Grenoble, ville sans pub ? vive les écologistes !

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Les Grenoblois n’auront plus à supporter ces affiches vantant du tout et du n’importe quoi.

C’est toujours un plaisir de voir quelqu’un accomplir son travail de bonne manière. Un bon curé qui curetonne. Un bon plombier qui plombe. Un bon politique qui fait de la bonne politique. Et aujourd’hui, à Grenoble, un bon maire écologiste, Éric Piolle, qui, enfin, écologise. Résultat ? Adieu les panneaux publicitaires, pompeusement rebaptisés du vocable de « mobilier urbain », mais qui n’en finissent plus d’enlaidir nos villes.

Les Grenoblois, donc, n’auront plus à supporter ces affiches vantant du tout et du n’importe quoi. Ou, mieux encore, leurs rejetonnes de dernière génération, qui clignotent dans tous les sens, avec animations sur écran plat et clips de réclame destinés à vendre des produits dont personne n’a, finalement, besoin. Publicités d’autant plus vaines qu’elles ne bénéficient qu’aux multinationales ayant les moyens financiers de se payer ce genre de services.

Chez JCDecaux, le principal intéressé, on fait évidemment grise mine. À en croire Albert Asséraf, directeur de stratégie, d’études et de marketing dans le groupe en question : « Avec la fin de ce contrat, la ville se prive de six millions de redevance sur dix ans, soit 600.000 euros par an. Et prive aussi ses habitants d’un service d’information puisque la moitié des panneaux servaient à de l’affichage de la municipalité. »

De son côté, Lucille Lheureux, adjointe en charge des espaces publics, rétorque : « En cas de nouveau contrat, ce n’était que 150.000 euros et non plus 600.000 euros. » Perte de 150.000 euros déjà compensée par une baisse du train de vie des élus municipaux… « Si, à cinquante ans, tu n’as pas une Rolex, c’est que tu as raté ta vie », assurait récemment l’indéracinable Jacques Séguéla. Le voilà qui récidive en stigmatisant « un début de dictature ».

Ce type est décidément épatant. Et dans la catégorie ahuris indéracinables, il n’a certes pas dû goûter l’initiative de la nouvelle municipalité consistant à planter des arbres à la place des susdits panneaux à la *** ; pour une fois que les Verts font dans l’enracinement durable…

En attendant, bravo. Ou de l’art de dire « ***** » au système en cinq autres lettres. En attendant que l’exception devienne enfin règle…

nicolas gauthier

mam
 

ondinne

je pense donc je suis
VIB
Coucou mam, le sujet a déjà été posté il y a quelques jours. Je suis sur smartphone, je n'arrive pas à mettre le lien.
 

Darth

La preuve incombe à celui qui affirme.
VIB
Les Grenoblois n’auront plus à supporter ces affiches vantant du tout et du n’importe quoi.

C’est toujours un plaisir de voir quelqu’un accomplir son travail de bonne manière. Un bon curé qui curetonne. Un bon plombier qui plombe. Un bon politique qui fait de la bonne politique. Et aujourd’hui, à Grenoble, un bon maire écologiste, Éric Piolle, qui, enfin, écologise. Résultat ? Adieu les panneaux publicitaires, pompeusement rebaptisés du vocable de « mobilier urbain », mais qui n’en finissent plus d’enlaidir nos villes.

Les Grenoblois, donc, n’auront plus à supporter ces affiches vantant du tout et du n’importe quoi. Ou, mieux encore, leurs rejetonnes de dernière génération, qui clignotent dans tous les sens, avec animations sur écran plat et clips de réclame destinés à vendre des produits dont personne n’a, finalement, besoin. Publicités d’autant plus vaines qu’elles ne bénéficient qu’aux multinationales ayant les moyens financiers de se payer ce genre de services.

Chez JCDecaux, le principal intéressé, on fait évidemment grise mine. À en croire Albert Asséraf, directeur de stratégie, d’études et de marketing dans le groupe en question : « Avec la fin de ce contrat, la ville se prive de six millions de redevance sur dix ans, soit 600.000 euros par an. Et prive aussi ses habitants d’un service d’information puisque la moitié des panneaux servaient à de l’affichage de la municipalité. »

De son côté, Lucille Lheureux, adjointe en charge des espaces publics, rétorque : « En cas de nouveau contrat, ce n’était que 150.000 euros et non plus 600.000 euros. » Perte de 150.000 euros déjà compensée par une baisse du train de vie des élus municipaux… « Si, à cinquante ans, tu n’as pas une Rolex, c’est que tu as raté ta vie », assurait récemment l’indéracinable Jacques Séguéla. Le voilà qui récidive en stigmatisant « un début de dictature ».

Ce type est décidément épatant. Et dans la catégorie ahuris indéracinables, il n’a certes pas dû goûter l’initiative de la nouvelle municipalité consistant à planter des arbres à la place des susdits panneaux à la *** ; pour une fois que les Verts font dans l’enracinement durable…

En attendant, bravo. Ou de l’art de dire « ***** » au système en cinq autres lettres. En attendant que l’exception devienne enfin règle…

nicolas gauthier

mam
Salut mam!

Tu dois –lol– lire ce livre, No Logo de Naomi Klein!

http://www.amazon.fr/No-Logo-La-tyrannie-marques/dp/2742737804

;)
 

BrainStorm

Et à part ça, pas d'amalgames ?
Bladinaute averti
Je pense que la véritable pollution subit par les grenoblois n'est pas sur les affiches mais plutôt celle qu'ils respirent tous les jours.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Chez JCDecaux, le principal intéressé, on fait évidemment grise mine.
JCDecaux est la régie. C’est évidemment plus facile à montrer du doigt, car une société unique à désigner, et surtout si elle est de grande taille, c’est la clameur populaire assurée. Mais JCDecaux n’invente pas la publicité diffusée par sa régie, il y a des annonceurs qui passent commandes pour des campagnes… ces annonceurs dont dépendent des emplois. Ces annonceurs sont des sociétés quelconques, des grandes, des petites, et d’ailleurs peut‑être même des sociétés Grenobloises.

La demande est forte en campagnes d’annonce, et ce ne sont pas les régies qui créent la demande, elles y répondent seulement.
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
JCDecaux est la régie. C’est évidemment plus facile à montrer du doigt, car une société unique à désigner, et surtout si elle est de grande taille, c’est la clameur populaire assurée. Mais JCDecaux n’invente pas la publicité diffusée par sa régie, il y a des annonceurs qui passent commandes pour des campagnes… ces annonceurs dont dépendent des emplois. Ces annonceurs sont des sociétés quelconques, des grandes, des petites, et d’ailleurs peut‑être même des sociétés Grenobloises.

La demande est forte en campagnes d’annonce, et ce ne sont pas les régies qui créent la demande, elles y répondent seulement.

de mon temps il n'y avait que bébé cadum et omo :D :confused:

mam
 
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