Et si la "guerre contre la cash" était l’arbre qui cache la forêt, le chiffon rouge qu’on agite ? Et si le danger ne pesait pas seulement sur l’argent liquide mais sur la totalité de l’argent des déposants ? La guerre contre le cash, que l’on voit ici et là, n’est selon nous qu’un élément d’une menace globale contre les épargnants et tous leurs avoirs.
Bien sûr, restreindre l’utilisation de l’argent liquide constitue déjà en soi une atteinte aux libertés. Sous prétexte de lutter contre le trafic de drogue ou le terrorisme, les Etats restreignent progressivement l’usage des billets. Depuis le 1er septembre 2015 en France, il n’est plus possible de régler un achat de plus de 1000 euros en liquide. La vraie raison, on la connaît : il s’agit de lutter contre le travail au noir – une soupape de sécurité bienvenue tant la fiscalité est devenue confiscatoire – afin d’accroitre les recettes fiscales de l’Etat.
Parfois cette lutte contre l’économie informelle prend une tournure tragique, on le voit en ce moment en Inde : début novembre, le gouvernement décidait de supprimer les billets de 500 et 1000 roupies, soit 86% du papier-monnaie en circulation (!), obligeant les détenteurs à les échanger contre de nouvelles coupures de 500 et 2000 roupies, et à justifier l’origine des sommes qu’ils apportaient dans les banques… Entre la pagaille généralisée que cette mesure provoque dans tout le pays, la corruption qui repart de plus belle (les fonctionnaires, eux, n’ont aucun problème pour échanger leurs billets) et les pénuries de billets, l’économie réelle s’effondre et tourne au ralenti. Au Venezuela, le président-dictateur Nicolas Maduro a tenté la même opération mais il a du reculer face aux manifestations. Mais parfois l’élimination du cash se passe sans anicroche, comme par exemple au Danemark qui fera progressivement disparaître ses billets à partir de 2017.
En prenant un peu de recul on s’aperçoit que c’est l’ensemble des économies des épargnants qui passe progressivement sous le contrôle de l’Etat. Nous l’avons vu, les contrats d’assurance-vie peuvent être désormais légalement bloqués "en cas de crise" depuis la loi Sapin 2, et les comptes bancaires peuvent être saisis si la banque se trouve au bord de la faillite, en vertu de la directive BRRD.
Bien sûr, restreindre l’utilisation de l’argent liquide constitue déjà en soi une atteinte aux libertés. Sous prétexte de lutter contre le trafic de drogue ou le terrorisme, les Etats restreignent progressivement l’usage des billets. Depuis le 1er septembre 2015 en France, il n’est plus possible de régler un achat de plus de 1000 euros en liquide. La vraie raison, on la connaît : il s’agit de lutter contre le travail au noir – une soupape de sécurité bienvenue tant la fiscalité est devenue confiscatoire – afin d’accroitre les recettes fiscales de l’Etat.
Parfois cette lutte contre l’économie informelle prend une tournure tragique, on le voit en ce moment en Inde : début novembre, le gouvernement décidait de supprimer les billets de 500 et 1000 roupies, soit 86% du papier-monnaie en circulation (!), obligeant les détenteurs à les échanger contre de nouvelles coupures de 500 et 2000 roupies, et à justifier l’origine des sommes qu’ils apportaient dans les banques… Entre la pagaille généralisée que cette mesure provoque dans tout le pays, la corruption qui repart de plus belle (les fonctionnaires, eux, n’ont aucun problème pour échanger leurs billets) et les pénuries de billets, l’économie réelle s’effondre et tourne au ralenti. Au Venezuela, le président-dictateur Nicolas Maduro a tenté la même opération mais il a du reculer face aux manifestations. Mais parfois l’élimination du cash se passe sans anicroche, comme par exemple au Danemark qui fera progressivement disparaître ses billets à partir de 2017.
En prenant un peu de recul on s’aperçoit que c’est l’ensemble des économies des épargnants qui passe progressivement sous le contrôle de l’Etat. Nous l’avons vu, les contrats d’assurance-vie peuvent être désormais légalement bloqués "en cas de crise" depuis la loi Sapin 2, et les comptes bancaires peuvent être saisis si la banque se trouve au bord de la faillite, en vertu de la directive BRRD.