Y A-T-IL UNE RÉELLE VOLONTÉ D’ENDIGUER LA DÉLINQUANCE ÉCONOMIQUE?
On attendait la réapparition d’un thème récurrent dans tous les discours politiques, à plus forte raison en période électorale. Il s’agit de la moralisation de la chose publique. C’est la Cour des comptes et transparency Maroc qui ont finalement rappelé cette belle thématique à notre bon souvenir.
Transparency a choisi cette période électorale pour faire savoir ses regrets quant à l’absence d’enquête officielle sur la corruption au cours des législatures précédentes. Partant de ce vide douteux, cette institution internationale n’a pas hésité à émettre quelques doutes sur la volonté des pouvoirs publics de lutter réellement contre la corruption.
À titre de rattrapage, Driss Jettou, président d’une instance constitutionnelle, vient en effet de demander aux représentants du peuple et à ses gouvernants de déclarer, pièces justificatives à l’appui, leurs biens acquis pendant l’exercice de leur mandat électif ou de leurs fonctions ministérielles.
M. Jettou a donné la primauté aux députés et membres du gouvernement, dans une lettre au chef de l’Exécutif et au président de la Chambre des représentants, pour l’exemple. Ils ne sont évidemment pas les seuls concernés. Les présidents des grandes et moyennes communes ainsi que les directeurs des entreprises publiques, d’un certain poids économique, le sont également.
Une révision draconienne à la baisse a réduit leur nombre, en terme de personne physique, de 180 mille à 8 mille. M. Jettou a préféré ratisser moins large pour faire plus efficace. Il est vrai que l’ancienne formule exigeait des agents de la fonction publique, à partir de l’échelle 10, ayant une parcelle, même infime, de prise de décision, de faire une déclaration du patrimoine. Par son étendue, cette mesure frisait le ridicule, sans être d’une quelconque efficacité. Elle servait surtout à noyer le poisson, en faisant semblant, sans que personne ne soit dupe.
On attendait la réapparition d’un thème récurrent dans tous les discours politiques, à plus forte raison en période électorale. Il s’agit de la moralisation de la chose publique. C’est la Cour des comptes et transparency Maroc qui ont finalement rappelé cette belle thématique à notre bon souvenir.
Transparency a choisi cette période électorale pour faire savoir ses regrets quant à l’absence d’enquête officielle sur la corruption au cours des législatures précédentes. Partant de ce vide douteux, cette institution internationale n’a pas hésité à émettre quelques doutes sur la volonté des pouvoirs publics de lutter réellement contre la corruption.
À titre de rattrapage, Driss Jettou, président d’une instance constitutionnelle, vient en effet de demander aux représentants du peuple et à ses gouvernants de déclarer, pièces justificatives à l’appui, leurs biens acquis pendant l’exercice de leur mandat électif ou de leurs fonctions ministérielles.
M. Jettou a donné la primauté aux députés et membres du gouvernement, dans une lettre au chef de l’Exécutif et au président de la Chambre des représentants, pour l’exemple. Ils ne sont évidemment pas les seuls concernés. Les présidents des grandes et moyennes communes ainsi que les directeurs des entreprises publiques, d’un certain poids économique, le sont également.
Une révision draconienne à la baisse a réduit leur nombre, en terme de personne physique, de 180 mille à 8 mille. M. Jettou a préféré ratisser moins large pour faire plus efficace. Il est vrai que l’ancienne formule exigeait des agents de la fonction publique, à partir de l’échelle 10, ayant une parcelle, même infime, de prise de décision, de faire une déclaration du patrimoine. Par son étendue, cette mesure frisait le ridicule, sans être d’une quelconque efficacité. Elle servait surtout à noyer le poisson, en faisant semblant, sans que personne ne soit dupe.