Guadeloupe: le memorial acte, plus grand édifice au monde dédié à l'esclavage

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la rose et le réséda
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Le président de la République a inauguré ce dimanche à Pointe-à-Pitre le Mémorial ACTe, un édifice bâti à la mémoire des victimes de la traite et de l'esclavage.
La Guadeloupe dispose désormais du plus grand édifice au monde dédié à la mémoire des victimes de l'esclavage. Ce dimanche, François Hollande a inauguré à Pointe-à-Pitre le Mémorial ACTe, accompagné pour l'occasion de nombreux membres de son gouvernement, parmi lesquels Ségolène Royal, Christiane Taubira et George Pau-Langevin, ministre de l'Outre-mer. Il ouvrira ses portes au public le 7 juillet prochain.

Qu'est-ce qu'on y trouve ?
Le Memorial ne rend pas seulement compte de l'esclavage pratiqué jusqu'au 19ème siècle en Guadeloupe. Le projet est en effet bien plus ambitieux que cela. Le Monde explique ainsi que l'exposition permanente va bien au-delà, retraçant toute l'histoire de l'esclavage, "de l'antiquité à nos jours".
Et l'on ne parle pas que d'histoire. Plusieurs matières y sont présentéess, avec une mise en perspective ethnologique et anthropologique.
On y trouve des documents d'archives, des oeuvres d'art, ou encore des objets de la vie quotidienne

François Hollande a inauguré ce dimanche 10 mai le Memorial ACTe à Pointe-à-Pitre, édifice conçu en hommage aux victimes de l'esclavage.

AFP/Nicolas Derne

Le président de la République a inauguré ce dimanche à Pointe-à-Pitre le Mémorial ACTe, un édifice bâti à la mémoire des victimes de la traite et de l'esclavage.
La Guadeloupe dispose désormais du plus grand édifice au monde dédié à la mémoire des victimes de l'esclavage. Ce dimanche, François Hollande a inauguré à Pointe-à-Pitre le Mémorial ACTe, accompagné pour l'occasion de nombreux membres de son gouvernement, parmi lesquels Ségolène Royal, Christiane Taubira et George Pau-Langevin, ministre de l'Outre-mer. Il ouvrira ses portes au public le 7 juillet prochain.

 

Qu'est-ce qu'on y trouve ?
Le Memorial ne rend pas seulement compte de l'esclavage pratiqué jusqu'au 19ème siècle en Guadeloupe. Le projet est en effet bien plus ambitieux que cela. Le Monde explique ainsi que l'exposition permanente va bien au-delà, retraçant toute l'histoire de l'esclavage, "de l'antiquité à nos jours". Et l'on ne parle pas que d'histoire. Plusieurs matières y sont présentéess, avec une mise en perspective ethnologique et anthropologique. On y trouve des documents d'archives, des oeuvres d'art, ou encore des objets de la vie quotidienne.


D'autres espaces cohabitent autour de cette place-forte. On y trouve un espace propre aux expositions temporaires, de 700 mètres carrés, "dédié à la création artistique contemporaine". Des ateliers, animations et autres évènements artistiques y prendront place. Le Memorial ACTe abrite également une bibliothèque et une médiathèque, évidemment consacrées aux documents et ouvrages relatifs à la traite négrière et à l'esclavage. Les visiteurs y trouveront également des boutiques, pour emporter avec soi des souvenirs ou des ouvrages.

Un projet monumental
Le Memorial ACTe se veut être aussi un lieu de recueillement. D'une part parce qu'il a été implanté sur le site d'une ancienne usine sucrière, mais aussi de part sa conception architecturale. Ses concepteurs ont ainsi créé un espace de recherches généalogiques, "pour mieux connaître l'histoire et l'origine des noms des familles guadeloupéennes et caribéennes", explique le communiqué de presse publié ce dimanche à l'occasion de l'inauguration.

Le Memorial ACTe est un projet unique en son genre. A plusieurs titres.
L'édifice s'étend au total sur 4350 m², sur un terrain de 1,2 hectare.
Son coût, en revanche, a suscité quelques critiques, alors que la Guadeloupe souffre d'un point de vue économique. Au total, cette entreprise aura coûté 83 millions d'euros

François Hollande a inauguré ce dimanche 10 mai le Memorial ACTe à Pointe-à-Pitre, édifice conçu en hommage aux victimes de l'esclavage.

AFP/Nicolas Derne

Le président de la République a inauguré ce dimanche à Pointe-à-Pitre le Mémorial ACTe, un édifice bâti à la mémoire des victimes de la traite et de l'esclavage.
La Guadeloupe dispose désormais du plus grand édifice au monde dédié à la mémoire des victimes de l'esclavage. Ce dimanche, François Hollande a inauguré à Pointe-à-Pitre le Mémorial ACTe, accompagné pour l'occasion de nombreux membres de son gouvernement, parmi lesquels Ségolène Royal, Christiane Taubira et George Pau-Langevin, ministre de l'Outre-mer. Il ouvrira ses portes au public le 7 juillet prochain.

 

Qu'est-ce qu'on y trouve ?
Le Memorial ne rend pas seulement compte de l'esclavage pratiqué jusqu'au 19ème siècle en Guadeloupe. Le projet est en effet bien plus ambitieux que cela. Le Monde explique ainsi que l'exposition permanente va bien au-delà, retraçant toute l'histoire de l'esclavage, "de l'antiquité à nos jours". Et l'on ne parle pas que d'histoire. Plusieurs matières y sont présentéess, avec une mise en perspective ethnologique et anthropologique. On y trouve des documents d'archives, des oeuvres d'art, ou encore des objets de la vie quotidienne.


D'autres espaces cohabitent autour de cette place-forte. On y trouve un espace propre aux expositions temporaires, de 700 mètres carrés, "dédié à la création artistique contemporaine". Des ateliers, animations et autres évènements artistiques y prendront place. Le Memorial ACTe abrite également une bibliothèque et une médiathèque, évidemment consacrées aux documents et ouvrages relatifs à la traite négrière et à l'esclavage. Les visiteurs y trouveront également des boutiques, pour emporter avec soi des souvenirs ou des ouvrages.

Un projet monumental
Le Memorial ACTe se veut être aussi un lieu de recueillement. D'une part parce qu'il a été implanté sur le site d'une ancienne usine sucrière, mais aussi de part sa conception architecturale. Ses concepteurs ont ainsi créé un espace de recherches généalogiques, "pour mieux connaître l'histoire et l'origine des noms des familles guadeloupéennes et caribéennes", explique le communiqué de presse publié ce dimanche à l'occasion de l'inauguration.

Le Memorial ACTe est un projet unique en son genre. A plusieurs titres. L'édifice s'étend au total sur 4350 m², sur un terrain de 1,2 hectare. Son coût, en revanche, a suscité quelques critiques, alors que la Guadeloupe souffre d'un point de vue économique. Au total, cette entreprise aura coûté 83 millions d'euros.

 
Une réparation réclamée à la France
Ce dimanche, une vingtaine de chefs d'États ont participé à la cérémonie d'inauguration. Trois dirigeants africains ont ainsi fait le déplacement: le Malien Boubacar Keïta, le Sénégalais Macky Sall ainsi que le Béninois Thomas Boni.

C'est localement que la venue de François Hollande a suscité le débat.
Si le président de la République jouit d'une meilleure image en Guadeloupe qu'en Métropole, il a dû faire face au boycott des indépendantistes du CIPN (comité international des peuples noirs). Ils demandent officiellement que François Hollande accepte l'idée d'une réparation financière pour "les crimes commis dans le cadre de la déportation de millions d'infortunés".

Une requête écartée ce dimanche par le président de la République. "La seule dette qui doit être réglée, c'est de faire avancer l'humanité. C'est ce que ce Mémorial (ACTe) nous rappelle", s'est-il justifié

l'express

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