Le groupe "chaabi" à genoux ...ou presque, suite à un litige avec le groupe français fives fcb !

ould khadija

fédalien
Contributeur
C’est une affaire qui secoue « violemment » le milieu des affaires au Maroc , à Casablanca en particulier : la participation de 65% du groupe CHAABI dans la la Société SNEP (cotée en Bourse) fait l’objet d’une exécution de saisie liée à un litige commercial qui se chiffre à 300 MDH , litige opposant le groupe Chaabi au Groupe Français Fives FCB

C’est donc un vendredi 13 bien « noir » que vient de vivre le « puissant » groupe Chaâbi.

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En effet, ce vendredi 13, la Sté SNEP ( complexe pétrochimique) , sans doute le fleuron du Groupe Chaabi , cotée en Bourse …a été suspendue de cotation suite à une décision des autorités du marché boursier. ..(..)

Mais qu’arrive-t-il exactement au groupe Chaabi ?


Les 1,56 Millions d’actions, soit 65% du capital détenu par le groupe Chaabi dans la SNEP seront vendues…aux enchères le 25 février

«Nous allons procéder à la vente aux enchères de 65% du capital de la SNEP, le 25 février prochain», nous lâche Me. Bassamat Fassi-Fihri , l’avocat de la Sté Française FCB .

Et d’ajouter: «Nous avons notifié, jeudi 12 février, à la SNEP, aux banques, et aux différentes autorités de marché la conversion d’une saisie conservatoire en saisie exécution de 1,56 million d’actions SNEP. ....

La redoutable robe noire, réputée à Casablanca, représente les intérêts de la société française Fives FCB qui cherche à exécuter un jugement prononcé par la cour d’arbitrage internationale de Genève, contre le groupe Chaabi et une de ses filiales.

Un litige qui dure depuis des années déjà et qui «se chiffre à 300 millions de dirhams», selon Me. Fassi Fihri, qui en déplacement à l’étranger, semble agréablement surprise par la décision de suspension de la cotation de la société SNEP.


Aux origines du conflit

Rappelez-vous, le 18 juillet 2007.

C’est en grande pompe que le groupe Chaabi annonce la signature d’une convention d’investissement avec l’Etat marocain pour la construction d’une cimenterie.

Le projet ne verra jamais le jour, mais le groupe Chaabi va hériter d’un litige qui lui coûte aujourd’hui très cher.

C’est que dans les phases d’avancement, Ynna Asment, la filiale créée par le Groupe pour piloter ce projet, a signé un contrat avec la société Fives FCB pour la livraison d’une unité de production de ciment à livrer clé en main.

Un gigantesque marché qui se chiffre, selon des documents obtenus par Le360, à près de 2 milliards dirhams (132 millions d’euros pour la partie importée et 347 millions de dirhams pour la composante locale).

Avec l’abandon du projet en 2009, le fournisseur français s’estime lésé et demande donc réparation.

Un long feuilleton judiciaire est alors enclenché.


Jugement et recours

Selon des sources proches de la défense du groupe Chaâbi, «la société FCB Fives avait été déboutée devant les tribunaux marocains et français».

Il n’empêche qu’un recours a été introduit devant la Cour d’arbitrage internationale en Genève : celle-ci a prononcé le 21 septembre 2011 un jugement qui condamne lourdement le groupe Chaabi et sa filiale cimentière (concassée avant même son éclosion).

Les documents obtenus par Le360 donnent le détail du verdict de la Cour d’arbitrage contre le groupe Chaâbi: 19,5 millions d’euros (avec des intérêts annuels de 5% jusqu’à paiement) en guise de dommages et intérêts; et près de 2 millions de dollars à titre de frais de justice.

L’exécution de ce jugement au Maroc prendra des années mais aujourd’hui, les choses s’accélèrent avec la conversion de la saisie conservatoire (obtenue en 2012) en saisie exécution, autorisée par les tribunaux récemment.


Selon un conseiller juridique, «il reste théoriquement encore des recours juridiques au groupe Chaâbi et à sa défense, mais l’exécution d’une saisie n’est jamais bon signe».

En d’autres termes, il faudra fort probablement au Groupe Chaabi de passer à la caisse s’il veut éviter une vente aux enchères de sa participation dans la SNEP.

Sauf que pour un groupe que l’on dit déjà en crise, ça ne sera pas facile de mobiliser 300 millions de dirhams de trésorerie en deux semaines…




Fahd Iraqi
http://www.le360.ma/fr/economie/exclusif-la-societe-de-chaabi-sera-vendue-aux-encheres-32307
 
Le groupe Chaibi va connaitre le même sort que celui d'Agouzzal qui a vu son empire disparait comme un peau de chameau, sa a commence par Chimicolor .Caplam le fleuron de son industrie, les Huileries de Meknes;les Tanneries du Maroc,Carel Fumetal.
Les points communs des 2 présidents, d'abord sont très ages. des analphabètes,ont commence a l'aube de l'independance avec presque rien.les 2 patrons avaient brilles dans la triche et l'exploitation des salaries. Ces 2 patrons et surtout Aggouzzal ne disposaient pas de relèves ,leurs enfants n'avaient pas fais des études très pousses a l'instar de ceux d'Akhnouch par exemple
 
Le groupe Chaibi va connaitre le même sort que celui d'Agouzzal qui a vu son empire disparait comme un peau de chameau, sa a commence par Chimicolor .Caplam le fleuron de son industrie, les Huileries de Meknes;les Tanneries du Maroc,Carel Fumetal.
Les points communs des 2 présidents, d'abord sont très ages. des analphabètes,ont commence a l'aube de l'independance avec presque rien.les 2 patrons avaient brilles dans la triche et l'exploitation des salaries. Ces 2 patrons et surtout Aggouzzal ne disposaient pas de relèves ,leurs enfants n'avaient pas fais des études très pousses a l'instar de ceux d'Akhnouch par exemple

Les groupes marocains sont obligés de s’éparpiller pour avoir un peu de poids car face aux affaires royales il ne leur est pas permis d'avoir un poids conséquent dans un secteur économique déterminé....Bref ils sont condamnés à glaner des miettes un peu partout.
 
c'est vrai.Chaabi avait conseiller le roi de se retirer des affaire, Tazi de Richbond s'est vu gène car il avait soutenu matériellement le mouvement du 20 février. Ca peut etre une revanche
 
c'est vrai.Chaabi avait conseiller le roi de se retirer des affaire, Tazi de Richbond s'est vu gène car il avait soutenu matériellement le mouvement du 20 février. Ca peut etre une revanche
faux l'état a toujours été du coté de la SNEP (restriction sur l'importation, décision de justice sur ce litige)
 
faux l'état a toujours été du coté de la SNEP (restriction sur l'importation, décision de justice sur ce litige)

L'état était oblige de protéger les producteurs marocains avant le démantèlements total des droits de douane. c'était aussi le cas des producteurs de résines alkydes. Les ennuis de la SNEP sont survenus juste après son introduction a la bourse. Dommage cela va entrainer automatiquement sa filiale DIMATIT qui fabrique des tube en PVC et qui emploie plus de 500 personnes. Cette situation fera l'affaire de son concurrent PLASTIMA du groupe Sekkat
 
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