Le peuple vote non, Et après ?
Après, il y a les réalités de la vie. L'état grec est en faillite. Il ne reçoit plus de subvention européenne, la seule voie de sortie, c'est le retour au drachme. conversion totale de la dette en drachme, défaut pour les créanciers étrangers, dévaluation de 30 ou 40 % du drachme (donc réduction des salaires équivalente), récession de 10 - 20 %. C'est un gros plan de rigueur.
La solution européenne, c'est une rigueur jusqu'en 2020 au mieux, avec à cette date une dette à 160 % du PIB. Ah, comme compensation, il y a les fonds européens qui arrivent sur la tête de l'état et que celui-ci peut redistribuer à sa guise afin de conforter son assise électorale. C'est aussi un impôt sur 4 % annuel de la valeur des maisons. Faut se mettre dans la peaux d'un grec qui gagne mille euros par mois et qui vit dans une maison qu'il a bati lui-même et qui vaut 150 K ; pouf, l'état lui prend 6 mois de revenus d'un trait de plume.
L'avantage du refus de l'aide européenne, pour les grecs, c'est qu'après une très forte récession, ils peuvent espérer s'en sortir dès 2014 - 2015. C'est ce qui s'est passé en argentine, en Islande ou en lettonie. Je serais grec, je n'hésiterais pas.
L'écrasante majorité de la population grecque est opposée, à tort ou à raison - mais là n'est pas la question, à la gestion de la crise par le gouvernement grec depuis deux ans.
Alors, demander une fois pour toute l'avis des Grecs sur la question de savoir s'ils veulent devenir une province contrôlée par Bruxelles - et tout ça pour rester indéfiniment dans la ***** -, c'est loin d'être du luxe, non ?
Faut pas se leurrer, le seul but de sarko est de sauver le *** des banques françaises au frais du contribuable européen