Griezmann rompt son partenariat avec Huawei en soutien aux Ouïghours

L'affaire Michel Zecler, du nom du producteur de musique passé à tabac par trois policiers, lui avait fait dire qu'il « avait mal à (sa) France ». Antoine Griezmann a donné, ce jeudi, une nouvelle preuve de son engagement. Suite aux révélations du Washington Post et de l'agence spécialisée en vidéosurveillance IPVM, selon lesquelles Huawei aurait contribué pour le compte du gouvernement chinois à la répression et à la surveillance spécifique de la minorité Ouïghours en Chine, l'international français a fait savoir qu'il mettait un terme avec effet immédiat à son partenariat avec l'entreprise de télécommunication chinoise.

« J'en profite pour inviter Huawei à ne pas se contenter de nier ces accusations mais à engager au plus vite des actions concrètes pour condamner cette répression de masse et user de son influence pour contribuer au respect des droits de l'homme et de la femme au sein de la société », a poursuivi l'attaquant français du FC Barcelone.
Mercredi, le Washington Post et IPVM avaient indiqué, documents à l'appui, que Huawei avait utilisé des technologies de reconnaissance faciale ciblant les Ouïghours pour s'assurer qu'aucun d'entre eux ne quitte le périmètre « des camps de rééducation et formation professionnelle », dans la région autonome de Xianjang, où ils sont actuellement réprimés par la Chine.

 
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