suisses (38 millions d'euros). En mai dernier, lors de la présentation de ses résultats du premier trimestre, la banque affirmait avoir provisionné 276 millions de dollars supplémentaires pour faire face à divers litiges avec les autorités de régulation, au Royaume-Uni et ailleurs.

Suite et source
http://www.lefigaro.fr/societes/201...mente-hsbc-supprime-plus-de-20000-emplois.php
 
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