Greffe dorganes: en finir avec les préjugés

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
L’histoire de ces deux jeunes malades nonvoyants qui ont bénéficié d’une greffe de cornées à partir d’un donneur en état de mort encéphalique au CHU Mohammed VI de Marrakech, début septembre 2011, relance le débat sur les greffes d’organes et la législation au Maroc. En effet, il s’agit là d’une première médicale au CHU Mohammed VI de Marrakech. Une greffe de cornée à partir d’un donneur en état de mort encéphalique a été réalisée, lundi 5 septembre 2011 à l’hôpital Mère et Enfant du CHU. Il s’agit de la première greffe réalisée à partir de greffon marocain à Marrakech comme le précise Pr Abdeljalil Moutaouakil, chef de service d’ophtalmologie au CHU Mohammed VI. «C’est la 3ème opération du genre au niveau national. Deux greffes de cornées à partir de mort avaient été réalisées au sein du CHU Ibn Rochd de Casablanca ».

Il faut ici souligner que cette prouesse chirurgicale a pu avoir lieu grâce à une jeune femme de 21 ans victime d’un accident vasculaire cérébrale (AVC) qui a accepté de faire don de ces cornées. Evidemment, il a fallu convaincre sa famille, qui était contre ce don après avoir discuté avec un fkiq qui leur a déconseillé une telle pratique, selon lui contraire aux préceptes de l’islam. Sauf que grâce à ce don, deux jeunes non-voyants ont bénéficié d’une greffe de cornée. Sans compter que, comme le souligne le Pr Moutaouakil, «dans la mesure où il s’agissait d’un don, les deux patients n’ont rien déboursé. Dans le cas des autres greffes, il faut payer le prix du greffon, qui est importé des États-Unis. Il faut alors compter 11.000 à 12.000 DH pour l’opération chirurgicale.

A l’hôpital Cheikh Zayd, une greffe de cornée coûte 30.000 DH». Hypocrisie et ignorance Et là, on est en droit de poser des questions sur la finalité de la médecine, qui, pour des considérations d’ordre métaphysique, doit nier sa raison d’être qui est de sauver des vies et d’aider les uns et les autres à vivre dans de meilleures conditions de santé. Mais, comme l’affirme un imam de mosquée de la médina de Casablanca, «le fait qu’un humain porte l’organe d’un autre humain est contraire à la volonté de Dieu. Si le destin d’un homme est de mourir, on ne doit pas jouer avec un corps créé par Allah pour sauver un autre.» Face à un tel discours, il faut s’attendre à des vies livrées à la mort sans aucune autre réaction que l’étonnement. Reste que les mentalités sont en train d’évoluer et que la médecine au Maroc, de succès en succès, a forcé le bras à tant d’idées reçues et autres archaïsmes criminels. En effet, depuis 2009, rien que le CHU de Marrakech a réalisé 80 greffes de cornée.

http://www.maroc-hebdo.press.ma/index.php/actualites/societe
 
L’histoire de ces deux jeunes malades nonvoyants qui ont bénéficié d’une greffe de cornées à partir d’un donneur en état de mort encéphalique au CHU Mohammed VI de Marrakech, début septembre 2011, relance le débat sur les greffes d’organes et la législation au Maroc. En effet, il s’agit là d’une première médicale au CHU Mohammed VI de Marrakech. Une greffe de cornée à partir d’un donneur en état de mort encéphalique a été réalisée, lundi 5 septembre 2011 à l’hôpital Mère et Enfant du CHU. Il s’agit de la première greffe réalisée à partir de greffon marocain à Marrakech comme le précise Pr Abdeljalil Moutaouakil, chef de service d’ophtalmologie au CHU Mohammed VI. «C’est la 3ème opération du genre au niveau national. Deux greffes de cornées à partir de mort avaient été réalisées au sein du CHU Ibn Rochd de Casablanca ».

Il faut ici souligner que cette prouesse chirurgicale a pu avoir lieu grâce à une jeune femme de 21 ans victime d’un accident vasculaire cérébrale (AVC) qui a accepté de faire don de ces cornées. Evidemment, il a fallu convaincre sa famille, qui était contre ce don après avoir discuté avec un fkiq qui leur a déconseillé une telle pratique, selon lui contraire aux préceptes de l’islam. Sauf que grâce à ce don, deux jeunes non-voyants ont bénéficié d’une greffe de cornée. Sans compter que, comme le souligne le Pr Moutaouakil, «dans la mesure où il s’agissait d’un don, les deux patients n’ont rien déboursé. Dans le cas des autres greffes, il faut payer le prix du greffon, qui est importé des États-Unis. Il faut alors compter 11.000 à 12.000 DH pour l’opération chirurgicale.

A l’hôpital Cheikh Zayd, une greffe de cornée coûte 30.000 DH». Hypocrisie et ignorance Et là, on est en droit de poser des questions sur la finalité de la médecine, qui, pour des considérations d’ordre métaphysique, doit nier sa raison d’être qui est de sauver des vies et d’aider les uns et les autres à vivre dans de meilleures conditions de santé. Mais, comme l’affirme un imam de mosquée de la médina de Casablanca, «le fait qu’un humain porte l’organe d’un autre humain est contraire à la volonté de Dieu. Si le destin d’un homme est de mourir, on ne doit pas jouer avec un corps créé par Allah pour sauver un autre.» Face à un tel discours, il faut s’attendre à des vies livrées à la mort sans aucune autre réaction que l’étonnement. Reste que les mentalités sont en train d’évoluer et que la médecine au Maroc, de succès en succès, a forcé le bras à tant d’idées reçues et autres archaïsmes criminels. En effet, depuis 2009, rien que le CHU de Marrakech a réalisé 80 greffes de cornée.

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qu'est ce qu'il faut pas entendre.... :prudent:
 
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