La grande corruption règne en maître au maroc

Batboutatoune

Btibita au miel
VIB
Imaginez que le chef de l'Etat français soit aussi, dans le même temps, propriétaire de la plus grosse holding privée du pays. Difficile à envisager ? Attendez, cela ne fait que commencer. Imaginez aussi que le secrétaire général de l'Elysée soit le PDG de cette holding. Imaginez que cet homme, ainsi devenu l'homme d'affaires le plus puissant de la République, possède par ailleurs une ribambelle d'entreprises en son nom propre, qui décrochent des concessions ou marchés publics à tour de bras. Inconcevable, dites vous ? Ce n'est pas fini. Imaginez maintenant que le premier ministre prévoie, par décret officiel, d'investir des millions d'euros d'argent public dans une société privée appartenant au secrétaire général de l'Elysée... Et enfin, le coup de grâce : imaginez que la société en question soit une entreprise fantôme sans locaux ni personnel et qui présente — le pompon — de faux chiffres en guide de plan d'affaires !

Si seulement le dixième de tout cela était vrai, le président français tomberait immédiatement, entraînant le gouvernement, voire la cinquième République dans sa chute. Mais ce qui n'est pour la France qu'une fiction invraisemblable est la réalité crue du Maroc, un pays ami et allié.
Pour ceux qui l'ignorent encore, le roi Mohammed VI est en effet l'actionnaire majoritaire du groupe SNI, qui comprend entre autres la plus grosse banque privée, le plus gros opérateur minier et la plus grosse chaine de distribution du royaume. L'homme qui dirige ce conglomérat tentaculaire, dont le chiffre d'affaires équivalait il y a quelques années à 8% du PIB, s'appelle Mounir Majidi, et il occupe en même temps la fonction de secrétaire particulier de Mohammed VI.
A ce titre, il est le plus proche collaborateur du souverain puisqu'il aménage son agenda, organise ses rencontres, filtre les informations qu'il reçoit, etc. Cette double casquette fait de M. Majidi l'homme le plus détesté par les milieux d'affaires marocains. Forcément : il leur livre, au nom du roi, une concurrence aussi impitoyable que déloyale, vu son influence démesurée sur des organismes financiers comme la Caisse de dépôt et de gestion, le ministère des finances, l'administration des impôts, etc. Mais l'homme d'affaires de la monarchie n'oublie pas ses propres intérêts. Egalement propriétaire de plusieurs entreprises opérant dans divers secteurs, M. Majidi n'hésite pas, pour défendre ses affaires personnelles, à tirer sur les leviers étatiques dont il dispose.
Révélée il y a deux semaines sur le blog de l'auteur de ces lignes, l'affaire BaySys illustre jusqu'à la caricature la mécanique implacable du "Majidi business", aujourd'hui au cœur de la corruption d'Etat au Maroc.

Ce qu'il faut en retenir : en 2010, le secrétaire particulier de Mohammed VI entre en contact avec BaySys, un équipementier aéronautique américain à la recherche d'un partenaire financier pour le tirer d'une mauvaise passe. Plutôt que sortir son propre chéquier (il en a pourtant les moyens), M. Majidi oriente l'équipementier américain vers Royal Air Maroc (RAM). C'est donc la compagnie aérienne publique qui devra débourser les quelque 25 millions d'Euros dont BaySys avait besoin, en ponctionnant l'argent du contribuable... mais non sans que M. Majidi n'en profite au passage. A cet effet, le Secrétaire particulier du roi crée en août 2010 BaySys Morocco, une coquille vide sans locaux ni personnel qu'il contrôle à 100% via deux sociétés écrans.

Quelques mois plus tard, un décret officiel du Premier ministre marocain Abbas El Fassi autorise la RAM à prendre des parts dans BaySys Morocco. Mieux encore : les prévisions qui justifient cet investissement sont particulièrement fantasques. Il est ainsi prévu que la société de M. Majidi réalise un chiffre d'affaires de 45 millions d'euros et un bénéfice net de 4,3 millions d'euros... dès sa première année d'exercice, et sans qu'aucune hypothèse de calcul n'étaye ces chiffres incroyables ! Le plus aberrant est que ces prévisions peu crédibles ont traversé, sans changement, cinq niveaux de vérification supérieurs de l'Etat marocain : la RAM elle-même, puis le ministère des Finances, la Primature, le Secrétariat général du gouvernement et enfin la Banque Centrale, qui a publié les mêmes chiffres quelques mois plus tard, tels quels, dans un document interne. Les hauts fonctionnaires marocains seraient-ils tous incompétents ? Bien sûr que non. Seulement, à partir du moment où le tout-puissant Secrétaire particulier du roi est impliqué dans une procédure, les commis de l'Etat, aussi haut placés soient-ils, signent ce qu'on leur demande de signer sans poser de questions.

Au final, l'investissement n'a pas eu lieu car l'affaire a capoté pour des raisons qui restent à éclaircir (malgré de multiples relances, les responsables de BaySys International sont restés muets). La manière dont tout cela a été goupillé, néanmoins, renseigne sur la nature réelle du régime marocain : un système où les conflits d'intérêts règnent et où le trafic d'influence bat son plein, au plus haut niveau de l'Etat et avec la complicité des autorités élues. Abbas El Fassi, chef d'un parti politique et ancien premier ministre qui a signé le décret BaySys, est aussi, incidemment, le père de Fihr El Fassi, ancien DG de l'une des sociétés de M. Majidi. La société en question, FC Com, domine le marché de l'affichage au Maroc grâce aux conditions extrêmement avantageuses accordées par les municipalités et offices publics. Salaheddine Mezouar, autre chef de parti et ancien ministre des Finances qui a cosigné le décret BaySys, est aussi un des obligés de l'entourage royal. Il a récemment été épinglé pour s'être accordé des primes mirobolantes, au prix d'un échange de faveurs avec Noureddine Bensouda, actuel trésorier général du royaume, ancien directeur des impôts et autre membre de la Cour. Et ainsi de suite...

L'année dernière, pourtant, le Maroc avait lui aussi vécu son "printemps arabe". Confronté à des manifestants réclamant la démocratie, Mohammed VI avait fait promulguer une nouvelle Constitution sensée instaurer la "bonne gouvernance" et la "reddition des comptes". Une réforme qualifiée alors d'"exemplaire" par Nicolas Sarkozy et d'"historique" par Alain Juppé. Jugez plutôt : l'article 36 du nouveau texte fondamental interdit expressément... le trafic d'influence ! —un délit par ailleurs puni de 2 à 5 ans de prison par l'article 250 du code pénal marocain. Mais au Maroc, la théorie est une chose et la pratique en est une autre. Quel procureur serait assez fou pour enclencher des poursuites contre Mounir Majidi, ou en général contre les membres d'une clique couverte par le roi en personne ? Jaafar Hassoun, un juge qui s'était essayé à titiller des proches du monarque, s'est retrouvé en 2011 radié de la magistrature, interdit de se reconvertir dans le barreau et harcelé pour abandonner toute velléité de se lancer en politique.

En l'absence de contre-pouvoirs fonctionnels, la grande corruption s'épanouit librement au Maroc, face à l'apathie grandissante d'une opinion publique désabusée par tant de duplicité. Naguère rugissante, la presse indépendante n'est plus que l'ombre de ce qu'elle était, vaincue par une décennie de harcèlement judiciaire et économique. M. Majidi, également le premier annonceur publicitaire du pays, a démontré sa capacité à boycotter des journaux jusqu'à les acculer à la faillite. Aujourd'hui, les titres de presse les plus courageux peuvent encore épingler des seconds couteaux comme MM. Mezouar ou Bensouda. Mais dès qu'on approche du premier cercle royal, silence général. Il est révélateur que l'affaire BaySys, alors même qu'elle "buzzait" intensément sur Internet et les réseaux sociaux (elle a même engendré le hashtag #MajidiGate sur Twitter)... n'ait pas été mentionnée par un seul journal marocain. Quant au gouvernement islamiste de Abdelilah Benkirane, élu sur la promesse de lutter contre la corruption, il est tout aussi silencieux. Et pour tout dire, simplement hors sujet.

Ahmed Benchemsi, chercheur à l'université Stanford (Etats-Unis), ex-directeur du magazine marocian "TelQuel"


http://www.lemonde.fr/idees/article...106372860":"og.recommends"}&action_ref_map=[]
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
:prudent:

l'un de leurs journalistes investiguateurs vient de sortir un livre aussi FRENCH CORRUPTION :D qui en fera trembler plus d'un et d'une

A mon sens , le début de cet article est à revoir, car de par les échos que j'ai vu hier sur ce livre els chefs d'états français n'y allaient pas de main morte côté $$$$$$
 

SynthaxError

Un chleuh dans la kasbah
VIB
On est plus dans le vol que dans la corruption là mais bon....
Toute façon, au Maroc, la corruption, c'est à tout les niveaux... Tout s'achète... :rolleyes:

Comme l'ont affirmé les trafiquants de drogue qui ont réussi à faire parti de la liste des graciés par le roi...

"Au Maroc, tout s'achète"...

Même là, pas d'enquête, rien, silence radio... Un jours où l'autre ce régime devra répondre, c'est inéluctable. Ce régime ne peut pas continuer de la sorte sans déclencher une révolution.
 

SynthaxError

Un chleuh dans la kasbah
VIB
:prudent:

l'un de leurs journalistes investiguateurs vient de sortir un livre aussi FRENCH CORRUPTION :D qui en fera trembler plus d'un et d'une

A mon sens , le début de cet article est à revoir, car de par les échos que j'ai vu hier sur ce livre els chefs d'états français n'y allaient pas de main morte côté $$$$$$

Comparé aux corrompus du Maroc, les corrompus en France sont des petits joueurs...

Même Hassan II n'avait pas oser aller aussi loin, s'accaparer le pouvoir économique, ça ne l'intéressait pas, où il n'osait pas. Ce qui l'intéressait lui, c'est le pouvoir politique. Son fils à hérité du pouvoir politique, il s'est alors attaqué au pouvoir économique...
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Comme l'ont affirmé les trafiquants de drogue qui ont réussi à faire parti de la liste des graciés par le roi...

"Au Maroc, tout s'achète"...

Même là, pas d'enquête, rien, silence radio... Un jours où l'autre ce régime devra répondre, c'est inéluctable. Ce régime ne peut pas continuer de la sorte sans déclencher une révolution.


ce matin j'étais chez mon concessionaire, je parlais au chef d'atelier, deux messieurs d'un certain âge s'approche et engage la discussion avec lui, alors que j'étais entrain de lui parler (c'est une autre paire de manache ça)

l'un d'eux lui reproche de ne pas l'avoir appelé comme prévu il y a 15 jours, l'employé dit qu'il était malade et qu'il a un certificat médical et qu'il n'était même pas là depuis 20j pour que ça soit lui qui s'était engagé..ça part un peu dans tous les sens, et l'autre mec rapplique en disant si c'est lui qui devait t'appeler et il ne l'a pas fait, je m'occuperais de son cas, je suis juge et j'ai tous les droits (certes il le disait sur un ton de rigolade), et il a enchainé en me regardant et en lui disant ida bghiti ntel9e9 et nzewjek daba je le fais ha houma ch8oud kaynine :D tu sais ce que c'est un Juge?? c'est le bon dieu..

j'avais juste envie de lui éclater de rire dans la gueule, ou encore lui dire pauvre type va...mais bon mon éducation hélas m'en a empêchée car il est assez âgé

tout ça pour te dire que tant que le marocain le peu de pouvoir que tu puisses lui donner, se croit tout permis, ce n'est pas demain que ça changera HELAS!!!
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Comparé aux corrompus du Maroc, les corrompus en France sont des petits joueurs...

Même Hassan II n'avait pas oser aller aussi loin, s'accaparer le pouvoir économique, ça ne l'intéressait pas, où il n'osait pas. Ce qui l'intéressait lui, c'est le pouvoir politique. Son fils à hérité du pouvoir politique, il s'est alors attaqué au pouvoir économique...


ça c'est ton point de vue ce n'est pas le mien en tout cas et loin d'être le cas de beaucoup de marocains :)

oui il s'acapare comme tu dis mais c'est son argent il ne vole pas que je sache :prudent: au contraire ça crée des emplois, maintenant si tu veux que l'on débatte plus du fait babak sahebi donc je te file un marché ou autre, là oui on peut on débattre longuement.

Je dis juste qu'au vu de la vague sur laquelle surfait beaucoup de dirigeants français et c'est le cas encore aujourd'hui (affaire Balkany entre autres) le début de cet article est à revoir :)
 

firar

VIB
Comme l'ont affirmé les trafiquants de drogue qui ont réussi à faire parti de la liste des graciés par le roi...

"Au Maroc, tout s'achète"...

Même là, pas d'enquête, rien, silence radio... Un jours où l'autre ce régime devra répondre, c'est inéluctable. Ce régime ne peut pas continuer de la sorte sans déclencher une révolution.

mais si mais si
Il peut encore continuer des siècles
Le marocain est trop trouillard
Il a trop peur du changement
Un peuple qui voit le roi sur son cheval sur la lune ne changera jamais.
La dynastie alaouite est bien ancrée ici
Quand on voit le culte pro H² qui existe encore
On ne se fait aucune illusion.
Bravo à eux
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
mais si mais si
Il peut encore continuer des siècles
Le marocain est trop trouillard
Il a trop peur du changement
Un peuple qui voit le roi sur son cheval sur la lune ne changera jamais.
La dynastie alaouite est bien ancrée ici
Quand on voit le culte pro H² qui existe encore
On ne se fait aucune illusion.
Bravo à eux

:) :)
 

firar

VIB
ça c'est ton point de vue ce n'est pas le mien en tout cas et loin d'être le cas de beaucoup de marocains :)

oui il s'acapare comme tu dis mais c'est son argent il ne vole pas que je sache :prudent: au contraire ça crée des emplois, maintenant si tu veux que l'on débatte plus du fait babak sahebi donc je te file un marché ou autre, là oui on peut on débattre longuement.

Je dis juste qu'au vu de la vague sur laquelle surfait beaucoup de dirigeants français et c'est le cas encore aujourd'hui (affaire Balkany entre autres) le début de cet article est à revoir :)

c'est son argent tu dis
Tu es trop modeste
C'est son pays.
 

SynthaxError

Un chleuh dans la kasbah
VIB
ça c'est ton point de vue ce n'est pas le mien en tout cas et loin d'être le cas de beaucoup de marocains :)

oui il s'acapare comme tu dis mais c'est son argent il ne vole pas que je sache :prudent: au contraire ça crée des emplois, maintenant si tu veux que l'on débatte plus du fait babak sahebi donc je te file un marché ou autre, là oui on peut on débattre longuement.

Je dis juste qu'au vu de la vague sur laquelle surfait beaucoup de dirigeants français et c'est le cas encore aujourd'hui (affaire Balkany entre autres) le début de cet article est à revoir :)

MDRR C'est son argent ? Les impôts donc l'argent des marocains qui est utilisé à des fins de détournements de fonds c'est légale tu crois ? Se servir des deniers de l'Etat pour donner des contrats et des terrains à son pote qui lui même est conseiller royal, c'est logique ? T'es sûr que t'as bien lu l'article plus haut ?

Ca crée de l'emploi MDR, un syndrôme de Stockholm version économique.
 

Ruh75

VIB
Imaginez que le chef de l'Etat français soit aussi, dans le même temps, propriétaire de la plus grosse holding privée du pays. Difficile à envisager ? Attendez, cela ne fait que commencer. Imaginez aussi que le secrétaire général de l'Elysée soit le PDG de cette holding. Imaginez que cet homme, ainsi devenu l'homme d'affaires le plus puissant de la République, possède par ailleurs une ribambelle d'entreprises en son nom propre, qui décrochent des concessions ou marchés publics à tour de bras. Inconcevable, dites vous ? Ce n'est pas fini. Imaginez maintenant que le premier ministre prévoie, par décret officiel, d'investir des millions d'euros d'argent public dans une société privée appartenant au secrétaire général de l'Elysée... Et enfin, le coup de grâce : imaginez que la société en question soit une entreprise fantôme sans locaux ni personnel et qui présente — le pompon — de faux chiffres en guide de plan d'affaires !

Si seulement le dixième de tout cela était vrai, le président français tomberait immédiatement, entraînant le gouvernement, voire la cinquième République dans sa chute. Mais ce qui n'est pour la France qu'une fiction invraisemblable est la réalité crue du Maroc, un pays ami et allié.
Pour ceux qui l'ignorent encore, le roi Mohammed VI est en effet l'actionnaire majoritaire du groupe SNI, qui comprend entre autres la plus grosse banque privée, le plus gros opérateur minier et la plus grosse chaine de distribution du royaume. L'homme qui dirige ce conglomérat tentaculaire, dont le chiffre d'affaires équivalait il y a quelques années à 8% du PIB, s'appelle Mounir Majidi, et il occupe en même temps la fonction de secrétaire particulier de Mohammed VI.
A ce titre, il est le plus proche collaborateur du souverain puisqu'il aménage son agenda, organise ses rencontres, filtre les informations qu'il reçoit, etc. Cette double casquette fait de M. Majidi l'homme le plus détesté par les milieux d'affaires marocains. Forcément : il leur livre, au nom du roi, une concurrence aussi impitoyable que déloyale, vu son influence démesurée sur des organismes financiers comme la Caisse de dépôt et de gestion, le ministère des finances, l'administration des impôts, etc. Mais l'homme d'affaires de la monarchie n'oublie pas ses propres intérêts. Egalement propriétaire de plusieurs entreprises opérant dans divers secteurs, M. Majidi n'hésite pas, pour défendre ses affaires personnelles, à tirer sur les leviers étatiques dont il dispose.
Révélée il y a deux semaines sur le blog de l'auteur de ces lignes, l'affaire BaySys illustre jusqu'à la caricature la mécanique implacable du "Majidi business", aujourd'hui au cœur de la corruption d'Etat au Maroc.

Ce qu'il faut en retenir : en 2010, le secrétaire particulier de Mohammed VI entre en contact avec BaySys, un équipementier aéronautique américain à la recherche d'un partenaire financier pour le tirer d'une mauvaise passe. Plutôt que sortir son propre chéquier (il en a pourtant les moyens), M. Majidi oriente l'équipementier américain vers Royal Air Maroc (RAM). C'est donc la compagnie aérienne publique qui devra débourser les quelque 25 millions d'Euros dont BaySys avait besoin, en ponctionnant l'argent du contribuable... mais non sans que M. Majidi n'en profite au passage. A cet effet, le Secrétaire particulier du roi crée en août 2010 BaySys Morocco, une coquille vide sans locaux ni personnel qu'il contrôle à 100% via deux sociétés écrans.

Quelques mois plus tard, un décret officiel du Premier ministre marocain Abbas El Fassi autorise la RAM à prendre des parts dans BaySys Morocco. Mieux encore : les prévisions qui justifient cet investissement sont particulièrement fantasques. Il est ainsi prévu que la société de M. Majidi réalise un chiffre d'affaires de 45 millions d'euros et un bénéfice net de 4,3 millions d'euros... dès sa première année d'exercice, et sans qu'aucune hypothèse de calcul n'étaye ces chiffres incroyables ! Le plus aberrant est que ces prévisions peu crédibles ont traversé, sans changement, cinq niveaux de vérification supérieurs de l'Etat marocain : la RAM elle-même, puis le ministère des Finances, la Primature, le Secrétariat général du gouvernement et enfin la Banque Centrale, qui a publié les mêmes chiffres quelques mois plus tard, tels quels, dans un document interne. Les hauts fonctionnaires marocains seraient-ils tous incompétents ? Bien sûr que non. Seulement, à partir du moment où le tout-puissant Secrétaire particulier du roi est impliqué dans une procédure, les commis de l'Etat, aussi haut placés soient-ils, signent ce qu'on leur demande de signer sans poser de questions.

Au final, l'investissement n'a pas eu lieu car l'affaire a capoté pour des raisons qui restent à éclaircir (malgré de multiples relances, les responsables de BaySys International sont restés muets). La manière dont tout cela a été goupillé, néanmoins, renseigne sur la nature réelle du régime marocain : un système où les conflits d'intérêts règnent et où le trafic d'influence bat son plein, au plus haut niveau de l'Etat et avec la complicité des autorités élues. Abbas El Fassi, chef d'un parti politique et ancien premier ministre qui a signé le décret BaySys, est aussi, incidemment, le père de Fihr El Fassi, ancien DG de l'une des sociétés de M. Majidi. La société en question, FC Com, domine le marché de l'affichage au Maroc grâce aux conditions extrêmement avantageuses accordées par les municipalités et offices publics. Salaheddine Mezouar, autre chef de parti et ancien ministre des Finances qui a cosigné le décret BaySys, est aussi un des obligés de l'entourage royal. Il a récemment été épinglé pour s'être accordé des primes mirobolantes, au prix d'un échange de faveurs avec Noureddine Bensouda, actuel trésorier général du royaume, ancien directeur des impôts et autre membre de la Cour. Et ainsi de suite...

L'année dernière, pourtant, le Maroc avait lui aussi vécu son "printemps arabe". Confronté à des manifestants réclamant la démocratie, Mohammed VI avait fait promulguer une nouvelle Constitution sensée instaurer la "bonne gouvernance" et la "reddition des comptes". Une réforme qualifiée alors d'"exemplaire" par Nicolas Sarkozy et d'"historique" par Alain Juppé. Jugez plutôt : l'article 36 du nouveau texte fondamental interdit expressément... le trafic d'influence ! —un délit par ailleurs puni de 2 à 5 ans de prison par l'article 250 du code pénal marocain. Mais au Maroc, la théorie est une chose et la pratique en est une autre. Quel procureur serait assez fou pour enclencher des poursuites contre Mounir Majidi, ou en général contre les membres d'une clique couverte par le roi en personne ? Jaafar Hassoun, un juge qui s'était essayé à titiller des proches du monarque, s'est retrouvé en 2011 radié de la magistrature, interdit de se reconvertir dans le barreau et harcelé pour abandonner toute velléité de se lancer en politique.

En l'absence de contre-pouvoirs fonctionnels, la grande corruption s'épanouit librement au Maroc, face à l'apathie grandissante d'une opinion publique désabusée par tant de duplicité. Naguère rugissante, la presse indépendante n'est plus que l'ombre de ce qu'elle était, vaincue par une décennie de harcèlement judiciaire et économique. M. Majidi, également le premier annonceur publicitaire du pays, a démontré sa capacité à boycotter des journaux jusqu'à les acculer à la faillite. Aujourd'hui, les titres de presse les plus courageux peuvent encore épingler des seconds couteaux comme MM. Mezouar ou Bensouda. Mais dès qu'on approche du premier cercle royal, silence général. Il est révélateur que l'affaire BaySys, alors même qu'elle "buzzait" intensément sur Internet et les réseaux sociaux (elle a même engendré le hashtag #MajidiGate sur Twitter)... n'ait pas été mentionnée par un seul journal marocain. Quant au gouvernement islamiste de Abdelilah Benkirane, élu sur la promesse de lutter contre la corruption, il est tout aussi silencieux. Et pour tout dire, simplement hors sujet.

Ahmed Benchemsi, chercheur à l'université Stanford (Etats-Unis), ex-directeur du magazine marocian "TelQuel"


http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/06/25/la-grande-corruption-regne-en-maitre-au-maroc_1724410_3232.html?fb_action_ids=10151852106372860&fb_action_types=og.recommends&fb_source=other_multiline&action_object_map={"10151852106372860":10150995344634490}&action_type_map={"10151852106372860":"og.recommends"}&action_ref_map=[]
Salam alaykoum,

Puisque c'est lui qui fait la comparaison je rappel tout de même que les grands marché en France sont également détenu par une poignée.
Pour ce qui est de la corruption et bien la France n'est pas en reste, d'ailleurs c'est à ce demander si sous la 5eme république on a vu une fois un ministre de l'économie ou de la santé qui n'a pas été lié à la corruption.
Simplement en France le peuple le sait moins car c'est moins directe et surtout c'est plus risqué que de pondre un article sur un pays d'Afrique.
 

Kashymo

Man of Style!
VIB
c'est plus risqué que de pondre un article sur un pays d'Afrique.

Tu es sur de ça ?

Moi, je pense que la différence entre la corruption (détournement de fond, vol, etc...) en France et au Maroc, c'est qu'en France, ils se cachent pour le faire, ils cachent leur compte en Suisse, etc.... Mais le jour où ils se font attraper, on en parle de partout, on les lynche dans les médias, etc... Et leur carrière politique a de grande chance de s'arrêter là...
Au Maroc, c'est dévoilé au grand jour et gare à celui qui ose critiquer cette situation! D'ailleurs, les journaux qui parlent de ce genre de chose sont censurés au Maroc, au moins ça, c'est fait...
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
MDRR C'est son argent ? Les impôts donc l'argent des marocains qui est utilisé à des fins de détournements de fonds c'est légale tu crois ? Se servir des deniers de l'Etat pour donner des contrats et des terrains à son pote qui lui même est conseiller royal, c'est logique ? T'es sûr que t'as bien lu l'article plus haut ?

Ca crée de l'emploi MDR, un syndrôme de Stockholm version économique.


c'est vrai que ces boites tournent avec des robots, oh *** même j'avais fait attention c'est vrai que c'est MDR de dire que ça crée des emplois alors que ce sont des jnouns qui y bossent :prudent:
 
La corruption est partout.... Lapalissade éculée.

Mais la corruption n'est pas une question de présence mais de niveau, au Maroc elle caracole, sur les routes, dans les administrations, dans le privé aussi, avec le monnayage des postes, des "sous-produits/déchets", la surfacturation, les magouilles....
 

Ruh75

VIB
Tu es sur de ça ?

Moi, je pense que la différence entre la corruption (détournement de fond, vol, etc...) en France et au Maroc, c'est qu'en France, ils se cachent pour le faire, ils cachent leur compte en Suisse, etc.... Mais le jour où ils se font attraper, on en parle de partout, on les lynche dans les médias, etc... Et leur carrière politique a de grande chance de s'arrêter là...
Au Maroc, c'est dévoilé au grand jour et gare à celui qui ose critiquer cette situation! D'ailleurs, les journaux qui parlent de ce genre de chose sont censurés au Maroc, au moins ça, c'est fait...
Salam alaykoum,

Non je trouve que en France c'est plus fort car justement le citoyen pense ce que tu viens d'écrire, à savoir que c'est rare et caché et que lorsque sa arrive il y a un scandale médiatique. La vérité est que lorsqu'un cas explose médiatiquement c'est parce que quelqu'un du même milieu (politicien ou encore lobby tomber en disgrâce) le balance discrètement, cela peut être pour des raisons divers et varié (coup politique voir économique) mais très rarement (aussi rarement qu'au Maroc) pour des raisons de justice (enquête indépendante).

En vérité chaque année il y a des cas en France qui pourraient pousser le peuple à renversé constitutionnellement ses dirigeants (les scandales Sarkozy, Chirac ou tout récemment celui de Copé) mais il bien connu que "le peuple" n'existe pas en terme de conscience.
Pour ce qui est des marchés il faut savoir que dans bien des secteurs la France est en situation d'oligopole, des entreprises, des groupes et des nom de famille qui reviennent souvent, prend par exemple le secteur de l'offset ou une minorité ce partage les plus grand marchés (au Maroc par exemple si tu te lance dans ce secteur tu peux avoir ta chance et ta part du gâteaux).
Mais ça le Français ne le voit pas car c'est un peuple qui est je crois à plus de 80% salariés et qui tant que la fiche de paie arrive ils ne feront pas d'histoire.
Je crois qu'elle est simplement là la différence entre le Maroc et la France, au Maroc pas tout le monde à une fiche de paie à la fin du mois.
Autre différence et celle là structurelle, en France les politicien n'ont pas le pouvoir qui avec la mondialisation est devenu financière (le règne de l'argent) ce qui fait que bien souvent le français moyen n'en veut pas à ses politiciens mais à un système (mondialisation, l'europe ect ect). Au Maroc le palais représente le pouvoir au yeux de tous, donc les critique se fond en ce sens ( même si en réalité le palais aussi n'est plus réellement le pouvoir et le Maroc s'impose plus qu'il n'impose).

Je sais pas si il y a déjà eu un pouvoir qui n'entraîne pas avec lui la corruption, toujours est t-il que ce monsieur dans son introduction nous montre quel genre d'homme il est et personnellement ce genre de personne ne m’intéresse pas.
Il aurait simplement du critiquer le Maroc sans faire des courbettes aux Français, là ça aurait été constructif.
 

Kashymo

Man of Style!
VIB
La vérité est que lorsqu'un cas explose médiatiquement c'est parce que quelqu'un du même milieu (politicien ou encore lobby tomber en disgrâce) le balance discrètement, cela peut être pour des raisons divers et varié (coup politique voir économique) mais très rarement (aussi rarement qu'au Maroc) pour des raisons de justice (enquête indépendante).

En vérité chaque année il y a des cas en France qui pourraient pousser le peuple à renversé constitutionnellement ses dirigeants (les scandales Sarkozy, Chirac ou tout récemment celui de Copé) mais il bien connu que "le peuple" n'existe pas en terme de conscience.

Je déteste ces phrases qui commencent par "La vérité"! :D
Donc si tu détiens la vérité, tu peux alors nous en dire plus ? Qui a balancé Woerth ou Cahuzac ? Vu que tu sembles bien connaitre les coulisses de la politique française ?

Ou est ce que c'est juste une façon de défendre le Maroc en disant "Non, mais en France, c'est pire".... :rolleyes:
 

SynthaxError

Un chleuh dans la kasbah
VIB
Je déteste ces phrases qui commencent par "La vérité"! :D
Donc si tu détiens la vérité, tu peux alors nous en dire plus ? Qui a balancé Woerth ou Cahuzac ? Vu que tu sembles bien connaitre les coulisses de la politique française ?
Ou est ce que c'est juste une façon de défendre le Maroc en disant "Non, mais en France, c'est pire".... :rolleyes:

Le pire c'est que ces gens là justifient la prédation économique d'un roi en nous sortant la phrase ridicule du "de toute façon la corruption existe dans tous les pays du monde"... A croire c'est devenu normal :D

Un mec qui concentre entre ses mains une énorme parti de l'économie marocaine, y'a de quoi se poser des questions quand même... Mais bizarrement après la sortie du livre "le roi prédateur", comme par hasard, il a commencer à céder ses parts dans de grands groupes comme Lesieur et Cosumar, ces grands groupes ayant le monopole dans le domaine au Maroc... Comme pour baisser son niveau de visibilité...

Mais il reste encore propriétaire des plus grandes holdings du pays. Il délaisse l'agro industrie pour se développer dans d'autres secteurs en pleine essor. Comme le secteur de la grande distribution (avec bien évidemment une concurrence déloyale envers les autres acteurs de ce secteur) et les energies renouvelable, il s'est choppé l'éolien de Tarfaya après avoir été "bouté" pour le solaire de Ouarzazate.
 

Kashymo

Man of Style!
VIB
Le pire c'est que ces gens là justifient la prédation économique d'un roi en nous sortant la phrase ridicule du "de toute façon la corruption existe dans tous les pays du monde"... A croire c'est devenu normal :D

Un mec qui concentre entre ses mains une énorme parti de l'économie marocaine, y'a de quoi se poser des questions quand même... Mais bizarrement après la sortie du livre "le roi prédateur", comme par hasard, il a commencer à céder ses parts dans de grands groupes comme Lesieur et Cosumar, ces grands groupes ayant le monopole dans le domaine au Maroc... Comme pour baisser son niveau de visibilité...

Mais il reste encore propriétaire des plus grandes holdings du pays. Il délaisse l'agro industrie pour se développer dans d'autres secteurs en pleine essor. Comme le secteur de la grande distribution (avec bien évidemment une concurrence déloyale envers les autres acteurs de ce secteur) et les energies renouvelable, il s'est choppé l'éolien de Tarfaya après avoir été "bouté" pour le solaire de Ouarzazate.

Avec ce genre de mentalité, la monarchie marocaine a de longues années devant elle.... :rolleyes:
 
Même Hassan II n'avait pas oser aller aussi loin, s'accaparer le pouvoir économique, ça ne l'intéressait pas, où il n'osait pas. Ce qui l'intéressait lui, c'est le pouvoir politique. Son fils à hérité du pouvoir politique, il s'est alors attaqué au pouvoir économique...
L'empire économique a été instauré par Hassan II, Fermes, SNI, ONA. Même des employés ont été payés par le contribuable, et des travailleurs à temps plein faisait partie de l'armée. Brahim Frej le cèlébre Chamberllan était le premier à mettre en place ce système de pomper les frais du personnel et autres dépenses sur le budget de l'état sans que le gouvernement en place bouge le ptit doigt.
Mohammed 6 a hérité de cet empire et a fortifé et diversifié les investissements et champs d'action.
Si seulement on impose les gros joueur en Agriculture, cet empire et celui de gradés militaires renfloueront les caisses de l'état.
 
mais si mais si
Il peut encore continuer des siècles
Le marocain est trop trouillard
Il a trop peur du changement
Un peuple qui voit le roi sur son cheval sur la lune ne changera jamais.
La dynastie alaouite est bien ancrée ici
Quand on voit le culte pro H² qui existe encore
On ne se fait aucune illusion.
Bravo à eux
les marocains ne sont pas trouillard c est juste qu ils sont manipulé par la télé makhzen
 
Comparé aux corrompus du Maroc, les corrompus en France sont des petits joueurs...

Même Hassan II n'avait pas oser aller aussi loin, s'accaparer le pouvoir économique, ça ne l'intéressait pas, où il n'osait pas. Ce qui l'intéressait lui, c'est le pouvoir politique. Son fils à hérité du pouvoir politique, il s'est alors attaqué au pouvoir économique...


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insatis

insatise
Salam alaykoum,

Non je trouve que en France c'est plus fort car justement le citoyen pense ce que tu viens d'écrire, à savoir que c'est rare et caché et que lorsque sa arrive il y a un scandale médiatique. La vérité est que lorsqu'un cas explose médiatiquement c'est parce que quelqu'un du même milieu (politicien ou encore lobby tomber en disgrâce) le balance discrètement, cela peut être pour des raisons divers et varié (coup politique voir économique) mais très rarement (aussi rarement qu'au Maroc) pour des raisons de justice (enquête indépendante).

En vérité chaque année il y a des cas en France qui pourraient pousser le peuple à renversé constitutionnellement ses dirigeants (les scandales Sarkozy, Chirac ou tout récemment celui de Copé) mais il bien connu que "le peuple" n'existe pas en terme de conscience.
Pour ce qui est des marchés il faut savoir que dans bien des secteurs la France est en situation d'oligopole, des entreprises, des groupes et des nom de famille qui reviennent souvent, prend par exemple le secteur de l'offset ou une minorité ce partage les plus grand marchés (au Maroc par exemple si tu te lance dans ce secteur tu peux avoir ta chance et ta part du gâteaux).
Mais ça le Français ne le voit pas car c'est un peuple qui est je crois à plus de 80% salariés et qui tant que la fiche de paie arrive ils ne feront pas d'histoire.
Je crois qu'elle est simplement là la différence entre le Maroc et la France, au Maroc pas tout le monde à une fiche de paie à la fin du mois.
Autre différence et celle là structurelle, en France les politicien n'ont pas le pouvoir qui avec la mondialisation est devenu financière (le règne de l'argent) ce qui fait que bien souvent le français moyen n'en veut pas à ses politiciens mais à un système (mondialisation, l'europe ect ect). Au Maroc le palais représente le pouvoir au yeux de tous, donc les critique se fond en ce sens ( même si en réalité le palais aussi n'est plus réellement le pouvoir et le Maroc s'impose plus qu'il n'impose).

Je sais pas si il y a déjà eu un pouvoir qui n'entraîne pas avec lui la corruption, toujours est t-il que ce monsieur dans son introduction nous montre quel genre d'homme il est et personnellement ce genre de personne ne m’intéresse pas.
Il aurait simplement du critiquer le Maroc sans faire des courbettes aux Français, là ça aurait été constructif.

bonsoir
non seulement il fait les courbettes, il est apprenti , il s’entraîne, à aller faire son oral en sc po
 
ce matin j'étais chez mon concessionaire, je parlais au chef d'atelier, deux messieurs d'un certain âge s'approche et engage la discussion avec lui, alors que j'étais entrain de lui parler (c'est une autre paire de manache ça)

l'un d'eux lui reproche de ne pas l'avoir appelé comme prévu il y a 15 jours, l'employé dit qu'il était malade et qu'il a un certificat médical et qu'il n'était même pas là depuis 20j pour que ça soit lui qui s'était engagé..ça part un peu dans tous les sens, et l'autre mec rapplique en disant si c'est lui qui devait t'appeler et il ne l'a pas fait, je m'occuperais de son cas, je suis juge et j'ai tous les droits (certes il le disait sur un ton de rigolade), et il a enchainé en me regardant et en lui disant ida bghiti ntel9e9 et nzewjek daba je le fais ha houma ch8oud kaynine :D tu sais ce que c'est un Juge?? c'est le bon dieu..

j'avais juste envie de lui éclater de rire dans la gueule, ou encore lui dire pauvre type va...mais bon mon éducation hélas m'en a empêchée car il est assez âgé

tout ça pour te dire que tant que le marocain le peu de pouvoir que tu puisses lui donner, se croit tout permis, ce n'est pas demain que ça changera HELAS!!!
Trop fier de lui ce povcon!Dans le temps ,le titre de 9adi se léguait de père en fils ,il y-avait des familles qui donnaient des juges ,d'autres des fo98as ,d'autres aussi 3douls et tout se passait très bien maintenant ils sortent de grandes écoles pour être ****.:bizarre:
 

TerneT

Noyer le poisson
C est juste dans et pour un cetains temps defini dans la politique.
la classe moyenne et son arme Marocaines vont regner en maitre dans leurs pays.
 

Ruh75

VIB
Je déteste ces phrases qui commencent par "La vérité"! :D
Donc si tu détiens la vérité, tu peux alors nous en dire plus ? Qui a balancé Woerth ou Cahuzac ? Vu que tu sembles bien connaitre les coulisses de la politique française ?

Ou est ce que c'est juste une façon de défendre le Maroc en disant "Non, mais en France, c'est pire".... :rolleyes:
Salam alaykoum,

Je ne défend pas le "Maroc", je réfute son introduction et sa manière de léché les bottes à l'ancien colon.
Lorsque la justice interroge médiapart ou le canard enchainé sur ce genre de cas il fond toujours joué le droit de protection des sources c'est bien la preuve qu'il s'agit d'une "balance et non d'une enquête même si il peut y avoir enquête après coup.
De plus même pour le simple peuple les fraude financière jugé sont d'après les stat même de la police à 80% le fait d'un appel anonyme à leur service.

Je faisais juste remarque que en France c'est plus fort car leur propagande est plus efficace que celle du Maroc, à force de dire que dans les autres pays c'est pire que chez eux le peuple l'a assimilé et ne bronche plus.
 


images


la corruption pour un marocain est un heritage culturel qu'il ne faut pas abondonner
 

frednos

Bladinaute averti
Salam alaykoum,

Je ne défend pas le "Maroc", je réfute son introduction et sa manière de léché les bottes à l'ancien colon.
Lorsque la justice interroge médiapart ou le canard enchainé sur ce genre de cas il fond toujours joué le droit de protection des sources c'est bien la preuve qu'il s'agit d'une "balance et non d'une enquête même si il peut y avoir enquête après coup.
De plus même pour le simple peuple les fraude financière jugé sont d'après les stat même de la police à 80% le fait d'un appel anonyme à leur service.

Je faisais juste remarque que en France c'est plus fort car leur propagande est plus efficace que celle du Maroc, à force de dire que dans les autres pays c'est pire que chez eux le peuple l'a assimilé et ne bronche plus.

Enfin, arretez de vous voiler la face , la coruption au Maroc est plus qu'omipresente et a atteint un niveau dangereusement ridicule!
Heureusement en France ce n 'est pas le cas.

Vous pouvez tres bien nier ca pendant des heures , vous ne ferez qu'encourager cettre pratique désolante au Maroc, qui transforme ce beau Pays, en pays sous developpé et non democratique.
 
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